Lettres à Sophie Volland/56

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Lettres à Sophie Volland
Lettres à Sophie Volland, Texte établi par J. Assézat et M. TourneuxGarnierXIX (p. 32-40).


LV


À Paris, le 25 novembre 1760.


C’est, je crois, vendredi passé que je devais prendre l’émétique. Ils disaient tous que c’était le seul remède aux défaillances et aux envies de vomir dont je suis attaqué tous les matins, depuis environ deux ans. Mais j’eus la fièvre le soir, la nuit fut mauvaise, et je me trouvai si échauffé, si brûlant, quand on m’apporta le purgatif, que je vis trop d’imprudence à le prendre. Depuis j’ai vécu sobrement, j’ai pris du thé, j’ai humecté, et je guérirai, si je ne me trompe, par le seul régime. Je dîne seul ; quelque frugal que soit le repas que je fais, il est suivi d’un mal de tête, léger à la vérité, mais signe d’un estomac qui fatigue, et qui digère avec peine. Laissons là ma santé, qui se raccommodera plus aisément encore qu’elle ne s’est dérangée, pourvu surtout que la faculté ne s’en mêle pas. Or, elle ne s’en mêlera pas ; je crains ses formules.

J’allai chez Mlle Boileau, où j’espérais que l’ami Gaschon m’aurait précédé : point d’ami Gaschon. Mlle Boileau, en jupon court et en casaquin blanc, blanc si vous voulez, était chez Mme Berger. Le fils de M. de Solignac s’écrivait à la porte ; sur mon nom il sortit ; je lui demandai des nouvelles de monsieur son père, de madame sa mère ; sa mère était à la messe. Cependant Mlle Boileau descend, je la vois traverser la cour sur la pointe du pied ; je laisse M. de Solignac le fils, et je la vais trouver chez elle. Nous causâmes d’abord de vous, puis d’elle, de M. de Prisye, de moi, de Mme Le Gendre, de madame votre mère, de vos affaires, de votre absence, de votre retour. Nous y serions encore, mais Mme de Solignac arriva au milieu de notre ramage et le rendit un peu plus réservé. Je lui dis que j’aurais eu l’honneur de lui présenter mon respect plus tôt, que j’étais venu, entre deux voyages à la campagne, dans ce dessein, qu’elle n’y était pas, et que je m’y étais fait écrire par M. de Solignac ; et puis le bavardage banal commença. Je ne sais comment je m’en tirai, je lui demandai des nouvelles de madame….. et de vous surtout, si elles étaient fraîches. Elle me répondit qu’elle en avait de trois jours par madame sa mère, mais non par vous. Est-ce que vous négligeriez de lui écrire ? Elle se leva ; je lui demandai la permission de lui faire une visite ; elle me l’accorda, et elle s’en alla, appelée par les soins que demandait d’elle Mlle de Solignac attaquée d’un érysipèle.

Mlle Boileau n’était ni habillée ni emmessée, et elle dînait en ville, ce qui nous sépara promptement. Je donnai à M. Gaschon trois quarts d’heure dont Mlle Boileau ne voulait point. Je le trouvai. Oh ! combien nous dîmes de folies ! Je le quittai pour me rendre à dîner chez le Baron ; mais nous nous retrouverons, rue Pavée, Mlle Boileau et moi, après-demain. Il faut pourtant que j’aie vu Mme de Solignac chez elle avant votre retour, que l’on ne croit pas ici aussi voisin que vous l’imaginez. En vérité, je jure qu’avec ces malles descendues, ces chevaux demandés, madame votre mère vous joue.

