Les Plantes potagères/Cucurbita pepo

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Vilmorin-Andrieux
Vilmorin-Andrieux & Cie (p. 180-189).
III. Cucurbita Pepo L.


Cette espèce a donné naissance à un très grand nombre de races cultivées qui reproduisent, toutes, les caractères suivants appartenant à la plante mère :Feuilles à lobes toujours prononcés, souvent profondément découpées, poils devenant çà et là spinescents ; pédoncules des fruits à section pentagonale ou relevés de cinq côtes ou angles, ne s’élargissant pas à l’endroit de l’insertion sur le fruit et devenant extrêmement durs à la maturité. Calice ayant ses divisions soudées sur une certaine partie de leur longueur et souvent légèrement étranglées au-dessous de leur point de départ ; la partie comprise entre le pédoncule et cet étranglement est généralement marquée de cinq côtes assez saillantes ; les divisions du calice s’atténuent de la base jusqu’à la pointe. Graines d’apparence extrêmement variable, mais toujours marginées et rarement aussi grandes que celles des variétés sorties du C. maxima. On peut dire qu’en moyenne les graines des véritables courges sorties du C. Pepo pèsent 425 grammes par litre, et qu’un gramme en contient de 6 à 8 ; celles des pâtissons et des coloquintes sont beaucoup plus petites ; la durée germinative de toutes est de six ans et plus.


COURGE À LA MOELLE.


Synonymes : Moelle végétale, Souki blanc des Indes.
Noms étrangers : angl. Vegetable marrow. all. Englischer Schmeer-Kürbiss. flam. Mergpompoen. dan. Mandel-Groeskar.


Courge à la moelle.
réd. au huitième.

Plante coureuse, à tiges minces et longues ; feuilles moyennes, profondément divisées en cinq lobes, qui sont souvent eux-mêmes ondulés ou dentés sur les bords, d’un vert franc quelquefois parsemé de taches grisâtres, très rudes au toucher. Fruit oblong, de 0m,25 à 0m,40 de longueur sur 0m,10 à 0m,12 de diamètre, portant, surtout au voisinage du pédoncule, cinq ou dix côtes plus ou moins accentuées ; écorce lisse, jaune terne ou blanc jaunâtre. Les fruits se consomment habituellement quand ils ont atteint à peu près la moitié de leur développement : la chair en est alors très tendre et moelleuse ; elle devient au contraire assez sèche à l’époque de la maturité.


COURGE BLANCHE NOM COUREUSE.


Synonyme : Courge de Virginie.
Noms étrangers : angl. Short-jointed long white gourd or squash, Long white bush marrow. all. Weisse Kürbiss ohne Ranken.


Courge blanche non coureuse.
réd. au sixième.

Variété extrêmement distincte à cause de son mode de végétation. Les tiges, en effet,, au lieu de s’allonger, restent très courtes, assez grosses, donnant naissance près à près à des feuilles d’un vert foncé avec quelques macules grisâtres, profondément découpées et dentées sur les bords. Fruits plus allongés que ceux de la courge à la moelle, atteignant 0m,35 à 0m,50 de longueur sur 0m,42 à 0m,15 de diamètre, un peu amincis et marqués de cinq côtes.

Comme ceux de la C. à la moelle, les fruits se consomment habituellement avant leur complète maturité et sont remplacés successivement par de nouveaux fruits.


COURGE D’ITALIE.


Synonyme : Coucourzelle.


Noms étrangers : angl. Italian vegetable marrow. all. Lange grüngefleckte italienische Kürbiss. ital. Cocozella di Napoli.


