Les Tribulations d’un Chinois en Chine/Chapitre 7

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CHAPITRE VII

qui serait fort triste, s’il ne s’agissait d’us et coutumes particuliers au céleste empire.



Quoi qu’eût pu dire et penser l’honorable William J. Bidulph, la caisse de la Centenaire était très sérieusement menacée dans ses fonds. En effet, le plan de Kin-Fo n’était pas de ceux dont, réflexion faite, on remet indéfiniment l’exécution. Complètement ruiné, l’élève de Wang avait formellement résolu d’en finir avec une existence qui, même au temps de sa richesse, ne lui laissait que tristesse et ennuis.

La lettre remise par Soun, huit jours après son arrivée, venait de San Francisco. Elle mandait la suspension de paiement de la Centrale Banque Californienne. Or, la fortune de Kin-Fo se composait en presque totalité, on le sait, d’actions de cette banque célèbre, si solide jusque-là. Mais, il n’y avait pas à douter. Si invraisemblable que pût paraître cette nouvelle, elle n’était malheureusement que trop vraie. La suspension de paiements de la Centrale Banque Californienne venait d’être confirmée par les journaux arrivés à Shang-Haï. La faillite avait été prononcée, et ruinait Kin-Fo de fond en comble.

En effet, en dehors des actions de cette banque, que lui restait-il ? Rien ou presque rien. Son habitation de Shang-Haï, dont la vente, presque irréalisable, ne lui eût procuré que d’insuffisantes ressources. Les huit mille dollars versés en prime dans la caisse de la Centenaire, quelques actions de la Compagnie des bateaux de Tien-Tsin, qui, vendues le jour même, lui fournirent à peine de quoi faire convenablement les choses in extremis, c’était maintenant toute sa fortune.

Un Occidental, un Français, un Anglais eût peut-être pris philosophiquement cette existence nouvelle et cherché à refaire sa vie dans le travail. Un Célestial devait se croire en droit de penser et d’agir tout autrement. C’était la mort volontaire que Kin-Fo, en véritable Chinois, allait, sans trouble de conscience, prendre comme moyen de se tirer d’affaire, et avec cette typique indifférence qui caractérise la race jaune.

Le Chinois n’a qu’un courage passif, mais, ce courage, il le possède au plus haut degré. Son indifférence pour la mort est vraiment extraordinaire. Malade, il la voit venir sans faiblesse. Condamné, déjà entre les mains du bourreau, il ne manifeste aucune crainte. Les exécutions publiques si fréquentes, la vue des horribles supplices que comporte l’échelle pénale dans le Céleste Empire, ont de bonne heure familiarisé les Fils du Ciel avec l’idée d’abandonner sans regret les choses de ce monde.

Aussi, ne s’étonnera-t-on pas que, dans toutes les familles, cette pensée de la mort soit à l’ordre du jour et fasse le sujet de bien des conversations. Elle n’est absente d’aucun des actes les plus ordinaires de la vie. Le culte des ancêtres se retrouve jusque chez les plus pauvres gens. Pas une habitation riche où l’on n’ait réservé une sorte de sanctuaire domestique, pas une cabane misérable où un coin n’ait été gardé aux reliques des aïeux, dont la fête se célèbre au deuxième mois. Voilà pourquoi on trouve, dans le même magasin où se vendent des lits d’enfants nouveau-nés et des corbeilles de mariage, un assortiment varié de cercueils, qui forment un article courant du commerce chinois.

L’achat d’un cercueil est, en effet, une des constantes préoccupations des Célestials. Le mobilier serait incomplet si la bière manquait à la maison paternelle. Le fils se fait un devoir de l’offrir de son vivant à son père. C’est une touchante preuve de tendresse. Cette bière est déposée dans une chambre spéciale. On l’orne, on l’entretient, et, le plus souvent, quand elle a déjà reçu la dépouille mortelle, elle est conservée pendant de longues années avec un soin pieux. En somme, le respect pour les morts fait le fond de la religion chinoise, et contribue à rendre plus étroits les liens de la famille.

