Modernités/Drôles et Seigneuresses/Gratin

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E. Giraud et Cie, éditeurs (p. 80-81).


GRATIN


« Cinquante louis, »
« Cinquante louis,— « Banco, vingt-cinq nouveaux ? »
« Cinquante louis« Banco, vingt-cinq nouveaux— « Ramasse,
« J’ai la guigne. »
« J’ai la guigne.— « Parbleu, tes grooms te font la cour.
« Tu perds au jeu, mon vieux ; trop de chance en amour.
« Tiens-tu ces vingt-cinq louis ? »
 
« Tiens-tu ces vingt-cinq— « Tombés encor, je passe. »
Le petit prince Iwich, veule et la marche lasse,
Arrive là-dessus.
Arrive là-dessus.« Bonjour, amis, bonjour !
« Je sors de la première… ah, mes enfants quel four !
« Une vierge encor vierge et tout le temps sans casse ! »
Puis s’adressant au duc
Puis s’adressant au duc« Je cherche un vrai masseur,
« Un solide. As-tu ça ? »
« Un solide. As-tu ça ?— « Dans la classe indigente

« Ça se voit. »
« Ça se voit.— « À propos j’ai rencontré ta sœur, »
— « Laquelle ?
— « Laquelle— « La marquise. »
— « Laquelle « La marquise.— « Ah bon, l’intelligente.
« Elle était à Smilis ? »
« Elle était à Smilis ?— « Avec Daux »
« Elle était à Smilis ?— « Avec Daux— « Bon lanceur,
Mais il n’ira pas loin, ma sœur est exigeante. »