Les vacances au château/4

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Bandeau du livre Les vacances au château – Le fétichisme en amour
Bandeau du livre Les vacances au château – Le fétichisme en amour



QUATRIÈME PARTIE



Dans le salon de Lady Leicester brillamment éclairé, on voyait deux corrects habits noirs, cravatés de blanc, aux plastrons immaculés. Personne ne se serait douté, à la vue de ces deux gentlemen, d’une tenue si irréprochable, que c’étaient nos deux apôtres.

Sur les divans, Miss Anna était dans une ravissante toilette de peau de soie crème, dont la large échancrure découvrit deux seins d’une pureté de ligne adorable. Elle s’éventait nonchalamment avec un somptueux mouchoir de point d’Alençon et buvait par petites gorgées un mocka, aux arômes suaves, dans une minuscule tasse de vermeil.

Sa sœur Sara fumait une cigarette turque. Elle était vraiment adorable dans sa toilette bleu paon, au corsage largement décolleté en carré et soit coquetterie, soit ne sachant où le loger, elle avait placé entre ses seins un coquet petit mouchoir de Valenciennes, tout en entre-deux, broderies et dentelles. On aurait vraiment dit, que l’ouvreuse avait oublié, en le faisant, la place du nez.

Les deux jeunes gens fumaient de délicieux Havanes, dont ils aspiraient les spirales bleues, qu’ils envoyaient au plafond avec béatitude. Lorsque les cigares furent finis, le café absorbé, nos quatre partenaires burent un verre de Kummel et sur la proposition d’Annie, la joyeuse troupe alla terminer la soirée dans l’appartement de ces dames.

Cette fois toute gêne étant exclue, on procède avec empressement à un déshabillage général.

Les jeunes filles ne conservent pour tous vêtements que leurs bas de soie, leur mignon soulier et leur mouchoir de dentelle. Les jeunes gens restent dans le simple appareil, offrant aux regards avides des deux sœurs deux verges rutilantes, gonflées de sperme et d’amour, qui attendaient impatiemment leur délivrance.

Ils s’étaient assis tous deux sur la même ottomane, et sans les faire languir Annie prit la parole. „Voulez-vous que nous essayions, si vos cigares sont aussi bons que les Havanes, que vous venez de fumer ?”

Et sans autres cérémonies, comme deux dégrafées de restaurant de nuit, les deux belles s’agenouillent et portent à leurs lèvres les deux superbes Panatellas, qu’elles caressent de la pointe de la langue, qu’elles mordillent de leurs quenottes nacrées et qu’elles sucent avec leur bouche charnue ; elles avaient soif et elles avalèrent la première décharge, qui arracha à chaque amoureux un soupir de plaisir sans retirer les queues de leur bouche. Les deux sœurs branlent le filet avec l’agilité d’un tremblant électrique et grâce à cette douce masturbation, l’érection fut vite à son comble. Elles reprennent alors leur mouvement de succion avec leur lèvres. La caresse était si forte, si aiguë, qu’elle arrachait à nos jeunes gens des gémissements de bonheur et de souffrance. Enfin, la nature une seconde fois vaincue lança dans chaque bouche une lave brûlante, qui fut aspirée, goutte à goutte, et avalée avec le regret de n’en pas rencontrer davantage.

„Avant de procéder à notre grande scène, Robert, il est bon que nous réparions nos forces perdues par un peu de repos et par le récit de quelques aventures. Tenez, au fait, je vais, moi, vous en raconter une histoire.

