Les inscriptions de Naucratis et l’histoire de l’alphabet ionien

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Collectif
Les inscriptions de Naucratis et l’histoire de l’alphabet ionien (Revue des études grecques)
Texte établi par Association pour l'encouragement des études grecques, Ernest Leroux, éditeur (3p. 221-229).

LES INSCRIPTIONS DE NAUCRATIS
ET L’HISTOIRE DE L’ALPHABET IONIEN

LETTRE À M.  SALOMON REINACH

Kœnigsberg, le 10 mai 1890.
Cher Monsieur,

Il y a bien deux ans que vous avez appelé mon attention sur l’utilité qu’il y aurait d’exposer au public savant de France mon opinion sur les inscriptions de Naucratis et le problème paléographique qu’elles soulèvent. Des occupations de tout genre m’ont empêché de le faire jusqu’à ce jour ; mais, au point de vue scientifique, il y a toujours avantage à laisser reposer pendant quelque temps des questions sur lesquelles on a vivement pris parti, et peut-être ne serais-je même pas sorti maintenant de ma réserve si je ne m’étais aperçu que l’attitude prise par moi dans cette discussion n’est pas toujours fort exactement comprise. Dans l’intérêt de cette importante controverse, je veux donc essayer de l’exposer ici à nouveau, avec toute la brièveté et toute la clarté possibles. Ce coup-d’œil d’ensemble sera peut-être instructif pour les lecteurs de la Revue des Études grecques.

M.  Kirchhoff, notre maître à tous en épigraphie grecque, a distingué, comme l’on sait, deux périodes de développement dans l’histoire de l’alphabet ionien. La plus ancienne période est représentée par les inscriptions d’Abou-Simboul, avec leur ϟ, l’emploi d’O pour ο et ω, d’𐤇 pour η et parfois aussi l’aspiration rude. La plus récente comprend les inscriptions archaïques des villes d’Ionie, en particulier celles de Milet, où l’on trouve Ω, Σ et η figuré d’abord par 𐤇, puis par Η. Les plus anciennes inscriptions de cette seconde série remontent au viie siècle[1] ; c’est à la seconde moitié du même siècle que M.  Kirchhoff attribue les graffites d’Abou-Simboul.

Or, dans leur belle exploration du temple d’Apollon Milésien à Naucratis, les savants anglais ont découvert près de 700 courtes inscriptions gravées sur des tessons de vases ; ces inscriptions se composent, ou se composaient, d’un nom propre et d’une dédicace à Apollon. M.  E. A. Gardner, se fondant sur le style des peintures et sur la profondeur où l’on avait recueilli ces tessons, attribuait aux inscriptions une antiquité très reculée, à savoir le milieu du viie siècle avant J.-C., époque que M.  Petrie, conduit par d’autres considérations, regardait comme celle de la fondation de la colonie grecque de Naucratis[2]. Mais ces inscriptions si anciennes présentent déjà le sigma à quatre branches et l’oméga, qui ne se rencontrent pas dans celles d’Abou-Simboul. Comme il est absolument impossible de reculer ces derniers textes au delà du viie siècle, M.  E. Gardner se vit donc amené à la conclusion qu’on les avait considérées à tort, depuis Kirchhoff, comme représentant le premier stade de développement de l’alphabet ionien. Pour M.  E. Gardner, les textes d’Abou-Simboul sont les monuments d’un alphabet local, apparenté à l’alphabet ionien, mais distinct de ce dernier[3]. M.  Gardner alla plus loin encore : il pensa que les graffites d’Abou-Simboul étaient plus récents que les plus anciennes inscriptions de Naucratis et ne remontaient pas au delà de l’an 600. Il faisait valoir, à cet effet, une inscription en caractères analogues qui avait été découverte à Naucratis sur un tesson de vase de style rhodien et qui lui paraissait postérieure d’un demi-siècle aux plus anciens graffites de même provenance[4]. Comme s’il était encore permis d’établir des relations chronologiques entre des inscriptions de localités différentes, et comme si le caractère même de pareils graffites autorisait une conclusion précise au sujet de leurs relations chronologiques !

