Outamaro/Albums

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Charpentier (p. 226-252).

ALBUMS

(Série d’impressions en couleur.)

Cent contes fantastiques.

Une des planches représente une chambre, où un Japonais se cache la tête contre terre, sous les manches de sa robe, devant l’apparition de deux larves : l’une à l’échevellement noir, avec des parties de squelette transperçant sa chair de phtisique ; l’autre avec son crâne aux immenses orbites vides, dans lesquels il y a deux petits points noirs, et tirant une langue sanglante, qui sort du trou de sa bouche, comme une flamme que le vent chasse.

Série, dont le nombre d’impressions n’est pas indiqué par le mot cent, qui, en japonais n’a pas le sens précis et arrêté qu’il a en français.


Les bons rêves, c’est autant de gagné.

C’est cette suite de rêves de la fillette, de la prostituée, du vieux domestique du samurai : rêves décrits plus haut.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué.


Les quatre dormeurs.

Suite curieuse, où la petite vignette à droite, en tête de la planche, faisant la marque de la série, est une grande vignette imitant le dessin de l’encre de chine, d’un maître ancien, qu’interprète, caricature, Outamaro dans son impression en couleur.

Ainsi, dans la planche que j’ai sous les yeux, la vignette représente un prêtre dormant avec deux enfants couchés à ses pieds, et derrière lui un tigre, et la composition d’Outamaro représente une femme dormant avec deux enfants ensommeillés à ses pieds, et un chat derrière elle.

Série composée de 3 planches.


Les quatre éléments poétiques : la Fleur, l’Oiseau, l’Air, la Lune.

Série de 4 impressions.


Horloge d’été.

Série de 12 impressions.


Fleurs de la parole.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué, mais qui est très nombreuse.


Les sept poétesses.

Suite de femmes, dans des médaillons jaunes, sur des feuilles blanches gaufrées, d’une exécution très délicate.

Série de 7 impressions.


Quatre poésies de femmes poètes.

Série de 4 impressions.

Compositions, en haut desquelles, la légende fait allusion aux Cent Crieurs et l’éventail, que traverse la légende, a représenté dessus, un crabe, un crapaud.

Une suite d’imitations par des hommes, en leur attitude, leur contournement, leur déformation, une suite d’imitations très sérieuses du crabe, du crapaud, etc., etc., et cela sous des femmes toutes débraillées, les seins à l’air.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué.


Le grand guerrier Sakata-no-Kintoki et sa mère Yama-ouwa,

Suite de planches représentant la terrible femme sauvage à l’inculte chevelure noire, avec son nourrisson couleur acajou.

Plusieurs séries.


Les douze tableaux des scènes des quarante-sept ronins, formés par les plus belles femmes.

Première suite.

Série de 12 impressions.


Les cinq fêtes de la vie de famille.

Dans l’ancien Japon, il y avait cinq grandes fêtes. C’étaient le Jour de l’An ; — le troisième jour du troisième mois ; la Fête des filles, — le cinquième jour du cinquième mois ; la Fête des garçons[1], — le septième jour du septième mois ; la Fête des mariés ou des gens à marier, — le neuvième jour du neuvième mois ; la Fête des chrysanthèmes, ou la Fête de la retraite de la vie vulgaire, pour entrer dans une vie philosophique ou poétique.

Série de 5 impressions.


Les fleurs de cinq fêtes.

Série de cinq impressions.


Amusements des femmes aux cinq fêtes de l’année.

Une des planches représente une femme regardant une immense lanterne, où est très habilement figuré un homme, travesti en chat, dansant au son de la musique que lui fait une guesha.

Série de 5 impressions.


Carton fleuri des poésies des cinq fêtes.

Le carton est la petite vignette signant la série, et qui, dans chaque planche, au lieu d’une image, contient une poésie.

Série dont le nombre n’est pas indiqué.


Le septième signe du zodiaque.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué.


La fête des lanternes.

Suite d’un format plus petit que les autres suites d’impressions.

Cette fête des lanternes a lieu les 13, 14, 15 du septième mois, elle est, en style vulgaire, « la fête des revenants » Tamamatsouri, et correspond à notre Toussaint.

Dans la chambre principale de chaque maison, on élève un autel, sur lequel on étend des roseaux, et au-dessus duquel on suspend les ihai ou tablettes de ceux qui ne sont plus, dans l’espérance que leurs esprits reviendront visiter les lieux, où s’est écoulée leur vie terrestre. On tend en travers de l’autel, une corde à laquelle sont suspendus différents fruits, tels que du millet, des haricots d’eau, des marrons, des aubergines.

Le 13, vers le moment du coucher du soleil, on allume un ograra, ou tige de chanvre mouillée et séchée ; la flamme qui ne dure qu’un moment s’appelle moukai-bi, flamme de compliment, et a pour objet de souhaiter la bienvenue aux esprits, à leur arrivée. Le soir du 15, on allume une nouvelle tige de chanvre, c’est l’okouri-bi « la flamme d’adieu », l’adieu que les vivants font aux esprits de leurs parents, de leurs ancêtres.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué.


