Lettres à la princesse/Lettre025

Lettres à la princesse, Texte établi par Jules Troubat, Michel Lévy frères, éditeurs, 1873 (p. 34-35).

collectionLettre XXVCharles Augustin Sainte-BeuveMichel Lévy frères, éditeurs1873ParisVLettre XXVSainte-Beuve - Lettres à la princesse.djvuSainte-Beuve - Lettres à la princesse.djvu/134-35

XXV

Ce 12 janvier, lundi.

Princesse,

Quoi ! encore ? Maintenant vous gâtez les miens, mes bonnes petites gens. Ils sont trop heureux et reconnaissants de ces beaux présents pour que je ne me joigne pas à eux : Marie, qui n’a pas eu l’honneur de vous voir hier, a hâte de vous remercier. J’étais allé à ma boutique corriger mes épreuves. Mais oui, certainement, j’y serai aujourd’hui et demain mardi, et mercredi j’y serai encore, et puis samedi.

Et demain, Princesse, je compte aller à la grande réception !

Daignez agréer l’expression de mes sentiments de respect et d’attachement.

Allons ! le bon archevêque est nommé^[1]. Tout ne va pas nécessairement au plus mal.

↑ M. Darboy, promu à l’archevêché de Paris le 10 janvier 1863. — L’épithète de bon, en cette circonstance, n’a pas besoin de commentaires. Par tout ce qui vient d’être dit précédemment au sujet de la question romaine, on s’explique assez cette exclamation de joie et de félicitation.

[1] M. Darboy, promu à l’archevêché de Paris le 10 janvier 1863. — L’épithète de bon, en cette circonstance, n’a pas besoin de commentaires. Par tout ce qui vient d’être dit précédemment au sujet de la question romaine, on s’explique assez cette exclamation de joie et de félicitation.

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