Je dînai chez le Baron avec l’auteur de Caliste. Il n’a pas une once de chair sur le corps ; un petit nez aquilin, une tête allongée, un visage effilé, de petits yeux perçants, de longues jambes, un corps mince et fluet ; couvrez cela de plumes, ajoutez à ses maigres épaules de longues ailes, recourbez les ongles de ses pieds et de ses mains, et vous aurez un tiercelet d’épervier. Je lui fis beaucoup de compliments sur sa pièce, et ils étaient sincères. Nous nous promîmes de nous revoir. Ce sera quand il voudra ; c’est son affaire. La présence de Saurin renferma un peu les amitiés que j’aurais faites à Golardeau, je craignis d’allumer de la jalousie ; Grimm et Golardeau allèrent sur les cinq heures à la Comédie. Moi je vins ici sur les sept heures chercher une lettre de vous, que j’y trouvai ; c’est la quarante-deuxième. Morphyse sera donc toujours Morphyse, un gros écheveau brouillé de secrets et de mystères. M. Fourmont n’était pas encore hier à Paris ; car on n’aurait pas manqué de me le dire. Emballez toujours vos chiffons, mais emballez les uns après les autres ; sans cette précaution, craignez que l’impatience ne vous prenne trop violente, lorsque vous n’aurez plus rien à serrer, et que le premier pas réel ne se fera point, et que vous aurez fait le dernier pas imaginaire vers Paris.

Je suis bien aise qu’il y ait par-ci par-là, dans mes griffonnages, quelques mots que vous puissiez lire à madame votre mère, et qui vous fassent pardonner un peu l’exactitude de ce commerce ; car je crois que, sans un peu d’intérêt, elle me pardonnerait aisément une passion qui vous rendrait malheureuse.

Ce vers qui vous plaît tant, et qui me fait tourner la tête, à moi :


Peut-être que mon père y mêla quelques pleurs[1],


croyez-vous bien qu’il y a ici des gens d’un goût assez gauche pour oser l’attaquer, et à qui il a fallu que je disse : Grosses bêtes, ne voyez-vous pas comme ces pleurs excusent son père, dans le moment le plus cruel ? Et comme cette réflexion, au moment de mourir, fait honneur à cette fille ! Et puis, quel tableau que celui d’un père qui laisse tomber des larmes dans la même coupe où il verse des poisons pour sa fille ! Il n’y a rien de sacré pour la sottise, la méchanceté et l’envie ; elles portent leurs mains sacrilèges sur tout.

Depuis que je suis revenu de la campagne, il me semble que je ne sens plus si bien que je vous aime. C’est un bruit autour de moi ; ce sont des saccades : c’est un charivari qui m’arrache à moi-même. Je ne saurais plus donner d’attention aux mouvements de cœur. Il faut de la retraite, du repos, du silence aux amants. Le tumulte des grandes villes ne fatigue personne comme eux. Ils soupirent après la fin du jour ; c’est lorsque le sommeil enchaînera tous ces êtres bruyants qui les distraient et qui les importunent qu’ils se retrouveront avec leur amie.

Vous voilà donc bien fière de sa bonne humeur. Jouissez-en. Pour moi, j’en serais affligé. Je ne pourrais souffrir de devoir à la satisfaction d’une misérable petite fantaisie le prix de mon attachement, de mes soins, de ma tendresse, d’une infinité de qualités personnelles. Il est bien malheureux qu’elle n’ait pas tous les jours des casaquins estropiés à raccommoder ; vous seriez dispensée d’être vraie, douce, honnête, attentive, franche, soumise, vertueuse, désintéressée ; vous seriez chérie sans toutes ces misères-là.

C’était bien mon dessein de ne pas écrire à ce méchant et extraordinaire enfant des Délices[2] ; mais comment pourrai-je à présent m’en tirer ? Voilà-t-il pas que Damilaville et Thiriot m’ont mis dans la nécessité de lui faire passer mes observations sur Tancrède !

Le chevalier de Jaucourt. Ne craignez pas qu’il s’ennuie de moudre des articles ; Dieu le fit pour cela. Je voudrais que vous vissiez comme sa physionomie s’allonge quand on lui annonce la fin de son travail, ou plutôt la nécessité de le finir. Il a vraiment l’air désolé. Je serai quitte de mon ouvrage avant Pâques, ou je serai mort. Vous en croirez tout ce qu’il vous plaira, mais cela sera. Ce qui me prend un temps infini, ce sont les lettres que je suis forcé d’écrire à mes paresseux de collègues, pour les accélérer. Ils ont la peau si dure, que j’ai beau piquer des deux, ils n’en vont pas plus vite ; mais, sans l’attention de leur tenir sans cesse l’éperon dans le flanc, ils s’arrêteraient tout court.