Les mœurs contemporaines.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué.


Les quarante-sept ronins.

Seconde série.

Série de 12 impressions.


Les quarante-sept ronins.

Dans cette suite, une impression représente l’épisode du fournisseur de costumes et d’armes, suspecté de trahison.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué.


Douze scènes des quarante-sept ronins.

C’est une série de grands médaillons, renfermant trois têtes, traitées d’une manière un peu caricaturale.

Série de 12 impressions.


Les femmes fidèles dans l’histoire des ronins.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué.


La vie (immorale) de Taïkô.

Dans une planche, l’on voit Taïkô, faisant la cour à un jeune garçon, dont les armoiries sur la manche indiquent clairement le nom et la famille.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué.


Scènes de la vie japonaise.

Cette suite est formée d’impressions représentant des écrans, avec en bas, le serpentement de la cordelette rouge et l’étal du gros nœud floche.

Sur l’un de ces écrans, l’on voit un marchand de poissons, le torse nu, un grand couteau à la main, en train de découper un morceau de poisson, qu’attend une femme, en jouant avec une des épingles de sa chevelure.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué.


Les plaisirs du printemps.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué.


Les cinquante-trois stations du Tokaïdo, chacune comparée à une vie de femme.

Suite dont la vignette renferme dans un rond, un charmant petit paysage échancré par la légende, et dont chaque planche représente deux femmes honnêtes, en buste.

Série qui doit être de 55, avec le point de départ et le point d’arrivée, dont on ignore l’achèvement complet, mais ce qui est très rare dans les impressions japonaises, chacune portant son numéro, et il m’est passé entre les mains la planche 20.


Les bancs de huit endroits célèbres.

Dans les paysages renommés du Japon, les bancs sont sous un kiosque, où l’on sert le thé.

Série d’impressions dont le nombre n’est pas indiqué.


Huit vues de rendez-vous.

Représentations de couples d’amoureux.

Série de 8 impressions.


Les plaisirs des quatre saisons.

Réunion de deux figures à mi-corps.

Série de 4 impressions.


Les sapins aux six aiguilles.

Groupe de femmes à mi-corps, rappelant des scènes amoureuses, se passant sous les sapins.

Série de 6 impressions.


Les belles d’aujourd’hui en costume d’été.

Une femme dans une robe claire, en train d’écorcer un melon d’eau, une gourmandise de la saison, que vient de lui apporter un enfant.

Série d’impressions dont le nombre n’est pas indiqué.


Les sept plaisirs du printemps pour les enfants.

Série de 7 impressions.


Jeux d’enfants pendant les quatre saisons.

Série de 4 impressions.


Enfants jouant la pièce des quarante-sept ronins.

Série de 12 impressions.


La manière de danser.

Une planche de cette suite représente une femme tenant les ficelles d’un petit charriot, devant lequel un enfant danse.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué.


Enfants-bijoux. Sept manières de jouer.

Série de 7 impressions.


Proverbes des enfants-bijoux.

Cette suite, différente de la suite des Enfants-bijoux, renferme dans la petite vignette du haut de la planche, l’histoire du jeune Sakata-no-Kintoki et de sa mère Yama-ouwa.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué.


Les pousses des deux feuilles. Les enfants comparés à Komatï.

Série de 7 impressions.


Enfants jouant, comparés aux sept dieux de la fortune.

Série de 7 impressions.


Les enfants déguisés en six poètes.

Série de 6 impressions, publiée en 1790.


Huit tendresses. (Mères et enfants).

Série de 8 impressions.


Mères et enfants.

Suite d’impressions aux couleurs très douces, dans de grands médaillons au fond jaune, enfermés dans des feuilles blanches, gaufrées de petits dessins striés.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué.


Nouveaux dessins à cinq couleurs différentes. (Femmes avec de grands enfants) :

Cette suite tire son nom d’une imitation d’un morceau d’étoffe, placée en haut de l’image, qui est comme un échantillon de l’habillement de l’enfant.

Série de 5 impressions.


Marionnettes des enfants.

Femme enlevant en l’air, au-dessus de deux enfants, une poupée, qui pourrait être, sous son bonnet de la noblesse, la représentation ridicule d’un grand personnage du gouvernement.

Série d’impressions dont le nombre n’est pas indiqué.


Orgueil des parents de la capacité des enfants.

Une planche de cette suite représente une mère regardant avec admiration sa fille, écrivant une poésie sur un éventail.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué.


Éducation conseillée par les lunettes des parents.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué.


Les femmes choisies. (Dames de la cour d’un daimio).

Cette série a, en haut de chaque image, un petit carré contenant de petits objets usuels, dont la réunion pourrait bien former un rébus.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué.


Occupations des douze heures pour les jeunes filles (Femmes honnêtes).

Série de 12 impressions sur fond jaune.


Modèles de l’éducation des femmes.

Une des planches de la suite, qui a pour vignette un éventail vert, représente une femme devant un dévidoir, pour la fabrication du fil de coton.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué.


Douze métiers de femmes.

Suite de femmes en buste.