Donc, Kin-Fo, plus que tout autre, grâce à son tempérament, devait envisager avec une parfaite tranquillité la pensée de mettre fin à ses jours. Il avait assuré le sort des deux êtres auxquels revenait son affection. Que pouvait-il regretter maintenant ! Rien. Le suicide ne devait pas même lui causer un remords. Ce qui est un crime dans les pays civilisés d’Occident, n’est plus qu’un acte légitime, pour ainsi dire, au milieu de cette civilisation bizarre de l’Asie orientale.

Le parti de Kin-Fo était donc bien pris, et aucune influence n’aurait pu le détourner de mettre son projet à exécution, pas même l’influence du philosophe Wang.

Au surplus, celui-ci ignorait absolument les desseins de son élève. Soun n’en savait pas davantage et n’avait remarqué qu’une chose, c’est que, depuis son retour, Kin-Fo se montrait plus endurant pour ses sottises quotidiennes.

Décidément, Soun revenait sur son compte, il n’aurait pu trouver un meilleur maître, et, maintenant, sa précieuse queue frétillait sur son dos dans une sécurité toute nouvelle.

Un dicton chinois dit :

« Pour être heureux sur terre, il faut vivre à Canton et mourir à Liao-Tchéou. »

C’est à Canton, en effet, que l’on trouve toutes les opulences de la vie, et c’est à Liao-Tchéou que se fabriquent les meilleurs cercueils.

Kin-Fo ne pouvait manquer de faire sa commande dans la bonne maison, de manière que son dernier lit de repos arrivât à temps. Être correctement couché pour le suprême sommeil est la constante préoccupation de tout Célestial qui sait vivre.

En même temps, Kin-Fo fit acheter un coq blanc, dont la propriété, comme on sait, est de s’incarner les esprits qui voltigent et saisiraient au passage un des sept éléments dont se compose une âme chinoise.

On voit que si l’élève du philosophe Wang se montrait indifférent aux détails de la vie, il l’était moins pour ceux de la mort.

Cela fait, il n’avait plus qu’à rédiger le programme de ses funérailles. Donc, ce jour même, une belle feuille de ce papier, dit papier de riz — à la confection duquel le riz est parfaitement étranger, — reçut les dernières volontés de Kin-Fo.

Après avoir légué à la jeune veuve sa maison de Shang-Haï, et à Wang un portrait de l’empereur Taï-ping, que le philosophe regardait toujours avec complaisance — le tout sans préjudice des capitaux assurés par la Centenaire, — Kin-Fo traça d’une main ferme l’ordre et la marche des personnages qui devaient assister à ses obsèques.

D’abord, à défaut de parents, qu’il n’avait plus, une partie des amis qu’il avait encore devaient figurer en tête du cortège, tous vêtus de blanc, qui est la couleur de deuil dans le Céleste Empire. Le long des rues, jusqu’au tombeau élevé depuis longtemps dans la campagne de Shang-Haï, se déploierait une double rangée de valets d’enterrement, portant différents attributs, parasols bleus, hallebardes, mains de justice, écrans de soie, écriteaux avec le détail de la cérémonie, lesdits valets habillés d’une tunique noire à ceinture blanche, et coiffés d’un feutre noir à aigrette rouge. Derrière le premier groupe d’amis, marcherait un guide, écarlate des pieds à la tête, battant le gong, et précédant le portrait du défunt, couché dans une sorte de châsse richement décorée. Puis viendrait un second groupe d’amis, de ceux qui doivent s’évanouir à intervalles réguliers sur des coussins préparés pour la circonstance. Enfin, un dernier groupe de jeunes gens, abrités sous un dais bleu et or, sèmerait le chemin de petits morceaux de papier blanc, percés d’un trou comme des sapèques, et destinés à distraire les mauvais esprits qui seraient tentés de se joindre au convoi.