C. d'Italie.
réd. au huitième.

Race extrêmement distincte, non coureuse, à tiges très grosses et très courtes, émettant des feuilles nombreuses d’un vert foncé, très grandes et très profondément découpées en cinq ou sept lobes, eux-mêmes plus ou moins entaillés : la réunion de ces feuilles forme un véritable buisson. Fruits très allongés, atteignant 0m,50 et plus de longueur sur un diamètre de 0m,07 à 0m,10, sillonnés de cinq côtes, surtout dans la portion qui est voisine du pédoncule et qui est plus mince que le reste du fruit ; écorce très lisse, d’un vert foncé marbré de jaune ou de vert plus pâle. Dans toute l’Italie, où cette courge est très généralement cultivée, on en consomme les fruits tout jeunes, quand ils ont à peine les dimensions d’un petit concombre, quelquefois même avant que la fleur soit épanouie. On cueille alors l’ovaire, qui a à peine la grosseur et la longueur du doigt. Les plantes dont on empêche ainsi les fruits de se développer continuent à fleurir pendant plusieurs mois avec une abondance remarquable, et chaque pied peut donner un très grand nombre de petites courges qui, cueillies à cet état, sont extrêmement tendres et délicates.


COURGE SUCRIÈRE DU BRÉSIL.


Nom étranger : all. Brasilianischer Zucker-Kürbiss.


Courge sucrière du Brésil.
réd. au sixième.

Plante à tiges longues, minces, coureuses ; feuilles lobées, rudes, d’un vert très foncé, uni, finement cloquées et gaufrées. Fruits oblongs, assez courts, renflés au milieu, à cinq côtes très peu marquées, quelquefois légèrement verruqueux ; écorce verte, devenant orangée à la maturité. Chair jaune, épaisse et très sucrée.

La C. sucrière du Brésil est une variété très recommandable à cause de sa précocité, de l’abondance et de la qualité de ses fruits, et de leur longue conservation. La maturité en est demi-hâtive.


COURGE DES PATAGONS.


Nom étranger : angl. Patagonian squash.


Courge des Patagons.
réd. au sixième.

Tiges coureuses, très longues ; feuilles grandes, lobées, d’un vert foncé. Fruits longs de 0m,30 à 0m,50, larges de 0m,15 à 0m,20, marqués dans toute leur longueur de cinq côtes très régulières, formant autant de cannelures saillantes arrondies ; écorce lisse, d’un vert extrêmement foncé, presque noire, ne changeant pas de couleur à la maturité. Chair jaune, de qualité médiocre. Variété remarquable par sa rusticité et son grand produit.

On a recommandé, sous le nom de courge ou concombre d’Alsace y une plante qui se rapproche de la C. des Patagons, mais dont le fruit est moins anguleux et d’un vert moins foncé. Les fruits complètement développés, mais encore imparfaitement mûrs, sont employés en salade, coupés en tranches et assaisonnés de la même manière que les cornichons. Avec quelques soins, on peut les conserver pendant une partie de l’hiver.


COURGERON DE GENÈVE.


Plante non coureuse ; feuilles longuement pétiolées, moyennes, d’un vert franc, assez profondément découpées en lobes allongés et dentés sur les bords. Fruits nombreux, petits, très déprimés, de 0m,12 à 0m,15 de diamètre sur 0m,05 à 0m,08 d’épaisseur ; écorce lisse, d’un vert brun, devenant orange à la maturité. Chair jaune, peu épaisse. Le fruit se mange jeune, avant d’avoir pris tout son développement, comme la courge à la moelle.


COURGE COU TORS HÂTIVE.


Synonyme : Courge crochue.
Noms étrangers : angl. Early bush or summer crook-neck gourd or squash.


Plante non coureuse, formant une touffe comme les pâtissons ; feuilles d’un vert franc, grandes, dentées sur les bords, plus ou moins découpées en trois ou cinq lobes assez aigus. Fruit d’une couleur orange très vive,

Courge cou tors hâtive.
(réd. au sixième).
allongés, recouverts de nombreuses excroissances arrondies, rétrécis et le plus souvent courbés dans la portion la plus voisine du pédoncule, renflés dans la partie opposée, mais se terminant toujours en pointe.

