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Les oiseaux dans les harmonies de la nature/Approbations

La bibliothèque libre.
J.-B. Baillière, Victor Palmé, Firmin Marchand (p. 6-10).

APPROBATIONS.




Caen, 22 juillet 1872.
À Monsieur F. Lescuyer.


Mon cher Confrère,

Je ne mérite vraiment pas la dédicace de votre ouvrage ; cependant, si étranger que je sois à l’ornithologie, j’ai été frappé tout d’abord de ce que votre théorie de l’élimination a de nouveau, d’original et de vrai, et j’ai lu et relu avec infiniment de plaisir tout ce que vous dites de l’oiseau.

Je m’applaudis donc toujours d’avoir provoqué la publication de vos travaux et je ne doute pas qu’ils ne soient fort utiles à la science et à la société.

J’ai fait prendre chez votre éditeur de Saint-Dizier un certain nombre d’exemplaires que j’ai distribués à des bibliothèques de nos départements de l’Ouest.

Votre œuvre est accueillie par tout le monde avec l’intérêt qu’elle mérite, et aux approbations si honorables que vous avez déjà reçues, je suis heureux d’ajouter mes très-sincères félicitations.

Veuillez agréer, mon cher Confrère, l’assurance de mon bien affectueux dévouement.

DE CAUMONT.




Suivant un rapport favorable fait à la Société centrale d’Agriculture, en juin 1873, par M. Milne Edwards, membre de l’Institut, doyen de la Faculté des sciences de Paris, cette Société a accordé une médaille d’argent à M. Lescuyer. Le rapport se trouve en tête de l’ouvrage intitulé De l’Architecture des nids.




Extrait d’une lettre de M. Godron, membre correspondant de l’Institut, doyen honoraire de la Faculté des sciences de Nancy, auteur de la Flore de France, de la Flore de Lorraine, de la Zoologie de Lorraine, etc.


Nancy, le 30 juillet 1875.
Mon cher Monsieur,

C’est avec une satisfaction bien vive que j’ai lu les travaux que vous avez publiés jusqu’ici sur les oiseaux. Les observations personnelles, si nombreuses et si variées, que vous avez faites avec autant de patience que de sagacité sur ces intéressants volatiles, sur leurs mœurs, leurs habitudes et spécialement sur le rôle providentiel qu’ils remplissent, vous ont conduit à établir la théorie de l’élimination judicieusement déduite des faits que vous avez constatés.

Votre étude sur les nids des oiseaux n’est pas moins digne d’attention.

Ainsi vous nous avez initiés à beaucoup de faits intéressants, les uns complètement nouveaux, d’autres jusqu’ici imparfaitement observés ; vous avez exposé clairement des doctrines vraies et, j’aime à le croire, vous venez d’élever à la science un monument aussi durable qu’original.

Veuillez, cher Monsieur, agréer l’assurance de mes sentiments les plus dévoués.

GODRON.




Extrait d’un rapport fait, en mai 1877, par M. Geoffroy Saint-Hilaire, directeur du Jardin d’acclimatation, à la Société d’acclimatation.

Dans plusieurs publications, M. Lescuyer s’est occupé de l’étude des mœurs de nos oiseaux indigènes.

Ces travaux ont attiré l’attention de la Société. Les études comme celles faites par M. Lescuyer sont des guides précieux pour combattre les espèces nuisibles ou pour protéger celles qui profitent à l’agriculture.




Extrait d’un rapport fait par M. Arnoult à la Société protectrice des animaux, de Paris, en juin 1873.
xxxxLa thèse soutenue par M. F. Lescuyer, dans son livre : Les Oiseaux dans les harmonies de la nature, est que la destruction
inintelligente et illimitée des oiseaux détruit l’équilibre parmi les espèces animales, dont le trop plein doit disparaître par voie d’élimination en vertu de l’antagonisme des êtres. C’est un système admirable et simple. C’est par l’étude et l’exposé des faits que M. Lescuyer initie le lecteur à l’œuvre du Créateur. Nulle sensiblerie, mais une grande élévation d’idées et une incontestable perspicacité scientifique, jointes à une très-réelle érudition. Telles sont les qualités que l’auteur met au service d’un travail dont la conclusion est que l’oiseau doit être protégé. Ce livre fourmille de documents précieux.




