Les Névroses (Rollinat)/Le Vent d’été

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Les Refuges
Les NévrosesFasquelle. (p. 213).


LE VENT D’ÉTÉ


À Léon Tillot.


 
Le vent d’été baise et caresse
La nature tout doucement :
On dirait un souffle d’amant
Qui craint d’éveiller sa maîtresse.

Bohémien de la paresse,
Lazzarone du frôlement,
Le vent d’été baise et caresse
La nature tout doucement.

Oh ! quelle extase enchanteresse
De savourer l’isolement,
Au fond d’un pré vert et dormant
Qu’avec une si molle ivresse
Le vent d’été baise et caresse !