Organisation du travail/1847/Partie 2/3

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Organisation du travail
revue, corrigée et augmentée d’une polémique entre M. Michel Chevalier et l’auteur, ainsi que d’un appendice indiquant ce qui pourrait être tenté dès à présent
Bureau de la société de l’industrie fraternelle (p. 255-269).
DEUXIÈME PARTIE


III

quel est, selon nous, le moyen de remédier au mal.


Voici, dans toute loi sur la littérature et les gens de lettres, les résultats à obtenir :

1o affaiblir autant que possible l’influence désastreuse qu’exerce sur la littérature la guerre acharnée que se livrent les éditeurs ;

2o fournir à tout auteur de mérite, pauvre et inconnu, le moyen d’imprimer ses œuvres et de faire connaître son talent.

3o établir parallèlement au système de la rétribution par l’échange, un mode de rémunération qui proportionne la récompense au service, la rétribution au mérite, et encourage les travaux sérieux, en affranchissant les écrivains de la dépendance d’un public qui court de préférence à ce qui l’amuse, et ne paie trop souvent que pour être corrompu ou trompé ;

4o faire en sorte que les livres les meilleurs soient ceux qui coûtent le moins cher.

5o créer une institution qui, par sa nature, limite les bénéfices des contrebandiers littéraires, et combatte cette honteuse tendance des écrivains à se faire spéculateurs ou pourvoyeurs de la spéculation.

Pour atteindre, au moins en partie, les divers résultats qui viennent d’être énumérés, nous proposerions ce qui suit :

Une librairie sociale serait fondée par les moyens et sur les bases indiqués dans ce livre au chapitre Organisation du travail.

Cette librairie sociale relèverait de l’État, sans lui être asservie. Elle se gouvernerait elle-même, et ferait elle-même, entre ses membres, la répartition des bénéfices obtenus par le travail commun, ainsi qu’il a été dit dans l’article précité. Seulement, sa constitution serait originairement réglée par des statuts que l’État aurait rédigés en forme de loi, et dont il aurait à surveiller la stricte exécution[1].

Conformément à ces statuts, la librairie sociale n’aurait à payer aucun droit d’auteur. Le prix des livres qu’elle jetterait dans la circulation serait déterminé d’avance par l’État, et calculé en vue du meilleur marché possible.

Tous les frais d’impression seraient à la charge de la librairie sociale. Un comité d’hommes éclairés, choisi et rétribué par elle, recevrait les ouvrages.

Les écrivains dont la librairie sociale éditerait les œuvres acquerraient, en échange de leurs droits d’auteurs, dont ils feraient l’abandon, le droit exclusif de concourir pour les récompenses nationales.

Il y aurait au budget un fonds spécialement destiné à rétribuer, sous forme de récompense nationale, ceux des auteurs susdits qui, dans toutes les sphères de la pensée, auraient le mieux mérité de la patrie.

Toutes les fois que le premier ouvrage d’un auteur aurait été jugé digne d’une récompense nationale, il y aurait lieu à accorder une prime à la librairie sociale. Cette prime aurait pour but d’encourager la librairie à prêter son appui aux jeunes talents, et de l’indemniser des pertes auxquelles cette protection pourrait quelquefois l’exposer.

Les représentants du peuple nommeraient, chaque année, et pour chaque genre de travail intellectuel, un citoyen qui serait rétribué par la librairie sociale, et aurait mission d’examiner, dans sa sphère, les ouvrages sortis des presses sociales. Il aurait une année entière pour approfondir les critiques qui seraient faites de ces ouvrages, étudier l’impression que la société en aurait reçue, interroger enfin l’opinion publique, représentée par ses organes les plus intelligents, et non par la multitude aveugle des acheteurs. Au bout de l’année, il soumettrait aux représentants du peuple les résultats de son examen, dans un rapport motivé et soigneusement détaillé. Un mois après la publication de ce rapport, qui serait faite avec toute la solennité convenable, les représentants du peuple feraient, entre les auteurs jugés dignes de la reconnaissance de la patrie, la répartition du fonds des récompenses nationales. Il va sans dire que, dans cette répartition on aurait égard à la nature des travaux et au temps employé pour les accomplir.