Cette variété n’est pas recommandable comme légume ; on remploie à la manière des coloquintes, comme fruit d’ornement. La dureté de son écorce fait qu’elle se conserve facilement pendant tout l’hiver en gardant toujours la belle couleur orangée qui la caractérise.



CITROUILLE DE TOURAINE.


Nom étranger : angl. Large Tours pumpkin.


Citrouille de Touraine.
(réd. au sixième).

Tiges rampantes, dépassant 5 et 6 mètres de long ; feuilles très grandes, d’un vert foncé et parsemées de quelques macules grisâtres, quelquefois entières, le plus souvent divisées en trois ou cinq lobes. Fruits arrondis ou allongés, généralement aplatis aux deux extrémités, à côtes très peu apparentes, et à surface lisse, d’un vert pâle ou grisâtre, marqué de bandes et de marbrures plus foncées ; ils peuvent arriver à peser jusqu’à 40 et 50 kilogrammes. La chair en est jaune, pas extrêmement épaisse et de qualité médiocre. La graine est très grosse : un gramme n’en contient que 3, et le litre pèse 250 grammes ; la durée germinative n’est guère que de quatre ou cinq ans.

La citrouille de Touraine n’est généralement cultivée que pour la nourriture du bétail.


PATISSONS.


Synonymes : Bonnet d'élecleur, B. de prêtre, Couronne impériale, Artichaut de Jérusalem, Artichaut d’Espagne, Arboufle d’Astrakhan, Arbouste d’Astrakhan.


Noms étrangers : angl. Crown gourd, Custard.marrow ; (Am.) Scollop G., Custard G., Pattypan. all. Bischofsmütze. flam. Prinsenmuts.


Patisson.
réd. au seizième.

Les pâtissons constituent une des races les plus curieuses parmi celles qui sont issues du Cucurbita Pepo. Ce sont des plantes non coureuses, à feuilles grandes, d’un vert franc, entières ou à cinq lobes peu marqués. Fruit très déprime dans le sens de l’axe, c’est-à-dire beaucoup moins long que large ; le contour, au lieu d’en être arrondi, présente cinq ou dix excroissances ou dents obtuses divergentes, ou plus ou moins recourbées vers l’ombilic du fruit. Les fruits des pâtissons sont assez pleins ; la chair en est ferme, peu sucrée, mais assez farineuse ; écorce très lisse, de couleur et de volume variables. La graine en est petite, relativement à celle des autres courges sorties du C. pepo : un gramme en contient 10, et le litre pèse 430 grammes.

Les variétés de pâtissons le plus généralement cultivées sont les suivantes.

Pâtisson jaune. Paraît être la variété primitive ou le type des pâtissons cultivés. Il a la peau d’un jaune de beurre uni ; les dents ou divisions de la couronne assez prononcées et recourbées vers l’ombilic.

Patisson jaune.
réd. au sixième.
Patisson panaché amélioré.
réd. au sixième.


Pâtisson vert. Fruit d’un vert foncé, presque uni ou faiblement marbré, d’une couleur très foncée d’abord et jaunissant à l’approche de la maturité.

Pâtisson orange. Semblable, par sa forme, au P. jaune, mais d’une couleur beaucoup plus intense, se rapprochant de celle d’une orange mûre.

Pâtisson panaché. Souvent à tiges coureuses ; fruits assez petits, à dents peu prononcées, très joliment panachés de vert et de blanc.

Pâtisson galeux. Fruit dont les lobes sont peu développés, mais dont l’écorce, d’un blanc de crème, est toute parsemée de verrues arrondies.

Toutes ces variétés produisent des fruits nombreux et d’un petit volume. Un pied vigoureux peut en porter jusqu’à dix ou douze.

Le pâtisson panaché amélioré se distingue des variétés qui précèdent par le volume beaucoup plus fort de ses fruits, qui pèsent souvent 3 ou 4 kilogrammes ; un pied n’en porte pas ordinairement plus de trois ou quatre. Par la forme et la couleur ils ressemblent à ceux du P. panaché ordinaire.



