Modèle:Estienne

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Documentation

Utilisation[modifier]

Modèle pour :
  • insérer la pagination Estienne en marge de l’édition des Œuvres complètes de Platon (Les Belles Lettres).
  • créer des ancres vers les pages de cette pagination, communément utilisée pour renvoyer à un passage de Platon.

Remarques[modifier]

Cette pagination se trouve dans la marge gauche des traductions (et à droite pour le texte grec) ; sur Wikisource, on la placera toujours à droite : il n’y a qu’une belle page (= page impaire) sur un site Web ou une liseuse.
On place ce modèle au mieux dans la page : s’il n’est pas possible de placer le modèle entre les deux mots français traduisant les deux mots grecs séparés par la référence dans l’édition Estienne, au moins essaye-t-on de la placer dans le bon groupe grammatical.
Par défaut, le modèle crée une ancre de la forme CUF⟨page⟩⟨division⟩, mais on peut changer cette définition (cf. plus bas).

Syntaxe[modifier]

Appel de référence :

{{Estienne|⟨page⟩|⟨division⟩|⟨anchor (optionnel)⟩|⟨autres paramètres⟩}}

{{Estienne|363|a}} là où le texte indique simplement 363 en marge ;
{{Estienne|363|b}} là où le texte indique simplement b en marge, entre deux références 363 et 364 ;
{{Estienne|363|a|anchor=Hippias_mineur_début}} pour redéfinir l’ancre par défaut.
etc.
Ancre par défaut :
Hippias mineur (trad. Croiset)#CUF363b

Paramètres[modifier]

Paramètres optionnels
Paramètres d’alignement :
  • marge : marge où se place la référence (par défaut : right ; cf. ci-dessus) ;
  • downrule : trait vertical entre la référence et le bord du text (par défaut : no) — on peut en modifier l’apparence avec rule-color, rule-width, rule-style ;
  • text-align : alignement du texte (par défaut : left si marge droite, right si marge gauche) ;
  • indent : indentation du texte (par défaut : 0) ;
Paramètres d’espacements :
  • largeur et x-unit: largeur (valeur et unité) du bloc en marge (par défaut : 4em) ;
  • alley-width et x-unit: largeur (valeur et unité) de la distance entre la note et le bord du texte (par défaut : 2em) ;
  • bas : décalage vers le bas de la référence par rapport à sa position par défaut, etc. (à utiliser seulement si la taille de la fonte n’est pas celle prévue par défaut) ;
Paramètres de fontes :
  • fw : graisse de la police (par défaut : bold ; pour revenir à une graisse régulière : normal) ;
  • fs : taille de la police, en pourcent (par défaut : 90%) ;
  • lh : interlignage, en pourcent, pixels, em, etc. (par défaut : normal) ;
  • sp : interlettrage, en pourcent, pixels, em, etc. (par défaut : normal) ;
Paramètres de couleur :
  • fond : couleur de fond. (par défaut : transparent) ;
  • couleur : couleur de la fonte. (par défaut : normal).

Exemple[modifier]

Exemple
Présentation originelle :
Oserais-je te supplier de ne pas te moquer de moi si je te comprends
dmal et si je multiplie mes questions ? De grâce, essaie de me…
Rendu :
Oserais-je te supplier de ne pas te moquer de moi si je te comprends mal et d si je multiplie mes questions ? De grâce, essaie de me…


Exemples de paramétrages fantaisie
363

Prologue

Eudicos. — Mais toi, Socrate, pourquoi restes-tu ainsi muet, après qu’Hippias a si amplement discouru ? D’où vient que tu ne joins pas tes éloges aux nôtres ? Ou, si tu as quelque chose à reprendre, que ne le critiques-tu ? D’autant plus que nous voici entre nous, c’est-à-dire entre gens qui prétendent s’intéresser le plus vivement aux entretiens philosophiques.

Socrate. — Au fait, Eudicos, il y plusieurs points dans ce qu’Hippias a dit à propos d’Homère, bsur lesquels j’aimerais à l’interroger. Par exemple, j’entendais ton père, Apémantos, déclarer que l’Iliade était le chef-d’œuvre d’Homère, supérieure à l’Odyssée autant qu’Achille l’est à Ulysse ; car il considérait ce dernier poème comme composé en l’honneur d’Ulysse, l’autre en l’honneur d’Achille. C’est là un point sur lequel j’interrogerais volontiers Hippias, s’il y est disposé ; je voudrais savoir ce qu’il pense de ces deux personnages, lequel des deux c lui paraît supérieur, puisque aussi bien il nous a développé tant de considérations de toute sorte sur d’autres poètes et sur Homère lui-même.

Eudicos. — Oh ! je ne doute pas qu’Hippias ne se prête à te répondre, si tu lui poses quelque question. N’est-il pas vrai, Hippias, que, si Socrate t’interroge, tu lui répondras ? quelle est ton intention ?

Hippias. — Vraiment, Eudicos, j’agirais d’étrange façon ! Quoi ? j’ai l’habitude de me rendre d’Elis, où j’habite, à Olympie dans l’assemblée solennelle des Grecs, chaque fois que les jeux ont lieu, et, là, d’aller dans le sanctuaire me d mettre à la disposition de tous pour discourir, à la demande de tel ou tel, sur un des sujets que j’ai préparés et pour répondre à toutes les questions qu’on se plaît à me poser ; et aujourd’hui je me déroberais à celles de Socrate !

364 Socrate. — Ah ! Hippias, que tu es heureux de pouvoir ainsi à chaque Olympiade, quand tu entres dans le sanctuaire, être si sûr de ton esprit, si confiant en ta sagesse ! Je serais surpris qu’entre les athlètes adonnés aux exercices du corps, il y en eût un seul qui soit aussi rassuré, aussi confiant en ses forces physiques, quand il va là-bas pour le concours, que tu déclares l’être, toi, en ton intelligence.

Hippias. — Confiance bien naturelle, Socrate. Depuis que je vais ainsi concourir à Olympie, je n’ai jamais rencontré un homme qui me fût supérieur en quoi que ce soit.