Laissons de côté, pour le moment, les objections. Ce qui est, pour nous, d’une bien autre importance, c’est que M.  E. Gardner, d’accord avec M.  Fl. Petrie, place vers 650 av. J.-C. la colonisation grecque de Naucratis et qu’il considère comme les représentants typiques de l’alphabet ionien primitif les inscriptions avec Σ et Ω qu’il recule jusqu’à cette date.

Ces deux conclusions de M.  E. Gardner ont été contestées par M.  Kirchhoff dans la quatrième édition des Studien[5] et par moi-même dans un article du Musée Rhénan[6]. L’argument principal opposé à M.  E. Gardner était tiré du passage d’Hérodote sur la colonisation grecque de Naucratis[7]. Il faut que je l’affirme de nouveau expressément : pour tout lecteur non prévenu, il s’agit là d’une décision du roi Amasis qui, dans le premier tiers du vie siècle av. J.-C., assigna comme lieu d’habitation aux Grecs la ville de Naucratis qui existait déjà à cette époque. La date indiquée par Hérodote n’est pas contredite par le passage bien connu de Strabon (p. 801), bien que la tradition rapportée par ce dernier — à savoir que les Milésiens auraient fondé Naucratis et lui auraient donné son nom — ne s’accorde pas avec le récit du vieil historien[8]. D’après Hérodote, en effet, des temples de dieux entièrement grecs ne sont admissibles à Naucratis que depuis le règne d’Amasis. Il nous semblait, à M.  Kirchhoff et à moi, que les caractères mêmes des inscriptions de Naucratis, le Σ à quatre branches, l’Ω, la fréquence relative de l’Η au lieu de la forme plus ancienne 𐤇, témoignaient en faveur de la tradition rapportée par Hérodote. Quant à d’assez nombreuses particularités que M.  E. Gardner avait signalées dans quelques graffites à Naucratis, et qu’il considérait comme caractéristiques des quatre plus anciennes classes d’inscriptions distinguées par lui[9], nous croyions pouvoir les expliquer sans peine par l’inexpérience ou le manque de soin des graveurs. Plus tard, M.  Gardner a fait observer, en attachant beaucoup de poids à cette remarque[10], que les formes particulières en question (sigma couché, Σ, epsilon couché, E, my affectant la forme de l’N) se rencontreraient réunies dans les mêmes textes. Cela est absolument exact dans le cas des deux graffites Naucratis I, pl. xxxii, nos 1 b et 3 ; mais, dans le n° 4 de la même planche, la forme archaïque du Σ[11], telle qu’on la trouve dans le n° 3, n’est pas couchée, mais debout, et la forme du M ne me paraît pas tout à fait assurée. Les nos 68, 73 (?), 81, 135, 254, que M.  E. Gardner range dans la même série à cause du N couché qui y figure, présentent des Σ absolument réguliers.

M.  E. Gardner ajoute que les circonstances de la découverte et la technique des vases autorisent à leur attribuer une date très ancienne. À toute cette argumentation, je dois encore opposer la même réponse : l’inscription n° 305, qui présente un sigma et un epsilon couchés, plus un my de forme très singulière, est gravée sur un vase (« eye-bowl ») que M.  Gardner lui-même considère comme plus récent que les autres ; des formes analogues apparaissent isolément dans d’autres graffites, les nos 112 et 113, que M.  Gardner ne range cependant que dans la neuvième classe, et aussi dans la remarquable inscription n° 348, dont M.  Gardner ne me paraît nulle part avoir tenu compte.

La question se présentant ainsi, nous ne nous trouvâmes nullement porté à mettre en doute la date donnée par Hérodote et nous ne cessâmes point de considérer les graffites d’Abou-Simboul comme représentant le stade le plus archaïque de l’écriture ionienne.

