Marghier/CHANT PREMIER

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Marghier
CHANT PREMIER
Cycle lithuanien
Traduction par Karol Przezdziecki (1818—1883).
(2p. 39-59).
CHANT PREMIER


I

Les siècles glorieux de l’antique patrie
Ont passé, comme un rêve, ou comme une féerie,
Avec ses grands héros et ses divinités,
Aux actes merveilleux, par les bardes chantés.
Leur vestige apparaît dans quelques vieux grimoire
Ou sur les monuments, construits à leur mémoire,
Dans la cité des morts, où dorment nos aïeux
Qu’évoque de la tombe un souvenir pieux,
Quand penché gravement sur l’urne funéraire,
Le poëte refait l’histoire légendaire.
Il rend vie et lumière aux ombres du vieux temps,
Aux guerriers fabuleux, sauvages et puissants,

Comme est l’âpre nature en ma Lithuanie,
Au milieu des grands bois, purs, comme son génie,
Pareils, dans leur tristesse, à la douce chanson
Que le pauvre ouvrier fredonne à la moisson.

II

Kieystut, régnait alors sur sa terre bénie[1],
Au temps du grand Olghierd, duc de Lithuanie,
Conquérant redouté des Slaves, des Germains,
Qu’il soumit par la force à ses droits souverains,
Des Karpathes au sud, jusqu’à la mer Baltique,
Ravageant le pays de l’ordre teutonique,
Fondant partout des fiefs pour ses sujets loyaux,
Partageant la contrée entre ses grands vassaux.
Il établit ainsi, non loin de la frontière,
Un de ses chefs, Marghier, porteur de sa bannière,
Comme prince et seigneur dans le bourg de Poullen,

Dominant la vallée où coule le Niémen,
Un château fort, construit à deux jours de distance
De la ville Troki, lieu de sa résidence.
Marghier et ses guerriers, dans leur position,
Surveillaient des Teutons la moindre incursion,
Prêts à tomber dessus, du haut de la montagne,
S’ils osaient dévaster et piller la campagne.

III

Les champs, le long du fleuve, étalaient leurs beaux blés,
Où pavots et bluets fleurissaient isolés.
Les chevaliers croisés, avec leur bande armée,
Envahirent soudain la contrée alarmée,
Employant à leur aide et la flamme et le fer.
Les habitants en masse, aux ordres de Marghier,
Fondirent sur la troupe avide et meurtrière
Assommant les Teutons de leurs marteaux de pierre.
Après un long combat, l’ennemi dut enfin,
Cédant à leur élan, repasser la frontière,

Décimé par la mort, mais chargé de butin.
Le pays, délivré du terrible adversaire,
Présentait à la vue un spectacle écœurant
Sous la cendre et le sang de chair fraîche, attirant
Les corbeaux et les loups, accourus au carnage,
Pour disputer les corps aux chiens du voisinage.
Les Lithuaniens, en leurs tissus de lin,
Couchés près des Teutons, à l’armure brillante,
Le guerrier à cheval, mort près du fantassin,
Jonchaient le sol, sanglants et la bouche écumante.

IV

Un jeune homme blessé, couché sous un sapin,
Respirait avec peine et demandait a boire,
En allemand. Sa voix douce, au son argentin,
Ne pouvait attendrir le vainqueur dans sa gloire,
Bien qu’en Lithuanie on s’émeuve aisément,
A l’aspect du malheur qui foudroie. Au moment,
Où l’on allait trancher les jours du pauvre page,

Le vaillant chef Marghier, connu pour son courage,
Dont la force est pareille à celle des Titans,
Et la stature égale aux chênes chargés d’ans,
Le maître de Poullen et de la seigneurie,
Ecarte de sa main le glaive meurtrier,
Prêt à donner la mort, et, conservant la vie
A l’ennemi blessé, le garda prisonnier,
Dans le but infernal d’assouvir sa vengeance,
Sacrifiant aux dieux une humaine existence,
Un des maudits Teutons qu’il avait en horreur,
Bien qu’il fût généreux, sans reproche et sans peur.