Ce système paraîtra naïf aux uns, bizarre aux autres, je le sais ; et déjà les objections s’élèvent en foule. Voyons un peu cependant.

Personne n’ignore de combien d’obstacles est aujourd’hui hérissée l’entrée de la carrière littéraire. Êtes-vous jeune, êtes-vous pauvre, êtes-vous si peu favorisé du destin qu’il ne vous ait donné qu’une bonne intelligence et un noble cœur ?… Alors, malheur à vous ! Malheur à vous, surtout, si, prenant votre vocation au sérieux, vous n’avez songé qu’à travailler pour l’avenir, avec l’amour des hommes, et sous l’œil de Dieu ! Les difficultés s’entasseront sur vos pas, et l’air manquera longtemps peut-être à votre intelligence. Les dispensateurs patentés de la gloire vous répondront, si vous allez à eux, à supposer qu’ils soient en état de vous comprendre, que votre nom est trop obscur et votre œuvre trop sérieuse, que le succès n’appartient qu’aux réputations acquises et aux écrits décevants, que trop de désordre s’est introduit dans les affaires de ce siècle, pour qu’un éditeur prudent se hasarde à publier à ses risques et périls un livre sans estampille ; ou bien, ils vous épargneront l’humiliation d’un refus, mais en vous imposant les conditions les plus dures, et en vous faisant de la publicité une aumône spoliatrice.

Le système que nous proposons indique un remède à ce mal immense. En substituant une association qui traite au grand jour à des individus isolés qui traitent dans l’ombre, il coupe court aux fraudes et aux violences que provoque et protége l’obscurité des relations privées. Il fait dépendre la publication des bons livres, non plus de spéculateurs, qui n’ont souvent d’autre intelligence que celle du commerce, mais d’hommes compétents, qu’il intéresse au succès de toute œuvre utile et recommandable. En un mot, il tend à ouvrir une issue aux talents ignorés, et à féconder tous les germes que la société cache dans son sein.

Aujourd’hui, et sous l’empire, de jour en jour plus envahissant, des passions mercantiles, il est manifeste que la littérature se rapetisse, se corrompt, se dégrade, se prostitue. Les écrivains, n’ayant plus d’autre perspective que l’argent, et d’autre moyen d’en avoir que le commerce, la pensée n’est plus qu’une affaire de courtage ; et comme la qualité importe peu dans ce genre de trafic, c’est sur la quantité qu’on spécule, on inonde le marché de mauvais livres, et les perles restent à jamais enfouies dans ce fumier. Adieu les travaux patients et méritoires ! Est-ce que la cupidité peut attendre ? Adieu ce génie qui est l’étude ! Pour jouir de la vie, faut-il laisser venir la vieillesse ? D’ailleurs, à quoi bon ? L’État n’existant que de nom, et la société n’étant qu’un amalgame confus d’individus juxtaposés, où serait l’acheteur des œuvres sur lesquelles se consume toute une vie ? La gloire ici ne viendrait pas même consoler le courage de la pauvreté. Car là où l’argent sert de récompense à l’écrivain, le jugement de la postérité, c’est l’affluence de ceux qui paient ; et la gloire, c’est la vogue.

Dans le système proposé, beaucoup de ces inconvénients disparaîtraient. L’homme de lettres serait élevé jusqu’à sa mission, lorsqu’il aurait devant lui, comme encouragement à l’étude, la perspective d’une récompense qui témoignerait de ses services, le dédommagerait de son désintéressement et le déclarerait solennellement créancier de son pays.