Lettre adressée à l’auteur par M. Ponsard,
président du Comice départemental de la Marne, ancien député.


Omey, le 25 août 1872.
Mon cher Ami,

Le comice départemental de la Marne a fait prendre chez Firmin Marchand, libraire-éditeur, à Saint-Dizier, et distribuer cinquante exemplaires de votre ouvrage intitulé : Les Oiseaux dans les harmonies de la nature, et j’estime que de cette façon il a répandu dans notre pays d’excellentes doctrines.

En effet, l’idée mère que vous avez trouvée en dehors des sentiers battus et exposée avec autant de clarté que de développements, permet, au premier observateur venu, de comprendre et de résoudre les questions qui se rattachent à l’utilité et à la nuisibilité des insectes et des oiseaux. Je remarque avec plaisir que depuis vos publications les auteurs ont recours aux noms et aux arguments que vous avez créés et qu’ils commencent à parler d’élimination et d’éliminateurs.

Mais, si vous avez eu le mérite d’enrichir la science d’une nouvelle théorie et notre dictionnaire français d’une acception de mots dont nous avions absolument besoin, je suis bien plus touché du côté essentiellement pratique de vos principes et du bien qu’ils peuvent faire à l’agriculture et à nos campagnes. Je viens donc une fois de plus vous crier courage !

Et, comme toujours, veuillez agréer mes meilleures amitiés.

PONSARD.




Extrait d’une lettre de Mgr Maignan, évêque de Châlons.
18 juillet 1872.


Monsieur,

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La science et les observations dont votre ouvrage témoigne vous vaudront de justes éloges de la part des naturalistes ; pour moi, je tiens surtout à vous dire combien la manière chrétienne avec laquelle vous traitez votre aimable sujet m’a satisfait : la science n’y perd rien et l’amour de Dieu y gagne beaucoup ; c’est en effet faire aimer Dieu que de faire connaître sa sagesse, sa providence, sa sollicitude pour ses créatures et principalement pour nous.

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Agréez, Monsieur, l’assurance de mes sincères félicitations.

♰ GUILLAUME, évêque de Châlons.

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Extrait d’une lettre de Mgr Guerrin, évêque de Langres.
11 août 1875.


Monsieur,

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La lecture de vos ouvrages, intéressants pour tous, sera surtout profitable aux agriculteurs et l’ensemble contribuera à faire bénir cette admirable Providence qui a voulu que les airs comme la terre et l’eau aient des habitants pour publier sa gloire.

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Agréez, Monsieur, l’assurance de mes sentiments aussi respectueux que dévoués.

♰ JEAN, évêque de Langres.




Extrait d’une lettre de Mgr Pie, évêque de Poitiers.
28 janvier 1878.


Monsieur,

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Vos intéressantes études sur l’ornithologie mettent en relief l’une des plus belles pages du grand livre de la création ; aussi elles pourront et devront produire de très-heureux fruits.

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Agréez, je vous prie, Monsieur, l’expression de mon bien particulier dévouement.

♰ L.-E., évêque de Poitiers.






Extrait de lettre de Son Éminence le Cardinal de Bordeaux.
Bordeaux, 3 novembre 1877.


Monsieur,

Rien de plus gracieux et en même temps de plus original que vos études sur l’oiseau. Ce rôle providentiel d’éliminateur, que vous décrivez si bien, suffirait à lui seul pour mériter à vos aimables clients la sympathie des cultivateurs et le respect des braconniers.

Puissent les exemplaires de vos ouvrages se répandre par milliers dans nos campagnes ! mon vœu est d’autant plus sincère que je considère comme un des bonheurs de ma vie d’avoir été si souvent appelé à défendre cette cause dans nos comices agricoles et même devant les premiers corps politiques de l’État.

Tout à vous,

♰ FERDINAND, cardinal DONNET.
Archevêque de Bordeaux.




Le présent ouvrage a été honoré d’une souscription du ministère de l’Agriculture.




Depuis quatre ans, sept médailles d’argent, de vermeil et d’or ont été accordées à M. Lescuyer, pour ses travaux ornithologiques, par la Société protectrice des animaux, la Société d’acclimatation, la Société centrale d’insectologie, le Concours régional de Reims et la Société centrale d’agriculture.