V

Grand de taille, imposant, de royale origine,
L’aigrette à son bonnet, en martre zibeline,
Servait de point de mire aux Lithuaniens,
Pleins d’amour pour leur chef, sauvages et païens.
«Cessez l’œuvre de mort, soldats! Trêve au carnage!
Le glaive a fait déjà bien assez de ravage»

Cria-t-il d’une voix, pareille, en ses accents,
A celle du lion dans ses rugissements.
«Massacrer des blessés, ce n’est pas votre office;
Je garde celui-ci pour un saint sacrifice,
Offert au grand Perkoune, au dieu fort et puissant
Qui commande à la foudre et lance le tonnerre,
En hommage d’un peuple au cœur reconnaissant,
Pour sa protection et son aide à la guerre.
Oui, le sang du Teuton coulera sur l’autel,
En souvenir du jour, où l’ennemi cruel,
Accouru pour piller et ravager nos terres,
A dû fuir, laissant morts ses nombreux vils sicaires.
Menez-le prisonnier à la tour du château;
Gardez-le dans les fers pour le sanglant couteau.»

VI

Deux soldats, à son ordre, enlèvent de la terre
Le jeune et beau guerrier, couché dans la poussière,
Arrachent le manteau blanc, orné de la croix

Du chevalier croisé, disant d’un air narquois:
«Le page efféminé, d’élegante tournure,
Pourra-t-il aux liens survivre à sa blessure?
Attendre au pain à l’eau, calme, le jour prochain,
Où le couteau sacré lui percera le sein?!»
— «Allons donc, dit un autre: un Teuton jeune même
A des muscles d’acier sous son rose épiderme,
Et saura, pour s’enfuir, trouver un bon moyen.
Enlevons-lui du cou cet appareil chrétien
De médailles, de croix et d’autres amulettes
Qui servent à leurs dieux d’asile en leurs cachettes.»
Et sa main sacrilège allait prendre au Teuton
Une image, présent du pape d’Avignon[2],
Quand Marghier le retint de son regard sévère
Qui fit pâlir de peur le bourru militaire :
«Surveillez, dit le chef, mais sans le maltraiter,
L’ennemi désarmé... N’osez pas l’insulter...»

VII

De retour au château l’on plaça la victime
Dans une sombre tour, surplombant un abîme,
Construite en madriers, dont la charpente en bois
S’élevait dans l’azur et dominait les toits.
Au dessous, des conduits souterrains, dans la roche,
Se prolongeaient au loin, creusés à coups de pioche,
Mystérieux couloirs, de Marghier seul connus,
Et qui joignaient le fort aux hameaux répandus
Dans les bois, sur le fleuve; une sûre retraite,
Ménagée avec art, en cas d’une défaite.
Perkoune! O Dieu vengeur des Lithuaniens!
Qui reçois, comme encens, le sang frais des chrétiens,
Prête à ton peuple aimé ta force et ta rigueur,
Pour qu’il soit moins sensible aux larmes, dans son cœur,
Et ne se laisse pas attendrir à la vue
D’une victime aux fers qui doit être abattue,
En sanglant sacrifice... Ennemi des croisés,

Le vaillant chef Marghier, les ayant écrasés
Et commandé l’offrande humaine expiatoire,
Oubliait sa colère ainsi que sa victoire,
Et sentait à présent son grand cœur oppressé,
En pensant à la mort du prisonnier blessé.

VIII

L’esprit rêveur, il entre ému dans la cellule
Du jeune croisé, pris de fièvre qui le brûle,
Et ne pouvant bouger, rivé dans ses liens:
«Oui, je le plains, dit-il, et ses parents chrétiens,
Surtout sa pauvre mère, en proie à la tristesse
De voir mourir ainsi son fils dans sa jeunesse.
Le ciel est juste et c’est la loi du talion:
On garde aux fers la fleur de notre nation,
Tant de braves guerriers, réduits en esclavage,
A Malborg, à Riga. Leurs enfants en bas âge,
Et leurs femmes en pleurs réclament à grands cris
Les pauvres prisonniers, enlevés au pays.

