Aller au contenu

Les Surprises du mariage/01

La bibliothèque libre.
Éditions Prima (Collection gauloise ; no 25p. 1-6).



i

« TU NE M’AIMES PLUS »


Il était trois heures de l’après-midi, André et Lucie étaient couchés dans le lit qui était le principal meuble du petit rez-de-chaussée où ils abritaient leurs amours. Rien n’était plus naturel, car il est évident que si deux amants se retrouvent dans l’après-midi, ce n’est pas uniquement pour boire du Porto et croquer des petits gâteaux. Ils ont autre chose à croquer et c’est même principalement pour cette autre chose qu’il se donnent rendez-vous.

Ce qui eût été surprenant, c’est qu’André et Lucie ne fussent pas couchés ensemble.

N’allez pas croire cependant que leurs amours fussent coupables et que Lucie trompât honteusement un brave homme de mari qui la croyait fidèle. Non, Lucie était une gentille et blonde dactylographe dont André avait fait la conquête et qui était devenue tout naturellement la petite amie de ce jeune homme élégant et jouissant d’une petite aisance qui lui permettait d’être désœuvré aux heures où généralement les jeunes gens laborieux sont à leur bureau ou à leur usine.

Page:Edmond-Mandey-Les Surprises du mariage -1925.djvu/4 Page:Edmond-Mandey-Les Surprises du mariage -1925.djvu/5 Page:Edmond-Mandey-Les Surprises du mariage -1925.djvu/6 Page:Edmond-Mandey-Les Surprises du mariage -1925.djvu/7 Page:Edmond-Mandey-Les Surprises du mariage -1925.djvu/8