Alors apparaîtrait le catafalque, énorme palanquin tendu d’une soie violette, brodée de dragons d’or, que cinquante valets porteraient sur leurs épaules, au milieu d’un double rang de bonzes. Les prêtres chasublés de robes grises, rouges et jaunes, récitant les dernières prières, alterneraient avec le tonnerre des gongs, le glapissement des flûtes et l’éclatante fanfare des trompes longues de six pieds.

Alors apparaît le catafalque.

À l’arrière, enfin, les voitures de deuil, drapées de blanc, fermeraient ce somptueux convoi, dont les frais devraient absorber les dernières ressources de l’opulent défunt.

En somme, ce programme n’offrait rien d’extraordinaire. Bien des enterrements de cette « classe » circulent dans les rues de Canton, de Shang-Haï ou de Péking, et les Célestials n’y voient qu’un hommage naturel rendu à la personne de celui qui n’est plus.

Le 20 octobre, une caisse, expédiée de Liao-Tchéou, arriva à l’adresse de Kin-Fo, en son habitation de Shang-Haï. Elle contenait, soigneusement emballé, le cercueil commandé pour la circonstance. Ni Wang, ni Soun, ni aucun des domestiques du yamen n’eut lieu d’être surpris. On le répète, pas un Chinois qui ne tienne à posséder de son vivant le lit dans lequel on le couchera pour l’éternité.

Ce cercueil, un chef-d’œuvre du fabricant de Liao-Tchéou, fut placé dans la « chambre des ancêtres ». Là, brossé, ciré, astiqué, il eût attendu longtemps, sans doute, le jour où l’élève du philosophe Wang l’aurait utilisé pour son propre compte… Il n’en devait pas être ainsi. Les jours de Kin-Fo étaient comptés, et l’heure était proche, qui devait le reléguer dans la catégorie des aïeux de la famille.

En effet, c’était le soir même que Kin-Fo avait définitivement résolu de quitter la vie.

Une lettre de la désolée Lé-ou arriva dans la journée.

La jeune veuve mettait à la disposition de Kin-Fo le peu qu’elle possédait. La fortune n’était rien pour elle ! Elle saurait s’en passer ! Elle l’aimait ! Que lui fallait-il de plus ! Ne sauraient-ils être heureux dans une situation plus modeste ?

Cette lettre, empreinte de la plus sincère affection, ne put modifier les résolutions de Kin-Fo.

« Ma mort seule peut l’enrichir », pensa-t-il.

Restait à décider où et comment s’accomplirait cet acte suprême. Kin-Fo éprouvait une sorte de plaisir à régler ces détails. Il espérait bien qu’au dernier moment, une émotion, si passagère qu’elle dût être, lui ferait battre le cœur !

Dans l’enceinte du yamen s’élevaient quatre jolis kiosques, décorés avec toute la fantaisie qui distingue le talent des ornemanistes chinois. Ils portaient des noms significatifs : le pavillon du « Bonheur », où Kin-Fo n’entrait jamais ; le pavillon de la « Fortune », qu’il ne regardait qu’avec le plus profond dédain ; le pavillon du « Plaisir », dont les portes étaient depuis longtemps fermées pour lui ; le pavillon de « Longue Vie », qu’il avait résolu de faire abattre !

Ce fut celui-là que son instinct le porta à choisir. Il résolut de s’y enfermer à la nuit tombante. C’est là qu’on le retrouverait le lendemain, déjà heureux dans la mort.

Ce point décidé, comment mourrait-il ? Se fendre le ventre comme un japonais, s’étrangler avec la ceinture de soie comme un mandarin, s’ouvrir les veines dans un bain parfumé, comme un épicurien de la Rome antique ? Non. Ces procédés auraient eu tout d’abord quelque chose de brutal, de désobligeant pour ses amis et pour ses serviteurs. Un ou deux grains d’opium mélangé d’un poison subtil devaient suffire à le faire passer de ce monde à l’autre, sans qu’il en eût même conscience, emporté peut-être dans un de ces rêves qui transforment le sommeil passager en sommeil éternel.

