Notes (Pensée des jardins)/Sur une chienne et sur un enfant
Apparence
Société du Mercure de France, 1906 (2e éd.) (p. 105).
SUR UNE CHIENNE ET SUR UN ENFANT
C’est une brave chienne courante qui a des oreilles aussi longues que ses pattes. Quand elle court, le dessous de ses pieds a l’air d’un as de pique. Un petit pauvre a posé sa main sur cette chienne. Ils avaient l’air si naturels l’un et l’autre, que j’ai senti dans leur attitude une proposition si simple de l’existence, que j’ai songé à la création du monde.