Nouvelles poésies (Van Hasselt)/Épilogue

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Études rhythmiques
Nouvelles PoésiesBruylant et Cie (p. 307-308).


Épilogue.

À MES VERS.





A Vyno Duw dervid.
Chant anglo-saxon.





Ô mes fleurs que j’ai rassemblées,
Moi l’obscur glaneur de chansons,
Soit au bord des sources voilées,
Soit au pied des humbles buissons,

Sur les monts austères que j’aime,
Dans les bois où l’homme est meilleur

Et se sent plus près de soi-même
Et plus près aussi du Seigneur !

Sous un frais berceau de feuillages,
Qui se cache à tous les regards,
J’ai cueilli vos roses sauvages,
Et je veux en faire deux parts.

L’une ira, joyeuse et sereine,
Saluer, bouquet pèlerin,
Mes amis des bords de la Seine,
L’autre ceux des bords du vieux Rhin.

Ce n’est pas l’orgueil qui m’inspire.
Mais Dieu fasse (charme vainqueur !)
Que chacun d’entre eux y respire
Les plus doux parfums de mon cœur !



10 décembre 1857.




FIN.