Les Protocoles des Sages de Sion/Nilus CEA/Texte/09

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Neuvième protocole


Pour la rééducation des peuples

En appliquant nos principes, faites surtout attention au caractère de la nation particulière au sein de laquelle vous vivez et devez travailler. Il ne faut pas vous attendre à réussir en appliquant partout nos doctrines, jusqu’à ce que la nation en question ait été rééduquée par nos principes ; mais, en procédant avec précaution dans leur application, vous découvrirez qu’avant dix ans le caractère le plus obstiné aura changé, et nous aurons ajouté une nation de plus à celles qui nous ont déjà fait leur soumission.


Destruction des pouvoirs

À la formule libérale de notre devise maçonnique : « Liberté, Égalité, Fraternité » nous substituerons non pas les mots de notre devise, mais des mots exprimant simplement une idée, et nous dirons « Le droit de la Liberté, le devoir de l’Égalité et l’idée de Fraternité », tenant ainsi le taureau par les cornes. En fait, nous avons déjà détruit tous les pouvoirs régnants, excepté le nôtre ; mais, en théorie, ils existent encore.


L’antisémitisme de certains nous favorise

Actuellement, si quelques gouvernements se rendent répréhensibles à notre égard, ce n’est que pure formalité et tout se passe avec notre connaissance et notre plein consentement, car nous avons besoin de leurs débordements antisémites pour maintenir dans l’ordre nos frères inférieurs. Je ne m’étendrai pas sur ce point qui a déjà fait le sujet de nombreuses discussions.


La dictature juive

Somme toute, nous ne rencontrerons aucune opposition. Notre gouvernement est dans une situation si extraordinairement forte devant la loi que nous pouvons presque le définir par l’énergique expression de dictature. Je peux honnêtement dire que, pour le temps présent, nous sommes des législateurs ; nous tenons des assises et infligeons des peines ; nous mettons à mort, ou faisons grâce ; nous sommes, pour ainsi dire, le commandant en chef chevauchant à la tête de toutes les armées. Nous gouvernons par la force puissante parce que les restes d’un parti, puissant jadis, sont entre nos mains ; ce parti nous est aujourd’hui assujetti. Nous avons des ambitions illimitées, une convoitise dévorante, une vengeance impitoyable et une haine intense.


La source de la terreur

Nous sommes la source d’une terreur s’étendant au loin.


Nos serviteurs

Nous avons à notre service des gens de toute opinion et de tous les partis : des hommes désireux de rétablir les monarchies, des socialistes, des communistes et des partisans de toutes sortes d’utopies. Nous les avons tous mis sous le harnais ; chacun à sa manière, mine le reste du pouvoir et essaye de détruire les lois existantes. Par ce procédé, tous les gouvernements sont torturés ; ils hurlent pour réclamer le repos ; et, pour l’amour de la paix, ils sont prêts à tous les sacrifices. Mais nous ne leur laisserons aucune paix jusqu’à ce qu’ils aient reconnu notre Super-gouvernernent international.

Le peuple réclama, en gémissant, la solution indispensable des problèmes sociaux par des moyens internationaux. Les dissensions de partis mirent ceux-ci entre nos mains, parce que, pour conduire l’opposition, il faut de l’argent, et l’argent est sous notre contrôle.


Conflit entre le pouvoir et le peuple

Nous avons redouté l’alliance de la puissance souveraine et expérimentée du Gentil avec la puissance aveugle de la foule, mais nous avons pris toutes les mesures nécessaires pour supprimer la possibilité d’une telle éventualité. Entre ces deux puissances, nous avons élevé un mur, sous la forme de la terreur qu’elles éprouvent l’une pour l’autre. Ainsi la puissance aveugle de la populace reste pour nous un appui. Nous seuls serons ses chefs et la guiderons vers notre but.


Le contact avec les masses

Afin que la main de l’aveugle ne puisse se libérer de notre étreinte, nous devons être en contact permanent avec les masses, sinon personnellement, du moins par l’intermédiaire de nos frères les plus fidèles. Lorsque nous serons devenus un pouvoir reconnu, nous nous adresserons personnellement au peuple, sur les places publiques, et nous ferons son éducation politique dans le sens qui nous conviendra.

Comment pourrons-nous contrôler ce qui est enseigné au peuple dans les écoles de campagne ? En tout cas, il est certain que ce qui est dit par le délégué du gouvernement, ou par le souverain lui-même, ne peut manquer d’être connu de toute la nation, la voix du peuple le répandant aussitôt.


L’organisme libéral est entre nos mains

Afin de ne pas détruire prématurément les institutions des Gentils, nous les avons touchées de notre main expérimentée, et nous avons saisi l’extrémité des ressorts de leur mécanisme. Ceux-ci fonctionnaient autrefois suivant un ordre sévère, mais juste ; nous y avons substitué un organisme libéral déréglé. Nous avons mis la main sur la juridictions, les manœuvres électorales, sur la direction de la presse, sur le développement de la liberté individuelle, et, ce qui est plus important encore, sur l’éducation, principal appui de l’existence libre.


Corrompre les Goïm[1] et contourner leurs lois

Nous avons abêti et corrompu la génération actuelle des Gentils en lui enseignant des principes et des théories que nous savions entièrement faux, mais que nous lui avons nous-mêmes inculqués. Sans amender, en réalité, les lois déjà en vigueur, mais simplement en les contournant et en les interprétant ainsi que ne l’avaient pas prévu ceux qui les ont conçues, nous avons obtenu un résultat extraordinairement utile.


Savoir interpréter les lois

On peut, tout d’abord, constater ces résultats dans le fait que notre interprétation cacha le sens réel des lois, et les rendit, par suite, si inintelligibles qu’il fut impossible au gouvernement de démêler un Code aussi confus.

De là est sortie la théorie de ne pas s’attacher à la lettre de la loi, mais de juger d’après sa conscience.


De l’utilité des voies souterraines

On nous objectera que les nations pourraient prendre les armes contre nous si, nos plans étaient prématurément découverts ; mais, en vue de cette possibilité, nous pouvons nous reposer sur la mise en action d’une force si formidable qu’elle ferait frémir les hommes les plus braves. D’ici là, des chemins de fer métropolitains et des passages souterrains seront construits dans toutes les villes. De ces lieux souterrains, nous ferons sauter toutes les cités du monde, avec leurs institutions et leurs documents.



  1. «…L’expression "les Peuples des nations en l’homme" signifie les attributs, les désirs (kilim) qu’il n’est pas possible d’utiliser jusqu’au parachèvement de la réparation. Seul le travail sur les désirs "Israël" est possible. "Israël" correspond aux kilim, aux attributs altruistes. Le terme "Goïm" correspond aux kilim se caractérisant par l’attribut du recevoir, aux attributs d’égoïsme.

    Après la réparation de tous les attributs en l’homme, tous les kilim d’Israël et des Goïm doivent s’unir et ressentir le Créateur pleinement (parfaitement). Avant cela, la réparation doit être effectuée par Israël qui doit procéder le premier à sa réparation. À mesure qu’Israël se répare, il rapproche également les Peuples des nations de leur réparation.»

    Rav Mikhael Laitman – Entretien du 19 octobre 2000 ; Traduction : N. Baron, Bnei Baruch, Paris