Les savants anglais, en particulier M.  Petrie, ont surtout fait valoir une trouvaille de scarabées pour faire remonter la colonisation grecque de Naucratis à une époque plus ancienne que celle d’Amasis[12]. Les cartouches de ces scarabées forment une série qui s’interrompt avant Amasis, et cependant les inscriptions et les gravures qu’ils portent laissent reconnaître des incorrections qui trahiraient la main d’ouvriers grecs. Mais pourquoi ces graveurs ignorants n’auraient-ils pas été des Phéniciens ? Je m’aperçois que M.  Mallet, dans un récent article, considère aussi comme probable l’origine phénicienne de quelques-uns de ces scarabées[13]. Quant aux rapprochements que M.  Mallet a établis entre les caractères singuliers des graffites de Naucratis et certains signes de l’écriture hiératique, l’intérêt de la thèse que je défends ne m’oblige pas à y insister.

On a souvent répété que les vases de Naucratis devaient être antérieurs au vie siècle, mais je crois devoir, dans l’intérêt de la simplicité et de la clarté, laisser de côté cette discussion d’ordre archéologique pour me renfermer sur le terrain de nos inscriptions.

M.  E. Gardner a le mérite d’avoir posé le premier ce double problème : 1o l’alphabet d’Abou-Simboul représente-t-il nécessairement le stage primitif de l’écriture ionienne ? c’est-à-dire, existe-t-il une relation chronologique entre les formes de l’alphabet d’Abou-Simboul et celles des inscriptions les plus archaïques de l’Ionie ? 2o En particulier, peut-on affirmer que, dans l’alphabet ionien, le sigma à trois branches ait précédé le sigma à quatre branches, et ne serait-il pas loisible d’admettre que ces deux signes dérivent de deux caractères phéniciens différents, le tsade et le schin ?[14].

Toutefois, M.  E. Gardner lui-même propose aussitôt après de reconnaître une relation chronologique entre ces deux formes ; à la suite de M.  Mommsen[15], il considère le sigma à trois branches comme plus récent, après avoir fait observer avec raison que le Σ est plus voisin du schin phénicien que le ϟ. J’avais également présenté cette observation dans le Musée Rhénan[16], mais sans pouvoir me dégager de la doctrine de M.  Kirchhoff sur l’antériorité de la forme la plus courte. Les recherches auxquelles je me suis livré depuis à ce sujet m’ont conduit à une vue nouvelle sur l’histoire entière de l’alphabet ionien. C’est ce qui me reste à exposer ici.

Tout d’abord, j’avais remarqué[17] que, dans l’hypothèse généralement admise, les inscriptions d’Abou-Simboul avec leur sigma à trois branches et leur Ο = Ω se trouvaient chronologiquement très voisines des inscriptions archaïques de Milet avec Σ et Ω. Comme parmi les auteurs des graffites d’Abou-Simboul on rencontre un citoyen de Téos et un Colophonien, il est certain que l’alphabet de ces inscriptions a été en usage, du moins dans certaines parties de l’Ionie ; la plus ancienne monnaie avec inscription, celle qui porte les mots Φανοῦς ἐιμὶ σῆμα (Phanous eimi sêma), atteste également que le sigma à trois branches était employé en pays ionien. D’autre part, on trouve précisément à Naucratis un graffite d’un Téien, datant probablement du vie siècle, qui présente l’Ω[18], et un autre où paraît se rencontrer le Σ à quatre branches[19]. Donc, pour Téos du moins, l’alphabet d’Abou-Simboul a bien été un stage primitif. Mais cette conclusion est-elle valable pour toute l’étendue de l’Ionie ? Les matériaux dont nous disposons actuellement, nous obligent à répondre négativement ou du moins à laisser la question ouverte.

Dans les plus anciennes inscriptions milésiennes, celles dont le caractère n’est pas moins rude que celui des graffites d’Abou-Simboul[20]), on trouve déjà le Σ et l’Ω, mais ils emploient encore le 𐤇, alors que dans le territoire ionien la forme plus récente, Η, se rencontre déjà au commencement du vie siècle[21]. En présence de ces faits, une seule conclusion est possible : à une époque très ancienne, disons au viie siècle, quelques cités ioniennes employaient le Σ à trois branches et l’Ο = Ω, tandis que d’autres, notamment Milet, se servaient du Σ à quatre branches et de l’Ω.