Mais, jusqu’à ce que cette récompense eût été obtenue, comment l’homme de lettres lutterait-il, s’il était pauvre, contre la nécessité de vivre ? Il imiterait Jean-Jacques : en dehors de son travail intellectuel, il se vouerait à l’exercice d’une profession lucrative. La dignité de l’homme de lettres, son indépendance, sa royauté, ne sont qu’à ce prix. L’homme, grâce au ciel, a reçu de Dieu des aptitudes diverses. Pourquoi sa fonction serait-elle une, quand sa nature est multiple ? Aussi bien, l’intelligence ne saurait être continuellement en gestation ; comme la terre, elle veut être ménagée, et la variété des semences qu’on lui confie redouble sa fécondité.

On demandera peut-être ce que deviendraient, dans notre système, les écrivains qui, prisant la gloire beaucoup moins que l’argent, n’acceptent pour juges que leurs acheteurs ; Ceux-là auraient la ressource d’éditer eux-mêmes leurs œuvres ou de les éditer, tout comme cela se passe aujourd’hui. La condition, il est vrai, deviendrait moins favorable, puisque la librairie sociale ferait une concurrence sérieuse aux éditeurs particuliers. Mais de quels écrivains est-il ici question ? De ceux qui, par l’attrait que leurs livres empruntent soit à la frivolité, soit à la corruption, soit au scandale, font pour ainsi dire violence à la bourse d’un grand nombre de lecteurs, et courent après les gros bénéfices. Or, quand le bénéfice des livres futiles ou dangereux serait diminué au profit des bons livres, où serait le mal ? Est-ce que la société peut souffrir qu’on devienne démesurément riche en la trompant, alors qu’en la servant on est exposé à demeurer pauvre ? Cela est-il équitable ? Et la nation au sein de laquelle se produit ce honteux phénomène, ne penche-t-elle pas du côté des abîmes ? Oui, le système proposé aurait pour résultat inévitable de réduire le nombre et les bénéfices de ceux qui font de la pensée métier et marchandise. Mais ce résultat milite en faveur du système, loin de le combattre.

Nous prévoyons une autre objection. On va nous opposer le danger de rendre l’État arbitre souverain des productions de l’esprit. Mais pour peu qu’on y réfléchisse, on sera tout-à-fait rassuré. L’État, je le répète, serait le législateur de la librairie sociale, il n’en serait pas le directeur. Une fois les statuts rédigés, il en surveillerait l’exécution, comme il surveille l’exécution de la loi qui défend d’escalader une maison ou de tuer un passant. Là se bornerait son intervention. Qu’aurait-elle d’absorbant et de tyrannique ? Quant aux récompenses nationales, ce ne serait pas le pouvoir exécutif qui les décernerait, mais la société elle-même, représentée par ceux qui en forment l’élite, et qu’elle choisit pour la personnifier et la résumer. Qui nous répond, direz-vous, des lumières et de la probité de ceux qui seraient appelés à désigner les candidats ? Ce qui vous en répond, je vais vous le dire en deux mots : leur intérêt. Car j’admets pour un moment, et l’hypothèse est exorbitante, qu’une assemblée choisisse un ignorant pour la guider dans l’appréciation des œuvres scientifiques : est-ce que cet ignorant accepterait une mission semblable ? Est-ce qu’il s’exposerait de gaieté de cœur à la risée du monde ? Et si à la place d’un ignorant vous mettez un homme corruptible, quel excès d’audace et d’impudence ne lui faudrait-il pas pour braver la responsabilité morale la plus lourde qui ait jamais pesé sur un homme ? Qu’on le remarque bien : il ne s’agit pas ici d’une académie délibérant à huis clos, et composée d’hommes entre lesquels la responsabilité s’égare et s’évanouit ; la responsabilité ici serait personnelle, nominative : il faudrait la repousser ou l’accepter tout entière. Et puis, tout s’accomplirait au grand jour, tout se ferait avec retentissement.

