Lettres à la princesse/Lettre163
CLXIII
Je suis reconnaissant de votre bonne pensée. Je n’arriverai, je le pense, qu’après le premier acte ; si je tardais, je ne voudrais pas que la place restât vide, et je trouverais bien moyen de me loger derrière dans cette belle loge que je connais. Je désire bien un grand succès pour ce talent si franc et si naturel, d’une verve entraînante et chaude[1].
Me permettrez-vous, Princesse, au milieu de tous ces soins, entre la représentation de ce soir et celle de demain[2], de rappeler à Votre Altesse la situation exacte de sa protégée au Conservatoire, Mlle Marie G…, qui n’est encore que sur le seuil et qui n’y a qu’un pied ? — Il y aura encore un petit effort à faire auprès de M. Auber.
À ce soir. Je vous prie d’agréer, Princesse, l’assurance de mon respectueux et tendre attachement.