Mémoires d’outre-tombe/Appendice/Tome 6/7
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VII
LES DERNIÈRES ANNÉES DE CHATEAUBRIAND[1].
Le 16 novembre 1841, au lever du jour, Chateaubriand traçait les dernières lignes des Mémoires d’Outre-Tombe :
Il venait d’entrer dans sa soixante-quatorzième année et il lui restait encore sept ans à vivre.
Au lendemain de la révolution de Juillet, en avril 1831, il avait dit dans l’Avant-Propos de ses Études Historiques :
Ses dernières années vont nous le montrer conséquent avec lui-même jusqu’à la fin.
Dans les premiers jours d’octobre 1843, il reçut du comte de Chambord une lettre, datée de Magdebourg, le 30 septembre, et qui se terminait ainsi :
Malade, presque paralysé par la goutte, le vieillard fut ému, jusqu’aux larmes, par l’invitation du jeune prince :
Il partit pour l’Angleterre le 22 novembre. Le prince ne devait arriver à Londres que huit jours plus tard, le 29. Le 30, un grand nombre de royalistes français, ayant à leur tête le duc Jacques de Fitz-James, se rendirent chez Chateaubriand pour lui offrir leurs hommages et le remercier d’être venu. Soudain la porte s’ouvre et le comte de Chambord paraît, accompagné de Berryer et du duc de Valmy :
Cette scène remua profondément Chateaubriand. Le jour même il écrit à Mme Récamier :
Le comte de Chambord lui avait fait réserver un appartement dans son propre hôtel, à Belgrave-Square. Chaque matin, Chateaubriand voyait le petit-fils de Louis XIV entrer dans sa chambre, s’asseoir familièrement sur son lit, s’entretenir longuement avec lui des intérêts, des libertés, de l’avenir de la France. Dans la journée, le prince venait le prendre pour l’emmener dans sa voiture, afin de ne perdre presque aucune heure de son séjour.
Quand Chateaubriand fut à la veille de partir, Henri de France lui adressa la lettre suivante :
Chateaubriand répondit au comte de Chambord :
De retour à Paris, Chateaubriand mit la dernière main à l’ouvrage qui devait clore sa carrière littéraire, la Vie de Rancé. Il ajouta au manuscrit, sur son pèlerinage à Belgrave-Square, des pages dignes de son talent, presque égales aux plus belles pages des Mémoires. Après une description du château de Chambord, dans le voisinage duquel l’abbé de Rancé possédait un prieuré, la pensée du grand écrivain se reporte vers le prince qu’il vient de visiter à Londres, et il continue en ces termes :
La Vie de Rancé parut au mois de mai 1844. Chateaubriand avait dédié son livre à la mémoire de l’abbé Seguin, vieux prêtre, son directeur, mort l’année précédente à l’âge de quatre-vingt-quinze ans : « C’est pour obéir aux ordres du directeur de ma vie que j’ai écrit l’histoire de l’abbé de Rancé. »
L’ouvrage venait à peine de paraître quand le duc d’Angoulême mourut à Goritz, le 3 juin 1844. L’auteur du Congrès de Vérone écrivit, à cette occasion, la lettre suivante, adressée à M. le vicomte de Baulny :
Au printemps de 1845, Chateaubriand voulut revoir une dernière fois son jeune roi. Il se rendit donc à Venise à la fin de mai et passa quelques jours auprès du comte de Chambord. En le voyant partir dans l’état de faiblesse où le réduisaient les infirmités, ses amis de Paris s’étaient fort inquiétés du voyage. Il le supporta beaucoup mieux qu’on ne l’avait espéré. Le prince le décida à prolonger un peu son séjour.