„C’était la fin de l’année scolaire, les vacances allaient commencer et avant d’entrer dans la vie, comme le disait mon père, il est bon de faire une retraite. Donc, mon père me conduisit encore dans une abbaye célèbre des P. de la F. Le voyage très pittoresque fut pour moi une grande distraction. Les grands spectacles de la nature ont toujours eu le don de faire éclater mon admiration. Nous arrivâmes bientôt à l’entrée d’un grand bois de sapins, et après quelques heures de marche, nous trouvâmes la porte du monastère. Le supérieur du couvent, informé par mon père du but de notre visite, nous fit le plus bienveillant accueil. Il me conduisit à ma cellule. Là, mon père me fit ses adieux, m’annonçant que dans huit jours il reviendrait me chercher. Je restais seul, abandonné à mes réflexions et faisant l’inventaire de la petite pièce, je trouvais un lit très propre et quelques meubles. Une petite fenêtre donnait sur l’immense parc du monastère, le coup d’œil en était ravissant. Les premiers jours se passèrent sans incidents ; je suivais machinalement les exercices religieux, comme j’aurais fait tout autre chose. Les dix religieux qui composaient le personnel, s’évertuaient à me rendre la vie agréable et charmante. Le supérieur surtout me cajolait, me menait souvent dans sa chambre, cherchait à pénétrer le fond de mon cœur, pour savoir à quel degré d’innocence ou de connaissance de la vie et des plaisirs je devais me trouver. Mais j’étais absolument muet. Les quatre premiers jours se passèrent sans intérêt, sinon que le soir, lorsque couché dans mon petit lit, je crus entendre des voix dans la pièce voisine. Je prêtais l’oreille, et nul doute, les religieux tenaient conseil. Je me glisse de mon lit et découvre un point brillant dans la cloison. J’y colle mon œil et je vois en effet mes moines assis en rond dans une grande salle, la salle du conseil. Le supérieur écoutant le récit de l’un d’eux, voici ce que je crus comprendre. Un jeune pâtre, disait le narrateur, avait été surpris contre la chapelle, faisant des ordures et commettant un acte indécent ; le mur du saint lieu avait reçu les éclaboussures du malheureux. Arrêté aussitôt par le portier, il avait été enfermé en attendant la décision du conseil. Le supérieur prend la parole et s’adresse au coupable, qui tremblait de tous ses membres et que je venais d’entrevoir ; c’était un jeune garçon de 16 ans, d’une fort jolie figure.

„Vous venez d’entendre l’accusation portée contre vous ?”

„Mon Père, c’est faux.

„Imposteur, vous osez aggraver votre crime par un mensonge ? Nous allons délibérer sur votre sort.”

„Pendant quelques instants les moines se consultent et après maints avis, que je ne pouvais saisir, le supérieur reprit la parole :

„En face de l’énorme attentat, que vous avez commis contre ce saint lieu, notre saint tribunal vous condamne à la fustigation sanglante, à l’épuisement et à l’empalement. Cette sentence recevra son exécution dans les vingt-quatre heures. Qu’on emmène le coupable.

„Je me précipitais dans mon lit et tâchais de m’endormir. Le lendemain la journée se passa calme ; mais par extraordinaire le souper fut très-gai. Les religieux mangèrent et burent plus que de coutume. Enfin, l’heure du coucher arrivée, je me glissais dans ma cellule et je pris de suite mon poste d’observation.

„La salle du conseil était vide. Je remarquai, en plus, une banquette étroite, placée au milieu de la pièce. À ce moment les moines entraient en séance. Le supérieur fait avancer le coupable, lui fait bander les yeux et le fait dépouiller de tous ses vêtements. Lorsqu’il est tout nu, il le fait coucher à plat ventre sur la banquette, lui fait attacher les bras et les jambes aux quatre pieds du meuble et ordonne de commencer la flagellation.