COLOQUINTES.


Synonyme : Coloquinelle.
Noms étrangers : angl. Fancy gourd, all. Kleine Zierkürbiss. holl. Kawoerd appel, Kolokwint, Bitterappel. ital., esp. et port. Coloquintida.


La véritable coloquinte {Cucumis Colocynthis L.), plante exclusivement médicinale, ne se rencontre que très rarement dans les cultures. C’est par un abus de langage, consacré, il est vrai, par l’usage, qu’on désigne sous ce nom un grand nombre de variétés de courges à fruits petits, peu charnus, ayant pour principal mérite l’élégance ou la bizarrerie de leur forme et les belles couleurs qu’elles prennent à la maturité ; l’écorce en devient généralement très dure et la pulpe de l’intérieur se dessèche assez facilement : il en résulte que ces fruits se conservent mieux que ceux de la plupart des courges comestibles. Tous les caractères de végétation des coloquintes les rapprochent entièrement des courges qui ont pour origine le C. Pepo. Les tiges, les feuilles et les fleurs, de même que les fruits, sont en général, dans ces plantes, plus petits que dans les autres variétés précédemment décrites ; mais tous leurs caractères, ainsi que ceux du calice et du pédoncule, indiquent bien cette origine : et, du reste, on peut dire que les pâtissons, qu’on s’accorde à regarder comme descendant certainement du C. Pepo, forment, par leurs fruits peu volumineux et à écorce dure, une transition parfaite entre les coloquintes et les courges comestibles de la série que nous avons décrite en dernier lieu. Graines petites, au nombre de 20 dans un gramme, et pesant 450 grammes par litre.

Les coloquintes ont généralement, sinon toujours, des tiges longuement coureuses ou grimpantes ; elles sont très souvent, pour ce motif, employées comme plantes d’ornement pour la décoration des treillages, tonnelles, etc. La rapidité de leur croissance les rend très propres à garnir promptement les surfaces qu’on veut revêtir de verdure, et l’abondance de leurs fruits, qui sont d’ordinaire agréablement panachés, les rend très décoratives à l’arrière-saison et jusqu’à l’arrivée des premiers froids.

Les variétés de coloquintes sont en nombre presque indéfini, et les semis en donnent constamment de nouvelles ; il serait impossible de les énumérer toutes, nous nous contenterons de mentionner celles qui sont le mieux fixées et le plus généralement cultivées.


COLOQUINTE POIRE.


Synonymes : Coloquinte piriforme, Gougourdette.
Nom étranger : all. Birnkürbiss.


La forme allongée, avec un renflement sphérique ou ovoïde à l’extrémité, est une des plus fréquentes parmi les coloquintes. On désigne sous le nom de coloquintes poires toutes celles qui possèdent en commun ce caractère, bien qu’elles diffèrent beaucoup les unes des autres par la couleur. On cultive la C. poire blanche, dont l’écorce lisse est entièrement d’un blanc de lait ; la C. poire rayée, qui est d’un vert foncé, zébrée en long de bandes irrégulières, ou de séries de taches blanches ou d’un vert beaucoup plus pâle ; la C. poire

Coloquinte poire rayée.
réd. au douzième ; fruit isolé réd. au cinquième.
Coloquinte à anneau vert.
réd. au douzième ; fruit isolé réd. au cinquième.
bicolore, dont le fruit est mi-parti jaune et vert uni ; celle à anneau, dans laquelle la couleur verte, au lieu d’occuper toute une moitié du fruit, ne fait que dessiner tout autour un anneau plus ou moins large. Enfin ces diverses panachures peuvent se combiner l’une avec l’autre de différentes manières : on voit, par exemple, des coloquintes bicolores dans lesquelles la portion jaune présente une teinte unie, tandis que la portion verte est rayée ou zébrée de diverses nuances.