Si donc les deux signes qui représentent le son S en grec ne sont pas entre eux dans une relation chronologique, quelle relation devra-t-on admettre de l’un à l’autre ? Est-il légitime de les faire dériver l’un de l’autre ou de rapporter leur origine commune au schin phénicien ? Faut-il maintenir le stemma suivant, qui a été admis jusqu’ici :

Tsade Schin
| |
MM[22] ϟ et Σ

L’analogie extérieure entre ces trois Σ grecs a été cause, à ce qu’il me semble, que la question de leur origine graphique est restée longtemps mal éclaircie. Me fondant sur le dix-huitième signe de l’alphabet de Cære[23], que M.  Gardner a également signalé dans une note, mais sans en tirer de conséquences[24], je me décide à mon tour à faire dériver le sigma à trois branches du tsade et non du schin. J’admets qu’à une époque ancienne, le ϟ et le Σ étaient employés indifféremment en pays ionien, et j’en vois des preuves dans l’inscription si primitive de la naxienne Nicandré[25], comme dans les fluctuations des inscriptions les plus anciennes d’Amorgos[26]. Plus tard, il se produisit une séparation des alphabets ioniens : les uns adoptèrent le sigma à trois branches — je les considère comme formant le groupe du tsadé, qui comprend Abou-Simboul, Téos, Colophon et la monnaie de Φάνης (Phanês) (?) ; les autres, le groupe du schin, représenté pour nous par l’alphabet de Milet, adopta le Σ. Au moment de la séparation, les alphabets ioniens possédaient déjà Φ, Χ, Ψ, mais non pas encore Ω. Cette lettre fut adoptée par le groupe du schin, au plus tard au viie siècle. Je crois que nous pouvons dire avec quelque assurance que la puissante cité de Milet fut la première à employer l’alphabet ionien complet et que c’est elle aussi qui en a répandu l’usage. Car, au vie siècle, d’après le témoignage des graffites de Naucratis, les hommes de Téos[27], de Chios[28], de Phocée[29], écrivaient dans l’alphabet milésien, devenu l’alphabet commun de l’Ionie. Raison de plus pour attribuer avec certitude au viie siècle, contrairement à l’opinion de M.  E. Gardner, les graffites d’Abou-Simboul !

Je souhaite et j’espère, cher Monsieur Reinach, que ces distinctions, auxquelles on ne peut contester l’avantage d’être simples, obtiendront votre approbation et celle de tous les autres épigraphistes.

En ce qui touche Naucratis, nous arrivons au résultat que les inscriptions de cette provenance peuvent remonter jusqu’au viie siècle. J’ai expliqué dans le Musée Rhénan[30], et ne voudrais pas répéter ici comment on peut mettre cette hypothèse en harmonie avec le texte d’Hérodote.

Je pourrais m’en tenir là ; mais je crois devoir insister encore sur une observation épigraphique de M.  Gardner qui soulève une véritable question de principes. L’éditeur anglais, dans la seconde partie de son ouvrage sur Naucratis[31], signale un graffite où l’on rencontre à la fois 𐤇 et Η, preuve évidente, d’après lui, que la forme isolée d’une lettre a peu de valeur lorsque d’autres critériums chronologiques font défaut. J’ai eu plusieurs fois l’occasion d’insister sur cette vérité souvent méconnue que les différentes espèces d’inscriptions, celles sur pierres, sur monnaies, sur vases, comme aussi les inscriptions publiques ou privées, demandent à être étudiées séparément et jugées de même. Tout d’abord, la rapidité de l’évolution graphique est inégale : on peut citer comme exemple le à point central, qui apparaît sur les vases dès la première moitié du vie siècle et dont il y a de nombreux exemples à Naucratis (nos 716, 753, 876, peut-être déjà le n° 701 de la planche vi) ; on le trouve d’ailleurs aussi sur le Vase François. De même, sur les plus anciennes monnaies attiques, le est beaucoup plus fréquent que le à croix intérieure. Pour expliquer cela, on peut alléguer deux raisons. D’abord, la tendance naturelle de chaque alphabet est vers la simplification ; en second lieu, comme je l’ai indiqué dans l’Academy[32], il faut tenir compte des difficultés techniques. Les formes et 𐤇 sont plus incommodes à graver dans la terre cuite que et Η ; ces dernières formes devaient se recommander aussi aux peintres des inscriptions sur vases, parce que la croix intérieure du Θ et les barres horizontales de Η risquaient, vu la petitesse des caractères, de se confondre avec les contours extérieurs des lettres et de former tache. Je n’ignore cependant pas que certains peintres de vases, même vers la fin du vie siècle ou au commencement du ve, ont continué, par des raisons esthétiques, à préférer le [33].