On aurait à se prononcer sur le plus élevé de tous les théâtres, devant son pays, devant le monde entier. Le juge aurait eu toute une année pour former son jugement. Quand il l’exprimerait, la critique aurait déjà parlé ; l’opinion de tous les hommes intelligents serait connue : que de garanties, sans parler de celle qui résulterait du choix fait par l’assemblée ! Car quelque défiance qu’on ait des assemblées délibérantes, on nous accordera du moins qu’il est des questions devant lesquelles l’esprit de parti est frappé d’impuissance.

Au reste, que des erreurs fussent possibles, une pareille objection est absolument sans valeur. À quelle institution ne s’adresse-t-elle pas ? Une société se passera-t-elle de lois parce que le législateur n’est pas infaillible ? Renverserez-vous vos tribunaux parce qu’une erreur de jugement peut y décider de la fortune d’un citoyen, de sa liberté, de sa vie ? Aussi longtemps qu’il y aura des hommes soumis aux écarts de l’intelligence, et dupes des passions du cœur, tous les systèmes seront imparfaits. Ceux qui donnent la réalisation de leurs idées comme une panacée universelle, d’un effet immédiat, sont des charlatans dont il faut se défier ou des illuminés qu’il faut plaindre. Quand un système est produit avec bonne foi, il convient donc de l’examiner avec bonne foi, c’est-à-dire de chercher, non pas s’il est tout-à-fait exempt d’imperfections, mais si la somme des avantages qu’il présente n’est pas supérieure à celle des inconvénients qui en découlent.

Notre système ne comprend pas la littérature dramatique, parce que le spectacle étant un moyen direct de gouvernement, il y a lieu d’établir pour la littérature dramatique des règles particulières. Ce sera le sujet d’un travail ultérieur.

Nous n’avons rien caché de notre pensée. Tant pis pour ceux qu’aurait blessés notre franchise ! Mais nous nous devions, comme citoyen, de protester contre des doctrines qui aboutissent à l’altération de la littérature et à la dégradation des hommes de lettres.

M. de Lamartine a dit dans son rapport :

« Que ne devons-nous pas à ces hommes dont nous avons laissé si longtemps dilapider l’héritage ? Cinq ou six noms immortels sont toute une nationalité dans le passé. Poètes, philosophes, orateurs, historiens, artistes, restent dans la mémoire l’éclatant abrégé de plusieurs siècles et de tout un peuple.

« Montaigne joue en sceptique avec les idées, et les remet en circulation en les frappant du style moderne. Pascal creuse la pensée non plus seulement jusqu’au doute, mais jusqu’à Dieu. Bossuet épanche la parole humaine d’une hauteur d’où elle n’était pas encore descendue depuis le Sinaï. Racine, Molière, Corneille, Voltaire, trouvent et notent tous les cris du cœur de l’homme. Montesquieu scrute les institutions des empires, invente la critique des sociétés et formule la politique ; Rousseau la passionne, Fénelon la sanctifie, Mirabeau l’incarne et la pose sur la tribune. De ce jour, les gouvernements rationnels sont découverts, la raison publique a son organe légal, et la liberté marche au pas des idées, à la lumière de la discussion. Mœurs, civilisation, richesse, influence, gouvernement, la France doit à tous ces hommes ; nos enfants devront tout peut-être à ceux qui viendront après eux. Le patrimoine éternel et inépuisable de la France, c’est son intelligence ; en en livrant la généreuse part à l’humanité, en s’en réservant à elle-même cette part glorieuse, qui fait son caractère entre tous les peuples, le moment n’était-il pas venu d’en constituer en propriété personnelle cette part utile qui fait la dignité des lettres, l’indépendance de l’écrivain, le patrimoine de la famille et la rétribution de l’État ? »