Thiriot est un bon homme qui n’est ni suffisant, ni fat. Il a une mémoire étonnante, et il aurait assez d’esprit s’il savait moins. Il a tout retenu. Au lieu de dire d’après lui, il cite toujours ; ce qui fatigue et déplaît.

Je trouve que vous avez envisagé la question de la louange sous bien plus de faces que je n’ai fait. Mais vous m’avez seulement demandé pourquoi elle embarrassait. Il est vrai que vous êtes un peu baroque. Mais c’est que les autres ont eu beau se frotter contre vous, ils n’ont jamais pu émousser votre aspérité naturelle. J’en suis bien aise. J’aime mieux votre surface anguleuse et raboteuse que le poli maussade et commun de tous ces gens du monde. Au milieu de leur bourdonnement sourd et monotone, si vous jetez un mot dissonant, il frappe, et on le remarque. Tant mieux si elle n’a rien vu de votre trouble ; car je pense que sa réflexion vous troubla. Ses principes, ses principes ! Tout cela vaudrait bien la peine d’être discuté. Je trouve qu’elle se permettrait aisément la chose importante, et qu’elle se ferait un grand mérite de s’interdire l’accessoire qui n’est rien.

Non, chère amie, vous avez beau prêcher la sobriété, vous ne m’ennuierez point ; je verrai toujours l’intérêt que vous prenez à ma santé, et je ne m’en corrigerai pas davantage. Pourquoi voulez-vous que votre sermon m’ennuie ? Et puis je mange de distraction ; que faut-il que j’y fasse ? Comment parvient-on à n’être pas distrait ?

Je suis fâché que vous n’ayez pas pu parler à votre sœur de mon avis sur le philosophe. Peut-être c’est ce qu’il y a de mieux et de singulier dans ma lettre. J’insiste. Un homme aimable, qui resterait froid à côté d’une femme à prétention, finirait par en être haï. On ne sait jamais ce que feraient ceux qui cherchent à droite et à gauche des appuis à leur malhonnêteté secrète. Je hasarde cette phrase, parce que j’espère que vous ne vous rappellerez point l’endroit de votre lettre auquel elle a rapport. Mais je m’aperçois que je vous écris d’humeur, et j’en ai en effet.

Vous savez que ce pauvre La Condamine a perdu ses oreilles, à Quito, en mesurant un angle de l’équateur et du méridien, pour déterminer la figure de la terre. Il court une place vacante à l’Académie française, et on lui objecte sa surdité. Ne trouvez-vous pas cela bien cruel ? Il ne lui manquait qu’à perdre les yeux dans les sables brûlants des bords de la rivière des Amazones, et puis ils auraient dit que cet homme n’était plus bon qu’à noyer. Ces injustices me désespèrent. D’Alembert vient de faire une action qui trouve des apologistes. Vous savez que La Condamine est l’apôtre de l’inoculation en France ; eh bien ! à la rentrée publique de l’Académie des sciences, d’Alembert vient de lire un Mémoire que tous les sots doivent prendre pour un écrit contre l’inoculation, et que tous les gens d’esprit disent n’être pas pour. Je n’en sais rien. Je ne l’ai pas entendu. Je laisse là les équations, je juge du procédé.

