Lettres à la princesse/Lettre207

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Lettres à la princesse, Texte établi par Jules TroubatMichel Lévy frères, éditeurs (p. 281).


CCVII

Ce 17 mai.
Princesse,

Je savoure d’avance l’odorant présent d’ananas. C’est me gâter vraiment !

Je suis tout à fait mieux et comme auparavant, — de plus, avec la sécurité, — Ricord étant guéri et Phillips m’ayant prouve toute son habileté. Je ne suis plus, en un mot, qu’un infirme et un invalide, non un malade. La joie se loge où elle peut.

C’est bien que Feuillet soit à Fontainebleau : c’est une résidence de roi. On dit que son roman[1] dans la Revue est bien.

Je suis tout à vous, Princesse, du fond du cœur et avec un tendre et inviolable attachement. 46.

  1. Monsieur de Camors.