Si les fêtes de l’exil sont rares, la famille royale de France en connut cependant quelques-unes. Le 11 novembre 1845 on célébra, à Froshdorf, le mariage de S. A. R. Mademoiselle avec M. le prince héréditaire de Lucques, comme elle de race royale, comme elle issu de la Maison de Bourbon. C’était cette princesse Louise, sœur du duc de Bordeaux, que Chateaubriand avait vue à Prague au mois de mai 1833[4], et dont il avait alors tracé ce portrait :
À la première annonce du mariage, les royalistes bretons décidèrent d’offrir à la princesse un cadeau, produit de l’industrie locale. Ils prièrent Chateaubriand de le porter à Froshdorf et de le remettre en leur nom. « Je dois, dit-il à leur délégué, M. Thibault de la Guichardière, je dois une visite de noces à Louise de France ; je serai charmé de lui offrir un beau tissu de notre Bretagne. »
Il écrivait à ce sujet, le 9 septembre 1845, à sa sœur, la comtesse de Marigny, qui demeurait à Dinan :
Le 15 du même mois, nouvelle lettre à sa sœur :
Peu de temps avant sa mort, Chateaubriand tint à donner à Henri de France un dernier témoignage de sa fidélité. Par une disposition à part son testament, disposition particulière recommandée à sa famille, et dont un double fut remis au comte de Chambord, il donna à ce dernier le petit nombre de ses livres de choix, quelques-uns annotés, ceux qu’il relisait, disait-il, afin de servir aux loisirs et à l’instruction du prince.
Jusqu’à la fin donc, selon la très juste expression de M. Charles de Lacombe, « la flamme royaliste, entretenue par l’honneur, ne cessa de veiller, sous un apparent scepticisme, dans ce cœur désabusé[5]. »
Et, de même, le chrétien resta fidèle. On a écrit récemment tout un volume sur la Sincérité religieuse de Chateaubriand[6]. C’était peut-être un beau sujet de thèse ; il me semble bien pourtant que la démonstration n’avait pas besoin d’être faite ; on ne démontre pas l’évidence. Je n’ai du reste à parler ici que des dernières années de l’auteur du Génie du Christianisme, de celles qui vont de 1841 à 1848.
Dans une lettre à son ami Hyde de Neuville, du 14 juin 1841, Chateaubriand écrit :
Au mois de mars 1842, parlant de la mort récente de Théodore Jouffroy[8], un des professeurs du collège royal de Marseille, M. Lafaye, dit à ses élèves : « Jouffroy, le sceptique, a appelé un confesseur, et personne ne peut nommer celui de l’auteur du Génie du Christianisme. » Ces paroles firent quelque bruit, et M. Lafaye, craignant d’être destitué, supplia le baron de Flotte, ami et coreligionnaire de Chateaubriand, d’écrire à ce dernier, pour qu’il intercédât en sa faveur auprès du ministre de l’Instruction publique, M. Villemain. Chateaubriand répondit :
Il observait rigoureusement les lois de l’Église sur l’abstinence et le jeûne, allant même souvent, dans la pratique, au delà de ce que lui permettait sa santé. D’une lettre que Victor de Laprade m’écrivait, le 12 août 1870, j’extrais ce qui suit :
Dans ses conversations, comme dans ses lettres, Victor de Laprade aimait à faire revivre devant moi ces jours évanouis, ces figures éteintes. Il me redisait la ponctuelle régularité de M. de Chateaubriand. Le grand écrivain arrivait tous les jours chez Mme Récamier à deux heures et demie ; ils prenaient le thé ensemble, et passaient une heure à causer en tête à tête. À ce moment, la porte s’ouvrait aux visites ; le bon Ballanche venait le premier ; puis un flot plus ou moins nombreux, plus ou moins varié, plus ou moins animé d’allants, de venants, au milieu desquels se retrouvait le groupe des personnes accoutumées à se voir chaque jour, et, comme le disait Ballanche, à graviter vers le centre de l’Abbaye-au-Bois[10].