Le cours du développement ou de révolution des alphabets est partout le même ; seulement, dans les œuvres de petite dimension, le rythme de révolution est souvent plus rapide.

Il ne faut donc pas s’étonner de rencontrer sur des tessons de vases, à côté de formes plus récentes, les formes plus anciennes que l’épigraphie officielle et monumentale conservait sans doute à la même époque. Mais pour dater des objets de cette classe, on fera bien de tenir compte des formes anciennes plus que des nouvelles, qui peuvent être considérées, dans l’écriture, comme l’équivalent des néologismes dans la langue parlée. Ces réserves faites, il me semble parfaitement légitime d’invoquer, comme indices chronologiques, les caractères épigraphiques gravés ou peints sur les vases.

Agréez, etc.

Gustave Hirschfeld.

  1. Kirchhoff, Studien, 4e éd., p. 27.
  2. Fl. Petrie, Naucratis, I, p. 5.
  3. Journal of hellenic Studies, t. VII, p. 230.
  4. Naucratis, inscr. n° 1 a ; ibid., p. 231.
  5. Kirchhoff, Studien, 4e éd., p. 44 et suiv.
  6. Hirschfeld, Rheinisches Museum, t. XLII, p. 209 et suiv.
  7. Hérodote, II, p. 178.
  8. J’ai essayé de montrer ailleurs (Rheinisches Museum, t. XLII, p. 213) que le texte de Strabon repose peut-être sur une tradition milésienne.
  9. E. Gardner, Journal of hellenic Studies, t. VII, p. 221.
  10. M.  E. Gardner, Naucratis, t. II, p. 73.
  11. C’est un Σ très analogue à celui de l’inscription de Sigée.
  12. Naucratis, I, p. 5.
  13. Mallet, Revue archéologique, 1889, I, p. 209.
  14. Journal of hellenic Studies, t. VIII, p. 235.
  15. Mommsen, Unteritalische Dialekte, p. 5.
  16. Rheinisches Museum, t. XLII, p. 223.
  17. Rhein. Mus., t. XLII, p. 224.
  18. Naucratis, II, no  779.
  19. Ibid., pl. xx, no  876.
  20. Roehl, Inscriptiones graecae antiquissimae, nos 483, 484 = Imagines, p. 40.
  21. Rheinisches Museum, t. XLII, p. 216.
  22. Alphabet de Formello, dans les Imagines de Rœhl, p. 9, 16 ; alphabet d’un pinax corinthien, ibid., p. 20, 13.
  23. Inscriptiones antiquissimae, n° 534. = Imagines, p. 9, 17.
  24. Journal of hellenic Studies, t. VII, p. 235, note 1.
  25. Bulletin de Correspondance hellénique, t. III, pl. i, p. 4 ; Inscriptiones antiquissimae, n° 407 ; Imagines, p. 52, n° 1.
  26. Athenische Mittheilungen, t. XI, p. 97 ; Roberts, Greek epigraphy, t. I, p. 188 et suiv.
  27. Naucratis, t. II, nos 779, 876.
  28. Ibid., no  706.
  29. Ibid., t. I, no  666.
  30. Rheinisches Museum, t. XLIV, p. 466.
  31. Par exemple, Naucratis, t. II, inscr. no  753.
  32. The Academy, 1887, no  792, p. 29.
  33. Loeschcke, apud W. Helbig, Die Italiker in der Poebene, p. 127.