Le soleil commençait déjà à s’abaisser sur l’horizon. Kin-Fo n’avait plus que quelques heures à vivre. Il voulut revoir, dans une dernière promenade, la campagne de Shang-Haï et ces rives du Houang-Pou sur lesquelles il avait si souvent promené son ennui. Seul, sans avoir même entrevu Wang pendant cette journée, il quitta le yamen pour y entrer une fois encore et n’en plus jamais sortir.

Le territoire anglais, le petit pont jeté sur le creek, la concession française, furent traversés par lui de ce pas indolent qu’il n’éprouvait même pas le besoin de presser à cette heure suprême. Par le quai qui longe le port indigène, il contourna la muraille de Shang-Haï jusqu’à la cathédrale catholique romaine, dont la coupole domine le faubourg méridional. Alors, il inclina vers la droite et remonta tranquillement le chemin qui conduit à la pagode de Loung-Hao.

C’était la vaste et plate campagne, se développant jusqu’à ces hauteurs ombragées qui limitent la vallée du Min, immenses plaines marécageuses, dont l’industrie agricole a fait des rizières. Ici et là, un lacis de canaux que remplissait la haute mer, quelques villages misérables dont les huttes de roseaux étaient tapissées d’une boue jaunâtre, deux ou trois champs de blé surélevés, pour être à l’abri des eaux. Le long des étroits sentiers, un grand nombre de chiens, de chevreaux blancs, de canards et d’oies, s’enfuyaient à toutes pattes ou à tire-d’aile, lorsque quelque passant venait troubler leurs ébats.

Cette campagne, richement cultivée, dont l’aspect ne pouvait étonner un indigène, aurait cependant attiré l’attention et peut-être provoqué la répulsion d’un étranger. Partout, en effet, des cercueils s’y montraient par centaines. Sans parler des monticules dont le tertre recouvrait les morts définitivement enterrés, on ne voyait que des piles de boîtes oblongues, des pyramides de bières, étagées comme les madriers d’un chantier de construction. La plaine chinoise, aux abords des villes, n’est qu’un vaste cimetière. Les morts encombrent le territoire, aussi bien que les vivants. On prétend qu’il est interdit d’enterrer ces cercueils, tant qu’une même dynastie occupe le trône du Fils du Ciel, et ces dynasties durent des siècles ! Que l’interdiction soit vraie ou non, il est certain que les cadavres, couchés dans leurs bières, celles-ci peintes de vives couleurs, celles-là sombres et modestes, les unes neuves et pimpantes, les autres tombant déjà en poussière, attendent pendant des années le jour de la sépulture.

La plaine chinoise n’est qu’un vaste cimetière.

Kin-Fo n’en était plus à s’étonner de cet état de choses. Il allait, d’ailleurs, en homme qui ne regarde pas autour de lui. Deux étrangers, vêtus à l’européenne, qui l’avaient suivi depuis sa sortie du yamen, n’attirèrent même pas son attention. Il ne les vit pas, bien que ceux-ci semblassent ne point vouloir le perdre de vue. Ils se tenaient à quelque distance, suivant Kin-Fo quand celui-ci marchait, s’arrêtant dès qu’il suspendait sa marche. Parfois, ils échangeaient entre eux certains regards, deux ou trois paroles, et, bien certainement, ils étaient là pour l’épier. De taille moyenne, n’ayant pas dépassé trente ans, lestes, bien découplés, on eût dit deux chiens d’arrêt à l’œil vif, aux jambes rapides.

Kin-Fo, après avoir fait une lieue environ dans la campagne, revint sur ses pas, afin de regagner les rives du Houang-Pou.

Les deux limiers rebroussèrent aussitôt chemin.