Ah ! Monsieur, lorsque vous laissiez tomber ces mots de votre plume, est-ce qu’aucune voix n’a murmuré dans votre cœur, vous avertissant que vous vous égariez ? Quand il s’agit d’apprécier l’importance des hommes de génie, vous en faites des demi-dieux ; et quand il s’agit de régler leur sort, vous en faites des brocanteurs ! Votre admiration les élève jusqu’au ciel, et votre système les précipite dans l’abîme ! Votre talent vous a trahi, monsieur, ne vous en défendez pas. Votre éloquence même condamne vos conclusions, et je ne veux d’autre preuve contre vous que la magnificence de votre langage. Non, il n’est pas possible qu’un poète ait été tout-à-fait sincère avec lui-même, lorsqu’il a invoqué tant de gloire et de grandeur à l’appui d’aussi misérables intérêts ! Non ! Cela n’est pas possible. Je crois vous deviner, monsieur : riche et sans enfants, vous avez été séduit par cette idée qu’en réclamant le droit de battre monnaie pour les gens de lettres et leurs héritiers, vous plaidiez une cause qui n’était point la vôtre. Pauvre, vous n’auriez jamais demandé que la rémunération des gens de lettres se soldât en écus. Père de famille, vous auriez cru suffisant pour vos successeurs l’héritage de votre nom. Vous vous êtes trompé vous-même ; vous avez été généreusement dupe du rôle désintéressé que dans cette cause vous avait ménagé le destin.

Ce n’est pas un des moins tristes symptômes du mal qui ronge aujourd’hui la société que cette religion de l’industrialisme hautement professée par un aussi grand poète que M. de Lamartine, par un homme d’une intelligence aussi élevée. Ainsi, l’industrialisme va rapetissant les situations et les cœurs ; il envahit les choses ; il s’asservit les hommes ; il ose dire au poète lui-même, comme le tentateur à Jésus :Si cadens adoraveris me, et le poëte se prosterne ! Eh bien ! Tant qu’il nous restera un souffle de vie, et dût notre voix se perdre dans l’immense clameur de toutes les cupidités en émoi, nous combattrons, nous, ces tendances dégradantes ; nous demanderons que le désintéressement soit conservé au nombre des grandes vertus ; nous demanderons que l’honneur, que la gloire, que la satisfaction du devoir rempli, ne cessent pas d’être proposés pour but et pour récompense à l’activité humaine ; nous demanderons qu’on n’appauvrisse pas l’homme à ce point, qu’il ne lui reste plus d’autre mobile que l’amour de l’or. Et à ceux qui ne savent pas tout ce qu’il doit y avoir de noblesse dans l’âme d’un écrivain, nous rappellerons ces sublimes paroles de Jean-Jacques[2] :

« Non, non, je le dis avec autant de vérité que de fierté ; jamais, en aucun temps de ma vie, il n’appartint à l’intérêt ni à l’indigence de m’épanouir ou de me serrer le cœur. Dans le cours d’une vie inégale et mémorable par ses vicissitudes, souvent sans asile et sans pain, j’ai toujours vu du même œil l’opulence et la misère. Au besoin, j’aurais pu mendier ou voler comme un autre, mais non pas me troubler pour en être réduit là. Jamais la pauvreté ni la crainte d’y tomber ne m’ont fait pousser un soupir ni répandre une larme. Mon âme, à l’épreuve de la fortune, n’a connu de vrais biens ni de vrais maux que ceux qui ne dépendent pas d’elle, et c’est quand rien ne m’a manqué pour le nécessaire, que je me suis senti le plus malheureux des mortels. »



  1. Je ferai remarquer à ce sujet qu’à l’exception de M. Louis Reybaud, tous les critiques qui ont bien voulu s’occuper du petit écrit intitulé Organisation du Travail, nous ont reproché de charger l’État d’une besogne immense, partant impossible. S’ils avaient lu notre livre plus attentivement, ils auraient vu que nous faisions de l’État, non pas le directeur des ateliers sociaux, mais leur législateur, ce qui est bien différent.
  2. Confessions, t. Ier, p. 134-135.