Mignet - Histoire de la Révolution française, 1838/3

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DEPUIS LE 20 SEPTEMBRE 1792 JUSQU’AU 21 JANVIER 1793.

Premières mesures de la convention. — Manière dont elle est composée. — Rivalité des Girondins et des Montagnards. — Force et vues de ces deux partis. — Robespierre ; les Girondins l’accusent d’aspirer à la dictature. — Marat. — Nouvelle accusation de Robespierre par Louvet ; défense de Robespierre ; la convention passe à l’ordre du jour. — Les Montagnards, sortis victorieux de cette lutte, demandent le jugement de Louis XVI. — Opinions des partis à cet égard. — La convention décide que Louis XVI sera jugé, et le sera par elle. — Louis XVI au Temple ; ses réponses en présence de la convention ; sa défense ; sa condamnation ; courage et sérénité de ses derniers instants. — Ce qu’il avait et ce qui lui manquait comme roi.
p. 186


DEPUIS LE 21 JANVIER 1793 JUSQU’AU 2 JUIN.

Situation politique et militaire de la France. — L’Angleterre, la Hollande, l’Espagne, Naples, et tous les cercles de l’Empire, accèdent à la coalition. — Dumouriez, après avoir conquis la Belgique, tente une expédition en Hollande. — Il veut rétablir la monarchie constitutionnelle. — Revers de nos armées. — Lutte des Montagnards et des Girondins ; conspiration du 10 mars. — Insurrection de la Vendée, ses progrès. — Défection de Dumouriez. — Les Girondins accusés de complicité avec lui ; nouvelles conjurations contre eux. — Établissement de la commission des Douze pour déjouer les conspirateurs. — Insurrections des 27 et 31 mai contre la commission des Douze ; elle est supprimée. — Insurrection du 2 juin contre les vingt-deux principaux Girondins ; ils sont mis en arrestation. — Défaite entière de ce parti.
p. 212


DEPUIS LE 2 JUIN 1793 JUSQU’EN AVRIL 1794.

Insurrection des départements contre le 31 mai ; revers prolongés aux frontières ; progrès des Vendéens. — Les Montagnards décrètent la constitution de 1793, et la suspendent aussitôt pour maintenir et renforcer le gouvernement révolutionnaire. — Levée en masse ; loi des suspects. — Victoires des Montagnards dans l’intérieur et sur les frontières. — Mort de la reine, des vingt-deux Girondins, etc. — Comité de salut public ; sa puissance ; ses membres. — Calendrier républicain. — Les vainqueurs du 31 mai se divisent. — La faction ultra-révolutionnaire de la commune ou des Hébertistes fait abolir le catholicisme et décrète le culte de la raison ; sa lutte avec le comité de salut public ; sa défaite. — La faction modérée de la Montagne ou des Dantonistes veut détruire la dictature révolutionnaire, et établir le gouvernement légal ; sa chute. — Le comité de salut public reste seul et triomphant.
p. 240


DEPUIS LA MORT DE DANTON, EN AVRIL 1794, JUSQU’AU 9 THERMIDOR (27 JUILLET 1794).

Redoublement de terreur ; sa cause. — Système des démocrates ; Saint-Just. — Puissance de Robespierre. — Fête de l’Être Suprême. — Couthon présente la loi du 22 prairial, qui réorganise le tribunal révolutionnaire ; troubles, débats, puis obéissance de la convention. — Les membres actifs des comités se divisent : d’un côté sont Robespierre, Saint-Just et Couthon ; de l’autre, Billaud-Varennes, Collot-d’Herbois, Barrère et les membres du comité de sûreté générale. — Conduite de Robespierre ; il s’absente des comités, et s’appuie sur les Jacobins et la commune. — Le 8 thermidor, il demande le renouvellement des comités ; il ne réussit pas. — Séance du 9 thermidor ; Saint-Just dénonce les comités ; il est interrompu par Tallien ; Billaud-Varennes attaque violemment Robespierre ; déchaînement général de la convention contre les triumvirs ; ils sont mis en arrestation. — La commune s’insurge et délivre les prisonniers. — Dangers et courage de la convention ; elle met les insurgés hors la loi. — Les sections se déclarent pour elle. — Défaite et supplice de Robespierre et des insurgés.
p. 273



DEPUIS LE 9 THERMIDOR JUSQU’AU 4 BRUMAIRE AN IV (26 OCTOBRE 1795), TERME DE LA CONVENTION.

La convention après la chute de Robespierre. — Parti des comités ; parti thermidorien ; leur composition et leur but. — Décadence du parti démocratique des comités. — Accusation de Lebon et de Carrier. — État de Paris : les Jacobins et les faubourgs se déclarent pour les anciens comités ; la jeunesse dorée et les sections pour les thermidoriens. — Mise en accusation de Billaud-Varennes, Collot-d’Herbois, Barrère et Vadier. — Mouvement de germinal. — Déportation des accusés et de quelques Montagnards leurs partisans. — Insurrection du 1er prairial. — Défaite du parti démocratique ; désarmement des faubourgs ; la classe inférieure est exclue du gouvernement, est privée de la constitution de 93, et perd sa force matérielle.
p. 301


DEPUIS LE 20 MAI 1795 JUSQU’AU 26 OCTOBRE, TERME DE LA CONVENTION.

Campagne de 1793 et 1794. — Dispositions des armées à la nouvelle du 9 thermidor. — Conquête de la Hollande ; positions sur le Rhin. — Paix de Bâle avec la Prusse ; paix avec l’Espagne. — Descente de Quiberon. — La réaction cesse d’être conventionnelle et devient royaliste. — Massacre des révolutionnaires dans le Midi. — Constitution directoriale de l’an III. — Décrets de fructidor qui exigent la réélection des deux tiers de la convention. — Déchaînement du parti royaliste sectionnaire. — Il s’insurge. — Journée du 13 vendémiaire. — Nomination des conseils et du directoire. — Fin de la convention ; sa durée, son caractère.
p. 324