Et comment définir le désespoir des mères
Dont les fils ont péri, victimes de ces guerres?»
Bien que Marghier, parlant en lithuanien;
S’adressât à lui-même, avec la certitude
De n’être pas compris du prisonnier prussien,
Proche voisin, le page, en ayant l’habitude,
Lui répondit ainsi, dans son idiome alors:
«Vous devez la victoire à vos vaillants efforts.
En vainqueur généreux de votre adversaire
Désarmé, vous aurez pitié de moi, j’espère,
Sans vouloir m’exposer à de cruels tourments,
M’immolant à vos dieux. Le mien voit mes serments
Je le prends à témoin de ma reconnaissance,
Acquise pour toujours, grâce à votre clémence...
Je vous parle en chrétien qui brave le trépas,
Sans phrase, ouvertement, comme il sied aux soldats.»

IX

Marghier, guerrier prudent, savait d’expérience,
Que les Teutons, connus pour leur mauvaise foi,
Ne pouvaient inspirer aucune confiance ;
Il écoutait pourtant l’ennemi de sa loi
Et du culte païen, certe avec bienveillance,
Soit que le prisonnier obtînt son indulgence
Par sa grande jeunesse, ou soit que la candeur
D’une vive prière allât droit à son cœur,
En lihuanien, sa langue maternelle,
Ayant à son oreille une grâce nouvelle,
Dite par l’étranger, sûr de plaire en effet
Dans un langage aimé, plein de charme et d’attrait.
Aussitôt, de la cave humide et sans lumière
Il le fit transporter dans une salle claire,
Fit panser sa blessure, offrant de l’hydromel,
Pour lui faire oublier son sort triste et cruel...
Le prisonnier voyait là de saintes images

Prises à Novgorod, des peaux d’élans sauvages,
Des sabres recourbés et des turbans tatars,
Des glaives polonais et de blancs étendards
De l’ordre teutonique, aux armes du grand maître.
A leur vue, il sentit tressaillir tout son être,
Se rappelant alors le logis paternel,
Les flots de la Baltique, écumants sous le ciel,
Et les tours du château de la Commanderie,
Où le doux souvenir d’un objet adoré
Mouillait ses yeux, baignant de pleurs sa rêverie,
A l’amer sentiment d’en être séparé.

X

Elevé dans le culte et dans la foi chrétienne,
Il adorait le Christ dans son âme sereine
Et voyait dans la femme et son divin amour
L’emblème de la Vierge au céleste séjour...
Enfant, il croyait voir son ange, son étoile
Dans la chaste beauté, candide sous son voile;

Plus tard, à dix-huit ans, épris de passion,
Innocent et naïf dans son affection,
Il aima purement, avec la retenue,
D’un amour idéal, sa voisine ingénue,
Sans oser l’avouer, ni lui presser la main,
Sans même la prier d’agréer son dessein,
Content de l’admirer de loin, comme une sainte,
Et de sentir son cœur la vénérer sans crainte ;
Trop timide, en effet, pour obtenir l’aveu
De la fière beauté, souriante à la flamme
Du beau page amoureux, en extase, dont l’àme
Montait ravie au ciel et nageait dans le bleu...
L’innocence du cœur, pur duvet du jeune âge,
Se dissipe dans l’air au souffle de l’orage...
Dès qu’il fut assez fort pour lutter glaive en main,
Nommé garde du corps du grand maître hautain,
Il perdit dans les camps la fleur de la jeunesse,
Avec ses compagnons de folie et d’ivresse,
Et, buvant à la coupe ou jaillissait le vin,
La rougeur qu’il produit effaça le carmin
De la pudeur au front et de la foi naïve
Qui parait autrefois sa jeune âme craintive,
Abruti par l’orgie et par la volupté,

Il eut honte à présent de toute pureté,
Oubliant, sur le sein d’une blonde maîtresse,
Son beau rêve adoré, l’objet de sa tendresse.

