Odelette à l’Arondelle
Apparence
Odelette à l’Arondelle
[Texte de 1560 : Livre V, xxx.]
Tay toy babillarde Arondelle,
Ou bien je plumeray ton aile
Si je t’empongne, ou d’un couteau
Je te couperay la languette,
Qui matin sans repos caquette,
Et m’estourdit tout le cerveau.
Je te preste ma cheminée
Pour chanter toute la journée.
De soir de nuict quand tu voudras
Mais au matin ne me reveille,
Et ne m’oste quand je sommeille
Ma Cassandre d’entre les bras.