Est-ce toujours le 4 décembre que vous partez ? Et cette lettre sera-t-elle enfin la dernière ? Votre lettre ne sera remise à Mlle Boileau qu’après-demain ; mais aussi elle lui sera remise de la main à la main. Mme d’Épinay a eu un accès de migraine dont elle a pensé périr. J’allai la voir le lendemain. Nous passâmes la soirée tête à tête. La sévérité des principes de son ami[3] se perd ; il distingue deux justices, une à l’usage des souverains. Je vois tout cela comme elle, cependant je l’excuse tant que je puis. À chaque reproche, j’ajoute en refrain : Mais il est jeune, mais il est fidèle, mais vous l’aimez, et puis elle rit. Nous en étions là lorsque Saurin entra. Comme il était réservé ! comme il était froid ! comme il était révérencieux ! et comme, un moment après, il était violent, emporté, bourru, impoli ! Il est plus clair que le jour qu’il en est tombé amoureux. Ce n’est pas là son allure ordinaire. Saurin sortit, et l’abbé Galiani entra, et avec le gentil abbé, la gaieté, l’imagination, l’esprit, la folie, la plaisanterie, et tout ce qui fait oublier les peines de la vie. Dieu sait les contes qu’il lit. À propos des faux jugements que nous portons sur le préjugé que la chose étant communément comme nous l’attendons, elle ne sera point autrement ; il disait qu’un voiturier qui menait, avec ses chevaux et sa chaise, le public, fut appelé au couvent des Bernardins pour un religieux qui avait un voyage à faire. Il propose son prix, on y tope ; il demande à voir la malle, elle était à l’ordinaire. Le lendemain, de grand matin, il arrive avec ses chevaux et sa chaise ; on lui livre la malle, il l’attache. Il ouvre la portière ; il attend que son moine vienne se placer. Il ne l’avait point vu ce moine ; il vient enfin. Imaginez un colosse en longueur, largeur et profondeur. À peine toute la place de la chaise y suffisait-elle. À l’aspect de cette masse de chair monstrueuse, le voiturier s’écrie : « Une autre fois je me ferai montrer le moine. » Tous les jours nous demandons à voir la malle, et nous oublions le moine. Une femme a les yeux charmants, la plus jolie bouche, des tétons à affoler : voilà la malle. Il nous vint à Grimm et moi, en même temps, une bonne application de ce conte. La comédienne Lepri n’aurait pas été dans le cas de s’écrier : Ah ! scellerato ! si elle se fût fait montrer le moine.

Et puis à propos de ce qu’il ne faut point faire faire son rôle à un autre, il racontait qu’un général d’ordre fit une visite à un cardinal dans un moment où, en petite veste, la tête nue et déshabillé, il s’amusait avec ses amis. Jamais visite ne lui sembla plus à contre-temps. Il en prit de l’humeur. Il fallait s’habiller décemment, ou renvoyer le général. Mais il n’était guère possible de prendre ce dernier parti. Un des amis du cardinal lui dit : « Monseigneur, laissez-moi faire. Je vais prendre vos habits, et dans un moment je vous débarrasse de ce maudit général. » Le cardinal y consentit, et voilà la toque jetée sur sa tête, et la barrette jetée sur les épaules du représentant de Son Éminence. Mais Son Éminence était grasse et replète, et son représentant était un petit homme maigre et fluet. Ajoutez que le général avait vu, par hasard, une fois ou deux Son Éminence ; aussi le premier mot dont il le salua, c’est qu’il le trouvait bien changé. « Il est vrai, lui répondit le faux cardinal ; c’est l’effet d’une maladie vénérienne qu’on n’a jamais bien pu guérir. » Et l’Éminence vraie, qui était aux aguets pour voir comment son représentant s’en tirerait, et qui entendit cette réponse, d’oublier son déshabillé indécent, et de se jeter tout au milieu du salon, et de crier au général : « Cet homme ne sait ce qu’il dit ; c’est moi qui suis Son Éminence, et qui n’ai point eu le mal qu’il me donne, mais bien la honte de vous recevoir dans l’état où vous me voyez. » J’en aurais bien un autre meilleur à vous faire, mais je n’en ai pas le temps, et puis cela ne vous amuserait peut-être pas autant écrit que cela nous amuse récité. Sans cela, je vous peindrais un archevêque contrefaisant une duchesse dans le lit de la duchesse, et se faisant donner le pot de chambre par un cardinal. Mais pour cela il faut savoir, comme l’abbé, tous les propos de l’archevêque en duchesse, tous les propos du cardinal trompé, les sonnettes tirées, et personne ne venant, les sonnettes toujours tirées et personne toujours ne venant, le besoin pressant de la duchesse, enfin l’offre officieuse du cardinal, et la manière dont il est détrompé.

