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Lettres de Pline le Jeune/Tome premier/Panckoucke 1826/XXI. À Paternus

La bibliothèque libre.
Traduction par Louis de Sacy revue et corrigée par Jules Pierrot.
éditeur Panckoucke (p. 73).
XXI.
Pline à Paternus.

Je ne me fie pas moins à vos yeux qu’à votre discernement. Non que je vous croie fort habile (car il ne faut pas vous donner de vanité) ; mais je crois que vous l’êtes autant que moi ; c’est encore beaucoup dire. Raillerie à part, les esclaves que vous m’avez fait acheter me paraissent d’assez bonne mine. Reste à savoir s’ils sont de bonnes mœurs ; et, sur ce point, il vaut mieux s’en rapporter à leur réputation qu’à leur physionomie. Adieu.