Nouveau Chant français
NOUVEAU
CHANT FRANÇAIS,
![Séparateur](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/74/Sep4.svg/100px-Sep4.svg.png)
Lorsque Louis, fier d’accomplir
Les vœux de l’Espagne opprimée,
Aux rives du Guadalquivir
Envoyait sa fidèle armée,
Au descendant du Béarnais
Il disait avec confiance :
Mon fils, va conquérir la paix :
Honneur, honneur au Roi de France !
Noble émule de Duguesclin,
Dans les champs témoins de sa gloire,
D’angoulême, sur son chemin,
A toujours trouvé la victoire.
À cet intrépide vainqueur
Ferdinand doit sa délivrance ;
L’Espagne lui doit son bonheur :
Honneur au Héros de la France !
Tandis qu’avide de combats,
Dans les plaines de l’Ibérie,
Bourbon conduisait les soldats
Dont s’enorgueillit la patrie ;
Brûlant de suivre son époux,
Thérèse priait en silence :
Le ciel a combattu pour nous :
Honneur à l’Ange de la France !
Vous qui jadis fûtes l’appui
Du trône des lis, et des belles,
Si la mort les prive aujourd’hui
Du secours de vos bras fidèles,
Chevaliers vaillans et courtois,
Si chers à notre souvenance,
Nous vous retrouvons en d’artois :
Honneur au premier Fils de France !
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/5b/Fleur_de_Lys_2.svg/30px-Fleur_de_Lys_2.svg.png)
Fils de Berry, si ton berceau
S’éleva dans le sein des larmes,
Tu reprends un éclat nouveau
Dans le triomphe de nos armes :
Formé par le vengeur des rois,
À la valeur, à la prudence,
Un jour tu soutiendras leurs droits :
Honneur à l’Espoir de la France !
Ils avaient dit que nos drapeaux,
Déshérités par la victoire,
Toujours esclaves du repos,
Ne se couvriraient plus de gloire !
Mais sous un Bourbon, nos guerriers,
Déjà si grands par leur vaillance,
Se parent de nouveaux lauriers :
Honneur aux Enfans de la France !