Adieu, ma tendre amie ! je vous embrasse de toute mon âme. J’ai la folie de croire que cette lettre vous rencontrera à Vitry-le-François. Ah ! c’est bien une folie ! Madame se porte assez bien, Angélique à merveille, moi couci couci. La chère sœur m’a enfin répondu ; je mens, car sa réponse est adressée à madame. Le saint prêtre n’a pas encore fait tout le mal qu’il a à faire, mais je vois qu’il est en bon train. Ce tempérament, qu’on a imaginé pour ne le point offenser, montre toute la faiblesse qu’on aura s’il insiste, et il insistera. Si les choses en viennent à un certain point, je vais en province, je vends mon patrimoine, et j’oublie des gens qui ne méritent pas un frère tel que moi. Les oublier ! je ne sais ce que je dis, je ne le saurais jamais ; c’est comme si j’avais à me plaindre de vous, et que je disse dans un moment de dépit : Voilà qui est fait, je ne l’aimerai plus.

J’ai reçu, ce matin, la visite de M. de Buffon. J’irai un de ces soirs passer quelques heures avec lui. J’aime les hommes qui ont une grande confiance en leurs talents. Il est directeur de l’Académie française, et, en cette qualité, chargé de trois ou quatre discours de réception ; c’est une cruelle corvée. Que dire d’un M. de Limoges[4] ? Que dire d’un M. Watelet[5] ? Que dire des morts et des vivants ? Cependant il n’est pas permis de les offenser par le mépris ; il faudra donc qu’il les loue, et il disait : « Eh bien ! je les louerai, je les louerai bien, et l’on m’applaudira. Est-ce que l’homme éloquent trouve quelque sujet stérile ? Est-ce qu’il y a quelque chose dont il ne sache pas parler ? » C’est bien par désintéressement que je loue cette confiance : car je ne l’ai point. Tout m’effraie au premier coup d’œil, et il faut que je sois de cent coudées au-dessus d’une besogne, quand je ne la trouve pas de cent pieds au-dessus de moi.

Adieu, ma tendre amie, quand est-ce que je vous embrasserai vraiment ? Sera-ce demain, après, ou après ? Cela me fera bien autant de plaisir qu’à vous : car votre absence a bien été pour moi aussi longue que la mienne pour vous. Tenez, la première fois qu’on nous séparera, prenons le parti de ne nous plus aimer.



  1. Caliste, acte v.
  2. Voltaire. La lettre que Diderot lui écrivit est du 28 novembre 1760 ; on la trouvera dans la Correspondance générale.
  3. Grimm.
  4. M. de Coetlosquet, ancien évêque de Limoges, dont l’élection était assurée, eut la délicatesse de se retirer pour faire place à La Condamine, qui fut en effet élu en remplacement de Vauréal. Buffon reçut La Condamine le 21 janvier 1761. Sa courte réponse est fort remarquable. M. de Coetlosquet fut bientôt récompensé de son bon procédé. Il fut élu à la place de l’abbé Sallier ; mais comme il ne fut reçu que le 9 avril 1761, Buffon, ayant alors quitté ses fonctions de directeur, ne prononça pas la réponse qu’il avait préparée lors de la première candidature de M. de Coetlosquet et qu’un peu plus tard il eût trouvé l’occasion d’utiliser. On peut la lire dans ses Œuvres. (T.)
  5. Watelet, élu à la place de Mirabaud, fut en effet reçu par Buffon, le 19 janvier 1761. La réponse de ce dernier se trouve également dans ses Œuvres. [T.)