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Lettres de Pline le Jeune/Tome premier/Panckoucke 1826/I. À Septicius

La bibliothèque libre.
Traduction par Louis de Sacy revue et corrigée par Jules Pierrot.
éditeur Panckoucke (p. 3).
I.
Pline à son cher Septicius[1] salut.

Vous m’avez souvent pressé de rassembler et de donner au public les lettres que je pouvais avoir écrites avec quelque soin. Je les ai recueillies, sans m’arrêter aux dates ; car je ne prétends pas composer une histoire : je les ai placées dans l’ordre même où elles se sont trouvées sous ma main. Je souhaite que nous ne nous repentions, ni vous de votre conseil, ni moi de ma condescendance : j’en serais alors plus attentif à rechercher les lettres qui m’ont échappé, et à conserver désormais celles que je puis avoir occasion d’écrire. Adieu.


  1. Septicius. C. Septicius Clarus, son frère Erucius Clarus, et son neveu Sextus Erucius avaient un égal attachement pour Pline (Voyez 1. ii, 9). On croit que ce Septicius est celui qu’Adrien créa préfet du prétoire, et qu’il dépouilla bientôt après de cette dignité.