XI

Les ans s’écoulent vite et les jours lentement
Pour le cœur déchiré par un cruel tourment.
Tout un mois a passé, comme au ciel un nuage,
Et pourtant l’heure semble un siècle au jeune page.
Son esprit se rappelle et sent plus vivement
Les malheurs imposés par le sort inclément,
Unissant à la fois, dans la même souffrance,
Les douleurs qu’il subit par sa funeste chance,
Sans un rayon d’espoir dans le sombre avenir
Qu’il ne peut éviter, devant bientôt mourir,
Condamné par le chef au sanglant sacrifice
En l’honneur des faux dieux. Il attend son supplice
Et ne sait pas le jour désigné pour sa mort.
Mieux vaudrait en finir par un suprême effort,

Que de vivre inquiet dans l’incertitude
Du terrible moment de l’exécution,
Par le couteau sacré, devant la multitude
Avide d’assister au meurtre en action.
Il croit voir le trépas sans cesse, à toute heure,
Et cette anxiété le tourmente et l’écœure,
Car cent fois à la vie il dit par jour adieu,
Et sent ainsi s’user sa valeur mise enjeu.

XII

Il était à présent guéri de sa blessure,
Grâce à son corps robuste, à sa forte nature,
Et surtout au savoir d’un expert, vieux gardien,
Qui soignait nuit et jour le prisonnier chrétien,
Et, traitant le blessé, réussit dans sa cure
Par son expérience et sa main ferme et sûre.
Il s’appelait Lutas, en letton, un lion,
Ayant mêmes vigueur et force en action.
Il avait au pays une grande influence,

Traité pour son grand âge, avec la déférence
Que ses concitoyens accordent aux vieillards,
Comme aux prêtres, comblés de respect et d’égards:
Car, si les uns du feu sacré gardent la flamme,
Les autres sont gardiens des vrais trésors de l’âme.
Certes le vieux Lutas haïssait les croisés.
Mais il dut obéir aux ordres, imposés
Par le prince Marghier, et soigner le beau page.
Ses malheurs, sa jeunesse et surtout son courage
Désarmèrent son cœur, bien qu’hostile aux Germains
Le rendant en effet moins dur et plus humain.
Séduit par le charmant jeune homme, il s’intéresse
A son profond chagrin sans pleurs, à sa tristesse,
Et, voulant le distraire, il lui fait des récits
De guerre et de combats, ses sujets favoris.
Tous les autres guerriers lui tiennent compagnie,
Et font à l’étranger un accueil gracieux;
Même le chef Marghier, dont la Lithuanie
Admire et craint l’esprit austère et sérieux,
Oublie, en le voyant, l’offrande sanguinaire;
Il l’admet à sa table, offrant au prisonnier
Du pain fait de froment, du porc frais, de la bière,
Et renonce à remplir son projet meurtrier.

XIII

Rausdorf, — c’était le nom germain du jeune page,
Epargné par Marghier et lui servant d’otage —
Bien qu’il rêvât toujours à son pays aimé,
A sa chère famille, avait le cœur charmé
Par le suave attrait de la Lithuanie
Que le Niémen baignait de sa claire onde unie,
Par les chants de Lutas, la bonté de Marghier
Qui savait allier la douceur au grand air,
Mais surtout par l’aspect ravissant de sa fille,
La gracieuse Eglé, séduisante et gentille.
Il l’avait entrevue, à travers les barreaux
De sa prison, filer le chanvre à la quenouille,
Ou cueillir en courant les fleurs sur les coteaux,
Jeune fille ingénue et pure de la rouille
Que déposent plus tard les ans et les soucis
En formant sur le front, des rides et des plis.
Lui, chrétien, s’étonnait de voir une payenne

