Les filles de Loth et autres poèmes érotiques/31
LE CLAIRON
Il fait nuit, le lit est large,
En songeant à la décharge,
On se réveille en bandant.
Et c’est alors que Rosine
Doucement vous prend la pine ;
Ça fait du bien sur le moment.
Le bandeur est un vieux brave
S’il se présente un coup grave
C’est un rude compagnon.
Il a fait maintes ripailles,
Et porte plus d’une entaille
De la quéquette au croupion.
On branle, on coule, on active
La décharge devient vive
Et tous les deux sont adroits.
Rosine, étant très coquette,
Veut lui branler la quéquette,
Il décharge dans ses doigts.
Il est là, couché, superbe,
Bandant toujours comme un Serbe
Et dédaignant tout secours.
Sa bite est toute gluante
Mais dans sa fureur ardente
Il bande, il bande toujours.
Mais la moniche éreintée
De foutre est toute engluée,
Elle ne peut plus jouir.
Le bandeur avec adresse,
Lui saisissant les deux fesses,
Il l’encule pour finir.