Tandis que l’auteur d’Antigone et d’Orphée, animé, souriant, jetait souvent la note gaie au milieu des conversations les plus graves et essayait même, parfois, d’aiguiser le calembour, l’auteur de René assistait d’ordinaire aux visites jusqu’à six heures, mais dans un silence presque absolu. Assis à l’un des angles de la cheminée, en face de Mme Récamier, il se tenait appuyé sur sa canne, écoutant tout avec intérêt, répondant quelquefois par une question ironique et découragée.
Parce qu’il a parlé, en maint endroit de ses Mémoires, de la force du courant démocratique, on s’est cru autorisé à faire de lui un transfuge du royalisme, saluant, dans le triomphe de la démocratie, la réalisation de ses suprêmes espérances. C’est tout justement le contraire de la vérité. Que la France allât à la démocratie, il le voyait, il le criait bien haut ; mais, loin de se réjouir de cette révolution nouvelle, de la considérer comme un progrès pour l’humanité, un bonheur pour la France, il voyait dans la démocratie le pire des gouvernements, omnium deterrimum, suivant la forte expression de Bellarmin. Un jour, à l’Abbaye-au-Bois, Laprade qui, en ce temps-là, était un naïf, crut pouvoir confesser devant le grand poète sa foi juvénile dans l’avenir de la démocratie, d’une démocratie chrétienne qui accomplirait toutes les promesses du divin législateur. Chateaubriand accueillit avec son sourire mélancolique ces enthousiastes confidences ; puis, après avoir dit qu’il tenait pour prochaine la chute du trône de Juillet, pour inévitable l’avènement de la démocratie, il se mit à esquisser à grands traits cette société future, fille d’une démocratie sans religion et sans idéal. À mesure qu’il parlait, le chantre de Psyché voyait s’évanouir ses belles chimères. Sa nouvelle Jérusalem tant rêvée s’écroulait au bruit de cette grande parole, comme au son de la trompette les murailles de Jéricho. À la place de la terre promise, une arène tumultueuse, ensanglantée par la lutte des convoitises et des appétits ; et au plus lointain de l’horizon, au terme du voyage, le repos dans la stupidité d’une demi-barbarie, de vastes pâturages où des troupeaux humains broutaient une herbe épaisse, le front bas et sans jamais regarder le ciel[11].
Sur les périls et les hontes que préparait à la France le régime démocratique, il avait, en toute rencontre, les paroles les plus énergiques et les plus méprisantes. M. de Marcellus raconte qu’en 1844, un jour qu’ils faisaient quelques pas ensemble dans son jardin de la rue du Bac, Chateaubriand lui dit : « Le fleuve de la monarchie s’est perdu dans le sang à la fin du siècle dernier. Entraînés par les courants de la démocratie, à peine avons-nous fait quelques haltes sur la boue des écueils. Mais le torrent nous submerge et c’en est fait en France de la vraie liberté politique et de la dignité de l’homme[12]. »
Le 16 août 1846, comme il faisait une promenade au Champ de Mars, en voulant descendre de voiture, le pied lui manqua, et il se cassa la clavicule. Cet accident marqua pour lui un nouveau degré de décadence physique ; à partir de cette époque, il ne marcha plus. Lorsqu’il venait à l’Abbaye-au-Bois, son valet de chambre et celui de Mme Récamier le portaient de sa voiture jusqu’au seuil du salon ; on le plaçait alors sur un fauteuil que l’on roulait jusqu’à l’angle de la cheminée. Ceci se passait en présence de la seule Mme Récamier, et les visiteurs qu’on admettait après le thé trouvaient M. de Chateaubriand tout établi ; mais, pour le départ, il fallait qu’il s’opérât devant les étrangers présents. Vainement ils semblaient ne s’apercevoir de rien ; ce n’en était pas moins pour le vieillard une cruelle souffrance de laisser voir ses infirmités[13].
