Les Plantes potagères/Alkékenge
Noms étrangers : angl. Alkekengi, Slrawberry lomalo, Barbadoes gooseberry. all. Judenkirsche, Gapische Stachelbeere, Gelber Alkekengi. flam. Jodekers. ital. Alchechengi giallo, Erba rara, Agro-dolce. esp. Alquequenje. port. Alkekengi.
Amérique méridionale. — Annuel. — Plante à tige anguleuse, de 0m, 70 à 1 mètre de haut, très rameuse ; feuilles cordiformes ou ovales, molles, velues, un peu visqueuses ; fleurs solitaires, petites, jaunâtres, marquées au centre
Alkékenge jaune doux. réd. au huitième. |
d’une tache brune ; calice vésiculeux, très ample, renfermant un fruit juteux, jaune orange, de la grosseur d’une cerise. Graine petite, lenticulaire, lisse, jaune pâle ; un gramme en contient environ 1000 ; le litre pèse 650 grammes ; sa durée germinative est de huit années.
Culture. — Dans le Midi, l’alkékenge réussit en pleine terre sans réclamer aucun soin particulier ; sous le climat de Paris, il est bon de le semer sur couche et de lui donner la culture des aubergines et des tomates.
Usage. — Dans les pays méridionaux, on recherche le fruit à cause de sa saveur. Il se mange cru.
L’Alkékenge du Pérou, ou Capuli (Ph. peruviana Hort.), se cultive pour ses baies jaunes, qui se mangent fraîches ou en confitures. Il diffère peu, par ses caractères, de l’A. jaune doux. On cultive encore le Phys. barbadensis Jacq.
La plante introduite ces années dernières sous le nom de petite tomate du Mexique, est probablement le Ph. edulis Sims. Cette espèce, franchement annuelle et d’une croissance rapide, mûrit parfaitement ses fruits sous le climat de Paris. On doit la considérer comme plante médicinale plutôt qu’alimentaire.
L’Alkékenge officinal, espèce vivace, se cultive quelquefois comme plante ornementale, sous le nom de Cerise d’hiver. Amour en cage (angl. Wintercherry ; all. Blasenkirsche).