Kin-Fo, en revenant, rencontra deux ou trois mendiants du plus misérable aspect, et leur fit l’aumône.

Plus loin, quelques Chinoises chrétiennes — de celles qui ont été formées à ce métier de dévouement par les sœurs de charité françaises — croisèrent la route. Elles allaient, une hotte sur le dos, et dans ces hottes rapportaient à la maison des crèches, de pauvres êtres abandonnés. On les a justement nommées « les chiffonnières d’enfants » ! Et ces petits malheureux sont-ils autre chose que des chiffons jetés au coin des bornes !

Kin-Fo vida sa bourse dans la main de ces charitables sœurs.

Les deux étrangers parurent assez surpris de cet acte de la part d’un Célestial.

Le soir était venu. Kin-Fo, de retour aux murs de Shang-Haï, reprit la route du quai.

La population flottante ne dormait pas encore. Cris et chants éclataient de toutes parts.

Kin-Fo écouta. Il lui plaisait de savoir quelles seraient les dernières paroles qu’il lui serait donné d’entendre.

Une jeune Tankadère, conduisant son sampan à travers les sombres eaux de Houang-Pou, chantait ainsi :

Ma barque, aux fraîches couleurs,
Est parée
De mille et dix mille fleurs.
Je l’attends, l’âme enivrée !
Il doit revenir demain.
Dieu bleu veille ! Que ta main
À son retour le protège,
Et fais que son long chemin
S’abrège !

Une jeune Tankadère…

« Il reviendra demain ! Et moi, où serais-je, demain ? » pensa Kin-Fo en secouant la tête.

La jeune Tankadère reprit :

Il est allé loin de nous,
J’imagine,
Jusqu’au pays des Mantchoux,
Jusqu’aux murailles de Chine !

Ah ! que mon cœur, souvent,
Tressaillait, lorsque le vent,
Se déchaînant, faisait rage,
Et qu’il s’en allait, bravant
L’orage !

Kin-Fo écoutait toujours et ne dit rien, cette fois.

La Tankadère finit ainsi :

Qu’as-tu besoin de courir
La fortune ?
Loin de moi veux-tu mourir ?
Voici la troisième lune !
Viens ! Le bonze nous attend
Pour unir au même instant
Les deux phénix, nos emblèmes ![1]
Viens ! Reviens ! Je t’aime tant,
Et tu m’aimes !

« Oui ! peut-être ! murmura Kin-Fo, la richesse n’est-elle pas tout en ce monde ! Mais la vie ne vaut pas qu’on essaie ! »

Une demi-heure après, Kin-Fo rentrait à son habitation. Les deux étrangers, qui l’avaient suivi jusque-là, durent s’arrêter.

Kin-Fo tranquillement se dirigea vers le kiosque de « Longue Vie », en ouvrit la porte, la referma, et se trouva seul dans un petit salon, doucement éclairé par la lumière d’une lanterne à verres dépolis.

Sur une table, faite d’un seul morceau de jade, se trouvait un coffret, contenant quelques grains d’opium, mélangés d’un poison mortel, un « en-cas » que le riche ennuyé avait toujours sous la main.

Kin-Fo prit deux de ces grains, les introduisit dans une de ces pipes de terre rouge dont se servent habituellement les fumeurs d’opium, puis il se disposa à l’allumer.

« Eh ! quoi ! dit-il, pas même une émotion, au moment de m’endormir pour ne plus me réveiller ! »

Il hésita un instant.

« Non ! s’écria-t-il, en jetant la pipe, qui se brisa sur le parquet. Je la veux, cette suprême émotion, ne fût-ce que celle de l’attente !… je la veux ! je l’aurai ! »

Et, quittant le kiosque, Kin-Fo, d’un pas plus pressé que d’ordinaire, se dirigea vers la chambre de Wang.

  1. Les deux phénix sont l’emblème du mariage dans le Céleste Empire.