Lettres d’Augusta Holmès à Camille Saint-Saëns/Lettre du 23 Novembre 1902
Apparence
Dimanche 23 Nov. 1902
Bravo, cher ami, et merci ! J’ai entendu des vers superbes que j’ai applaudis avec fureur. Vous seriez coupable de ne pas maintenant acquérir l’unité absolue en vous servant de ces douze cordes de la grande Lyre que vous tenez si bien, car c’est son âme que l’on montre en mettant ses pensées en paroles, et votre âme est trop belle pour que vous ayez le droit de la cacher.
Ne m’oubliez pas pour la Princesse Jaune et Andromaque (à moins que pour cette dernière Sarah ne me donne deux places).
Au revoir !
Votre amie dévouée
Augusta Holmès