L’heure était proche maintenant où la mort allait fermer ce salon de l’Abbaye-au-Bois, sur lequel descendaient déjà les ombres du soir :
C’est Mme de Chateaubriand qui fut atteinte la première. Elle s’endormit doucement dans le Seigneur le 9 février 1847 ; Ballanche suivit : le 12 juin 1847, il s’éteignit avec le calme d’un sage et la résignation d’un saint, doux envers la mort comme il l’avait été envers la vie. Mme Récamier, qui n’avait pas quitté son chevet d’agonie, acheva, par les larmes qu’elle y versa, de compromettre sa vue de plus en plus affaiblie. Elle était menacée d’une cécité complète ; c’est à ce moment que Chateaubriand lui offrit de consacrer son amitié en partageant son nom. Elle refusa cet honneur, par suite des plus nobles et des plus délicats scrupules.
Il devait la précéder dans la tombe[14]. Au mois de juin 1848, à l’heure même où le canon de la guerre civile tonnait dans les rues de la capitale, il s’alita pour ne plus se relever. Le dimanche 2 juillet, on lui donna les derniers sacrements. Il reçut le viatique, « non seulement avec sa pleine et parfaite connaissance, mais encore avec un profond sentiment de foi et d’humilité[15]. »
Le lendemain, il dicta à son neveu les lignes que voici :
Quand cette déclaration fut écrite, le malade se la fit répéter ; puis, il voulut la lire lui-même de ses yeux, et alors, tranquille, l’âme en paix, l’auteur du Génie du Christianisme attendit l’heure de paraître devant Dieu. Il rendit le dernier soupir le mardi 4 juillet. Quatre personnes seulement étaient présentes : son directeur, l’abbé Deguerry, curé de Saint-Eustache, son neveu, une sœur de charité et Mme Récamier[17].
Dans une lettre au Journal des Débats, l’abbé Deguerry — le futur martyr de la Commune — raconta en ces termes les derniers moments du grand écrivain :
Le comte de Chambord écrivit, à l’occasion de cette mort, la lettre suivante :
Le samedi 8 juillet, un service funèbre fut célébré dans l’église des Missions-Étrangères, située rue du Bac, tout près de la maison mortuaire ; le corps fut ensuite descendu dans les caveaux de la chapelle, pour être, de là, transporté à Saint-Malo. Le 18 juillet, dans cette dernière ville, eurent lieu les obsèques solennelles. La messe fut célébrée par le curé de Combourg. À l’élévation, par une inspiration touchante, la musique fit entendre la mélodie sur laquelle Chateaubriand a composé ces paroles si connues :
Combien j’ai douce souvenance
Du joli lieu de ma naissance !
Après la messe, le cortège s’achemina entre les remparts et la mer vers l’ilôt du Grand-Bé. Deux longues files de prêtres en surplis serpentaient sur la grève. Les bannières des gardes nationales venues des diverses villes de la Bretagne flottaient aux vents ; les casques resplendissaient au soleil. Le canon tonnait par intervalles. Une foule innombrable couvrait les remparts de Saint-Malo, qui s’élèvent si formidables au-dessus des rochers à pic et de la mer. Tous les récifs, tous les écueils étaient chargés de figures humaines, des barques pavoisées de deuil étaient encombrées de spectateurs. Au pied du Grand-Bé, le cercueil fut enlevé par des marins et porté au sommet à travers un coup de vent qui ressemblait à une tempête, suprême caresse de l’Océan à celui qui avait tant aimé le bruit des flots et des vents. Puis soudain il se fit un grand calme, et le cercueil fut pieusement déposé dans le roc qui doit le garder à jamais. Les suprêmes prières de l’Église furent récitées par le curé de Saint-Malo et l’eau bénite fut répandue sur la bière…