„Deux moines s’avancent, armés de martinets, et là, d’une main vigoureuse, font tomber sur les fesses du patient une grêle de coups, qui lui arrachent des cris de douleur. Il se tordait, en hurlant, dès les premiers coups ; de longues rayures, en relief, rouges, puis bleuâtres, se dessinèrent sur la peau fine du pâtre, ses cris terribles s’étranglèrent dans sa gorge, les martinets marchaient toujours, striant les reins et les cuisses ; tout à coup, une ligne sanglante apparut, puis des gouttes vermeilles brillèrent, ruisselèrent plus abondantes, coulèrent le long des fesses, des cuisses ; les cordelettes s’imprimaient en creux, se rougissant dans les sillons sanguinolents, qu’elles formaient dans la peau meurtrie. Le supérieur fait signe de cesser le supplice, voyant le patient prêt à s’évanouir. On lui administre un cordial, on le détache et on le fait tenir debout, en l’appuyant contre une stalle. Phénomène étrange, la verge du pauvre jeune homme bandait terriblement, on voyait le gland turgescent, qui menaçait de faire éclater la peau du prépuce. À ce moment, le supérieur demande la verge et la palette. Un moine tend aussitôt un petit jonc mince et flexible, que le supérieur fait siffler d’une façon terrible. Un autre moine s’approche, en tenant une longue planchette étroite, creusée en gouttière, dans laquelle il loge la queue du pâtre, qui porte sur toute sa longueur, en y prenant un point d’appui. Le supérieur brandit sa mince cravache et applique un coup sec sur le membre gonflé, puis un second, puis un troisième, chaque fois l’instrument de torture s’abat avec un sifflement terrible, les cris du jeune homme sont déchirants, le supérieur frappe toujours..... Enfin le sang paraît et le bourreau ne cesse de frapper, que lorsqu’un filet rouge vient à couler le long de la gouttière de la planchette.... Enlevez le bandeau du coupable et laissez le reposer. Les coups de verge sur ce pénis en érection, avaient occasionné une douleur si vive, que les plaintes et les gémissements se succédaient sans trêve, ils ne prirent fin que sur la menace de recommencer le supplice.

„On apporte à la victime un breuvage, qui doit posséder des vertus merveilleuses, car je vois les joues du jeune garçon se colorer, son teint revenir à la vie, en même temps, une érection formidable envahir son membre ensanglanté.

„Remettez le bandeau sur les yeux du coupable, dit le supérieur, et disposez-le à subir le supplice de l’épuisement.

„Le jeune homme est de nouveau couché sur la banquette ; mais cette fois sur le dos, les fesses sur le bord et les jambes pendantes, dans le plus grand écartement possible ; des anneaux et des liens fixent les quatre membres au sol. Chose remarquable, le pauvre diable bandait d’une manière formidable.

„Le supérieur s’avance, s’agenouille entre les jambes du patient, ouvre la bouche, engloutit entre ses lèvres de satyre, cette verge gonflée, et la suce avec componction, il se relève en se léchant les lèvres et cède sa place au second, qui s’agenouille à son tour et prend dans sa bouche cette verge qui bandait toujours ; il la suce quelques instants et reçoit la deuxième éjaculation ; le troisième, le quatrième se succèdent, en procédant comme les précédents et arrachant au jeune pâtre des soupirs de plaisir et du sperme qui devenait plus rare. Au cinquième, l’érection fait défaut. Mais les vampires suçaient toujours, tous y passèrent, les uns après les autres, mais les soupirs de bonheur firent place aux cris de douleur, car le dixième, furieux de trouver la place vide, suçait avec une telle frénésie, mordait le gland avec une telle rage, que sa bouche ne put obtenir que du sang ; — ainsi finit le supplice de l’épuisement, laissant le jeune homme évanoui, la tête roulant sur le côté. — On lui enlève son bandeau et on le frictionne vigoureusement, et grâce au cordial, on le ramène, une deuxième fois, à la vie. Quelques instants de repos lui sont accordés, mais bientôt la dure voix du supérieur ordonne, qu’on dispose le coupable pour l’empalement. On lui rebande les yeux et on le recouche à plat ventre sur la banquette, en ayant soin de glisser sous le ventre un billot, pour faire saillir les fesses ; les jambes sont comme précédemment pendantes et dans le plus grand écart possible et fixées au sol par des liens, les bras sont également fixés par des anneaux pour enlever toute possibilité de mouvement. Par cette position, les fesses toutes sanglantes, sont très-saillantes et on aperçoit l’anus virginal, qui est comme le point de mire de cette cible rouge. À un signal donné, tous les moines quittent leurs robes et je les vois tous, avec des membres gonflés de luxure, prêts à éclater. Le supérieur s’approche le premier, et sans préambule, il présente son énorme engin à la porte de Sodome ; il pousse, la victime crie ; il s’agite, il pénètre, il encule le pâtre jusqu’à la garde, et en trois secondes, il a inondé ce derrière sanglant de son sperme écumant. Le deuxième moine se présente et trouve le passage préparé, il s’y plonge, il s’y trémousse avec délice et crache sa semence dans le conduit du pauvre diable, qui pousse des cris déchirants et subit, sans pouvoir s’y opposer, les dix décharges, de ces dards d’une grosseur formidable. Lorsque le dixième eut déchargé, il rebande sur le champ et recommence une seconde décharge, qui fait pousser des cris à fendre l’âme, à cette pauvre victime. Lorsque le moine se releva, sa verge était couverte de sang et on aurait logé le poing dans l’anus béant du supplicié, d’où l’on voyait sortir un horrible mélange de sang, de sperme et de matières. Oserai-je vous le dire ?… cette série de spectacles plus barbares, les uns que les autres, avait eu sur moi un effet surprenant, je bandais d’une façon horrible et trois fois, de suite, je lançais dans mes doigts crispés, une lave de feu.