Toutes les coloquintes à fruits piriformes présentent généralement les caractères suivants :

Plantes de dimensions moyennes ; tiges ne dépassant guère 2 ou 3 mètres ; feuilles de grandeur médiocre, d’un vert foncé, presque entières, à cinq angles arrondis, ou divisées en cinq lobes peu distincts.



COLOQUINTE MALIFORME.


Plusieurs races de coloquintes ont des fruits à peu près sphériques ou légèrement déprimés, en forme de pomme ou d’orange. Les suivantes sont les plus cultivées :

C. pomme hâtive (angl. (Am.) Apple gourd ; all. Weisse Apfelkürbiss). Tiges de longueur médiocre, ne dépassant pas 2 à 3 mètres ; feuilles moyennes, d’un vert grisâtre, découpées en cinq lobes à contour dentelé. Fruit presque sphériques, déprimés, surtout du côté opposé au pédoncule ; peau bien lisse et entièrement blanche.

C. orange (syn. Fausse orange, Orangine ; angl. Orange gourd ; all.

Coloquinte orange.
réd. au douzième.
Pomeransen). De même forme que la précédente, mais d’une belle couleur orangée ; feuilles assez grandes, divisées en cinq lobes plus ou moins marqués, de couleur foncée et assez souvent un peu cloquées. Le fruit, par ses dimensions aussi bien que par sa couleur, présente tout à fait l’aspect d’une orange mûre.

C. miniature. Petite plante à tiges fines, grêles, dépassant rarement 2 mètres ; feuilles d’un vert terne, parsemées de macules grisâtres, quelquefois presque entières, le plus souvent divisées en trois ou rarement en cinq lobes arrondis. Fruit généralement assez déprimé, de 0m,04 ou 0m,05 de diamètre, panaché de vert pâle sur fond plus foncé, à peu près à la manière de la coloquinte poire rayée.


Coloquinte plate rayée.
réd. au dixième ; fruit isolé au sixième.

COLOQUINTE PLATE RAYÉE.


Race vigoureuse, à tiges atteignant 3 et A mètres de longueur ; feuilles assez grandes, divisées en cinq lobes qui se terminent généralement en pointes assez aiguës. Fruit très fortement aplati, beaucoup plus large que long, de 0m,06 à 0m,08 de diamètre, rayé ou marbré de différentes nuances de vert. La forme particulière du fruit de cette coloquinte et les panachures régulières qu’il porte lui donnent un aspect tout à fait unique, et feraient croire, à première vue, que la plante est une cucurbitacée toute différente du C. Pepo. Certains petits melons sauvages ont une apparence qui se rapproche passablement de celle de la C. plate rayée.



COLOQUINTE OVIFORME.


Noms étrangers : angl. (Am.) Egg gourd, all. Gelbe Eierkürbiss.


Plante vigoureuse ; tiges atteignant aisément 4 mètres de long ; feuilles grandes, d’un vert assez foncé, entières, à cinq angles ou divisées en cinq lobes peu marqués. Fruit blanc, uni, de la forme et de la grosseur d’un œuf de poule.


COLOQUINTE GALEUSE.


Synonymes : Barbarine, Coloquinte barbaresque, C. verruqueuse.


Coloquinte galeuse.
réd. au dixième.

Tiges assez grosses, mais peu allongées, ne dépassant guère 2 mètres ; feuilles d'un vert franc, vernissées, un peu cloquées, entières , arrondies ou divisées en trois lobes à contour faiblement denté. Fruit généralement sphérique, à écorce complètement couverte de protubérances très nombreuses et arrondies; de couleur variable, quelquefois vert, plus souvent blanc ou jaune orangé. Au lieu d'être mince et souple dans toutes ses parties, comme les autres coloquintes, celle-ci a les tiges raides et fortes, comme si elle voulait se soutenir sans appui; elle est peu ramifiée.