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Les travaux d’Hercule, ou la rocambole de la fouterie/La Pimont-vit-couille

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LA PIMONT-VIT-COUILLE.

Cinquième manière.

Deux hommes et douze femmes (le nombre n’en est pas fixé, pourvu toutefois qu’il soit pair) entremêlés, forment une chaîne de lubricité. Un des fouteurs encule une des femmes, et lui passant une de ses mains entre les cuisses, il lui branle le vagin avec l’index, pendant que la femme, à son tour, insinue dans cul de l’homme, qui est devant elle, un doigt vigoureux et mobile, et lui chatouille aussi l’anus, pendant que l’autre main est occupée à frapper sur le fessier de l’homme qui lui met son engin par derrière.

Tous les autres répètent la même attitude, et, pendant ce tems, un ménétrier joue différentes contredanses.

Les nymphes libertines battent la mesure sur le cul de leurs partenaires, et pour que le disciple d’Amphion ne soit point oisif, un enfant de chœur lui branle le vit avec une boëte à colle-à-fanne, ce qui forme, par le mouvement qui se communique à tous les convives, la danse de caractère la plus variée.

Cette invention, quoique d’une provinciale, joint au mérite de faire éprouver des sensations d’un nouveau genre, celui d’une originalité sans exemple. Je doute fort, malgré la prévention de nos parisiennes actives et éligibles, qu’il existe dans le répertoire de leurs galans forfaits, une posture qui puisse être mise en parallèle, avec celle de la Pimont-vit-couilles.

Il faut rendre justice à qui l’a méritée.