La Bretagne et la Religion avaient fait à l’auteur du Génie du Christianisme de magnifiques funérailles. Depuis un demi-siècle, il dort, au bord des vagues, dans son sépulcre de granit, sous une pierre entourée d’une petite grille gothique en fer et surmontée d’une croix. Du reste, point d’inscription, ni nom, ni date. Il l’avait ainsi demandé, dans sa lettre de 1831 au maire de Saint-Malo : « La croix, écrivait-il, dira que l’homme reposant à ses pieds était un chrétien ; cela suffira à ma mémoire. »
Je ne terminerai pas cet Appendice, sans adresser mes remerciements aux personnes qui ont bien voulu faciliter mes recherches et me prêter leur utile concours : M. Frédéric Saulnier, conseiller à la Cour d’appel de Rennes ; M. l’abbé Pâris-Jallobert ; M. René Kerviler, ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées à Saint-Nazaire-sur-Loire ; le R. P. V. Delaporte ; M. René de Kerallain, à Quimper ; M. F. de Bernhardt, à Londres ; M. le baron Alberto Lumbroso, à Rome. Que tous veuillent bien trouver ici l’expression de ma vive gratitude. Mais je dois des remerciements tout particuliers à M. l’abbé G. Pailhès, archiprêtre de la basilique de Saint-Seurin, à Bordeaux, l’homme de France qui connaît le mieux Chateaubriand et ses entours, l’auteur de ces remarquables ouvrages : Madame de Chateaubriand, d’après ses Mémoires et sa Correspondance (1887), — Madame de Chateaubriand, Lettres inédites à M. Clausel de Coussergues (1888) ; — Chateaubriand, sa femme et ses amis (1896) ; — Du nouveau sur Joubert (1900). Sans l’aide fraternelle, sans les communications, aussi précieuses que désintéressés, de M. Pailhès, il ne m’eût pas été possible de mener à bien ce travail, pour lequel il ne me reste plus qu’à réclamer l’indulgence du lecteur.
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- ↑ Ci-dessus, page 480
- ↑ M. de La Boüétardais. — Voir, au tome II des Mémoires, pages 109 et 122 (Livre VIII de la Première Partie).
- ↑ Le comte Louis de Chateaubriand.
- ↑ La princesse Louise-Marie-Thérèse de Bourbon et d’Artois, fille du duc et de la duchesse de Berry, était née le 19 septembre 1819. Elle était donc, en 1833, dans sa quatorzième année.
- ↑ Vie de Berryer, tome II, page 401.
- ↑ Un volume in-8o ; par l’abbé Georges Bertrin, docteur-ès-lettres, professeur à l’Institut catholique de Paris, 1899.
- ↑ Mémoires et Souvenirs du baron Hyde de Neuville, t. III, p. 579.
- ↑ Théodore Jouffroy est mort le 1er mars 1842.
- ↑ Femme de M. Jules de Mohl, célèbre orientaliste, professeur de persan au Collège de France et membre de l’Institut. On lit au tome II, p. 564, des Souvenirs et Correspondance de Mme Récamier : « Une Anglaise aimable, spirituelle, bonne, Mme Mohl, logeait à l’étage supérieur, dans la même maison et dans le même escalier que M. de Chateaubriand. »
- ↑ Mme Lenormant, Souvenirs et Correspondance tirés des papiers de Mme Récamier, t. II, p. 543.
- ↑ Académie de Lyon. Concours pour l’éloge de Mme Récamier. Article de Victor de Laprade, Revue de Lyon, 1849, t. I, p. 65.
- ↑ Chateaubriand et son temps, p. 290.
- ↑ Souvenirs et Correspondance de Mme Récamier, t. II, p. 554.
- ↑ Mme Récamier mourut le 11 mai 1849.
- ↑ Souvenirs et Correspondance de Mme Récamier, t. II, p. 563.
- ↑ Cette pièce a été communiquée par le signataire au R. P. Ponlevoy, qui l’a reproduite dans la Vie du R. P. de Ravignan, t. I, p. 421.
- ↑ On a dit — et Villemain a répété, dans son volume sur Chateaubriand, — que Béranger était présent à ce dernier moment. C’est une erreur.
- ↑ Journal des Débats du 5 juillet 1848.