Si, au moins, tu avais eu mon mouchoir de dentelle, dit Sara, qui avait glissé, la haute Valenciennes du bord, entre les lèvres de sa fente et s’amusait à frotter son bouton, qui pleurait d’amour.

Annie, énervée par le récit, se tamponnait les poils avec son mouchoir d’Alençon, qui en essuyait les perles humides.

— „Vite, la grande scène, vite, Robert, ton récit nous a consumé, je veux qu’on m’encule, je veux qu’on m’épuise, et tout bas, entre ses dents, je veux qu’on me fouette.

Robert fait mettre Annie à genoux, sur le rebord de l’ottomane, fait glisser Sara, assise entre les jambes de sa sœur, la tête à la hauteur de sa fente, fait asseoir Percy sur le dossier de l’ottomane en face d’Annie.

À cette furie, il s’écrie „en avant” et pendant que sa grosse queue, pénètre cette rosette affamée, la douce langue de Sara, caresse le bouton d’amour, et la jolie verge de Percy, est happée au passage par les lèvres de velours de l’héroïne, qui n’a pas un orifice inoccupé. Chacun travaille avec rage, Robert pousse avec vigueur, Sara lèche avec un délire de volupté, enfin, au milieu des cris de jouissance, tous nos champions éclatent à la fois et des torrents de foutre inondent cette bacchante, qui se roule sur le tapis, en déchirant avec rage son mouchoir d’Alençon. Revenue de son extase lubrique, Annie veut recommencer la scène, mais en donnant à Sara, la place qu’elle occupait tout à l’heure, et en ordonnant à Percy de venir sonder avec sa pique amoureuse, l’anus presque virginal de sa chère compagne. Le groupe se replace, Robert est chargé d’abreuver Sara et Annie de la lécher. De nouveaux cris de jouissance éclatent, de nouveaux jets d’amour partent, mais, au moment où la grappe humaine se défait, soudain la porte s’ouvre avec fracas, et apparaît stupéfiée Lady Leicester. Les jeunes filles, que ce spectacle à dégrisé, cherchent leurs vêtements en rampant derrière les meubles.

Lorsque l’émotion est un peu calmée et que Lady Leicester a pu placer une parole.

„Comment, misérables pourceaux que vous êtes, c’est ainsi que vous violez les lois de l’hospitalité ? C’est ainsi, que vous passez le temps chez une honnête personne ? que vous souillez sa maison, que vous la transformez en enfer ? Vous mériteriez que j’informe, à l’instant, vos familles et que l’on vous fasse, sur le champ, enfermer dans une maison de force. Je ne veux pas attendre plus longtemps, sans vous avoir fait sentir le poids de ma colère. Ellen vite ! apportez cravache, verge, martinet, pour ensanglanter ces derrières, qui viennent d’être souillés d’une façon infâme.

Ainsi, sans s’en douter, le désir d’Annie, allait s’accomplir, et on vit bientôt les quatre derrières, fumant sous les coups redoublés de Lady Leicester et d’Ellen, qui lui prêta son vigoureux concours, et l’on put dire, une fois de plus, que le château avait vu, le triomphe de la verge.


Le second volume aura pour titre :


Le Fétichisme en amour.



Cul de lampe du livre Les vacances au château – Le fétichisme en amour
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