Aussi chaste qu’était la Lithuanienne,
Et plus belle d’attraits, dans sa simplicité,
Que les femmes de Prusse, au regard éhonté,
Qui voulaient plaire à tous dans leur coquetterie,
Quand Eglé l’attirait par sa sauvagerie
Par son digne maintien, par sa noble fierté
Et par son cœur naïf, cristal de pureté!...
La rougeur embellit son air doux et timide
Ses grands yeux bleus d’azur ont le regard limpide,
Les nattes retombant de cheveux blonds dorés
Encadrent son visage et son buste nacrés;
Un tissu blanc trahit sa flexible tournure,
Des coraux, à son cou, sont l’unique parure.
Le vieux barde a raison, prêtant le coloris
Des beaux fruits et des fleurs aux femmes du pays;
Car le lis est moins blanc que la vierge indomptée,
Le fruit moins savoureux que sa peau veloutée.

XIV

Un antique et gros chêne étendait ses rameaux,
En dôme de feuillage au-dessus des ormeaux
Qui croissaient en taillis le long de la rivière;
Vieux témoin du passé, quatre fois centenaire,
Patriarche du bois, il était vénéré
Des pieux habitants, comme un arbre sacré.
Au point du jour, Eglé, pour son culte zélée,
Allait faire une offrande au dieu de la vallée;
Ses compagnes portaient des guirlandes de fleurs
Et les jetaient sous l’arbre, en fredonnant des choeurs;
Elles avaient aussi du lait pour les couleuvres,
Serpents divinisés, libres dans leurs manœuvres
Sur la mousse et sur l’herbe. Ils glissaient à l’aspect
De l’essaim juvénile, enlaçaient bras et têtes
Des beautés qui donnaient du lait à boire aux bêtes,
Dans le creux de leurs mains, avec crainte et respect.
Rausdorf, libre à présent d’errer sur la prairie,

Voyait la jeune fille occupée à nourrir
Les serpents familiers et, dans sa rêverie,
Se disait à lui-même, émettant un soupir:
«Ils ne sont pas divins, mais la belle princesse
Qui les tient sous son charme, est certe une déesse,
Se faisant obéir, même par les serpents,
Vils reptiles soumis à ses commandements...»
Le chevalier croisé séduit par la païenne
L’aimait avec transports déjà, comme la reine
De son cœur, fasciné par la jeune beauté,
Sans qu’elle se doutât de l’avoir enchanté.

XV

L’ingénue, au retour de son pèlerinage,
Au chêne, rencontrait souvent le jeune page
Et disait, le voyant, dans sa naïveté:
«C’est l’ennemi du sol, un Teuton redouté!
Et je le plains pourtant d’être loin de sa mère,
Pauvre exilé, blessé, sur la terre étrangère,

Sans plus voir son pays, sa famille et son dieu!
Si j’étais condamnée à quitter ce cher lieu,
Le foyer paternel, le Niémen à l’eau claire,
A vivre dans les pleurs, esclave prisonnière,
J’en mourrais de chagrin. Il doit aussi souffrir!
S’il erre au point du jour, c’est qu’il ne peut dormir.
Si je pouvais, vraiment, par ma douce influence
Faire luire à ses yeux un rayon d’espérance!...»
Ainsi songeait, rêvant, la fille de Margbier,
Revenant au château, vive comme l’éclair.
La belle âme ne croyait sentir que pitié
Pour le noble étranger qu’on avait gracié,
Et n’apercevait pas, dans sa pure innocence,
Que son cœur, trop sensible à l’amère souffrance
Du jeune prisonnier, fortement agité,
N’avait su, subjugué, garder sa liberté.



  1. La Samogithie.
  2. Les pontifs romains ont résidé à Avignon, de l’an 1309 à 1376.