Série de 12 impressions.


Les ouvrières du travail des vers à soie.

Il existe un tirage, dont les nuages du haut de la planche où se trouvent les caractères japonais des légendes, sont jaunes, et les colorations tenues presque entièrement dans les colorations vertes jaunes et violettes, et un autre tirage où les nuances sont roses, et les colorations d’une polychromie plus variée. Il y a même des différences de dessin dans le décor des robes de femmes. Hayashi croit que le tirage jaune est le premier tirage.

Série de 12 impressions, série faisant à la fois un album ou une bande de douze planches, qu’on peut monter à la suite l’une de l’autre.


Les douze métiers.

1. Une vendeuse de la poudre dentifrice. — 2. Une maîtresse d’écriture. — 3. Une peintresse. — 4. Une ouvrière en ouate de soie. — 5. Une fileuse au rouet. — 6. Une fabricante de ballons. — 7. Une brodeuse en bas-reliefs de soie, appliqués sur les robes. — 8. Une couturière. — 9. Une teinturière. — 10. Une faiseuse de dengaku (à manger). — 11. Une tisserande.

Une série de 11 impressions, mais qui doit être bien certainement de douze, pour être complète, une série d’un tirage ancien, que je n’ai rencontré que chez M. Duret, un tirage grisaille, teinté d’un aquarellage à peine coloré.


L’horloge du beau sexe.

Série de 12 impressions.


Concours de charmes.

Des femmes occupées de détails de leur toilette.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué.


La toilette des femmes.

Cette suite tout à fait du commencement d’Outamaro, a quelque chose de la lourdeur de Kiyonaga, sans en avoir la puissance.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué.


Les sept dessins de robes.

Série de 7 impressions.


Teintures de Yédo.

Suite portant la signature d’Outamaro, et qui pourrait bien être de son élève Kikumaro.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué.


Robes d’été.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué.


Habillements de cinq robes.

Une série de planches, où l’on voit, en effet, sur le corps de la femme, cinq robes superposées.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué.


Nouveau dessins de brocards.

Grandes têtes de femmes sur fond jaune.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué, publiée vers 1800.


Huit femmes comparées aux huit philosophes.

Série de 8 impressions.


Comparaison des cœurs s’aimant fidèlement.

Cette suite comprend tous les personnages de tous les romans et de toutes les pièces d’amour célèbres.

Nombreuse série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué.


Concours de la fidélité des amoureux.

Groupements d’hommes et de femmes à mi-corps.

Série de 6 impressions.


Trois rencontres de deux paires d’amoureux.

Série de 3 impressions.


Les cinq fêtes des amoureux.

Série de 5 impressions.


Poésies d’amour.

Suite de grandes têtes de femmes, sur un fond orange.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué.


Six poésies d’amour.

Une planche de cette suite représente un jeune homme prenant le sein d’une jeune femme, approché de sa bouche, comme s’il voulait la téter, dans la mauvaise humeur du nourrisson, qui fait, sur le dos de sa mère, un geste de main colère.

Série de 6 impressions.


Disputes d’amour avec cette légende : Nuages devant la lune.

La seule planche que j’ai rencontrée de cette suite, représente une horrible vieille femme, la plus épouvantable belle-mère, ou mère d’amant, faisant une scène à la jeune femme, en retirant brutalement par le cou son fils, de son duo d’amour.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué.


Huit circonstances de la vie comparées à huit endroits du Japon.

Une des planches représente une femme en train de serrer d’un mouvement nerveux sa ceinture, et a pour légende : Tempête dans la chambre à coucher.

Série de 8 impressions.


L’orage des amoureux.

Groupements de plusieurs figures en buste.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué.


Scènes d’amour représentées par des marionnettes.

Compositions, où les deux marionnettes de l’homme et de la femme, comme posées sur le rebord d’une loge, sont surplombées par les têtes des regardeurs.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué, mais qui serait très nombreuse.


Cinq physionomies de belles femmes.

Cette suite porte, en haut de l’image, une loupe.

Série de 5 impressions.


Les dix physionomies des beautés célèbres.

Le bon tirage est sur fond argenté.

Série de 10 impressions.


Douze physionomies de femmes.

Série de 12 impressions.


L’art de choisir les femmes (Courtisanes).

Suite qui a pour vignette du haut des planches signant la série, des fragments de bambou fendu, au moyen desquels on tire là-bas la bonne aventure.

Série de 8 impressions.


L’enfance des guesha.

Les gueshas commencent par être des danseuses, puis finissent par devenir des chanteuses.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué.


Les danseuses choisies.

Suite de grandes têtes de femmes sur un fond argenté.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué, mais au bas de chaque planche, est nommée la danseuse qui y est représentée.


Compositions sans titre dont l’une représente une guesha jouant du schamisen.

Suite curieuse sur papier ordinaire et sur papier crépon, et où sur le ton crème du fond, sont effeuillées de légères fleurs de cerisiers, dans lesquelles courent, comme des insectes, les caractères d’une poésie.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué.


Musicienne, autour de la taille de laquelle, un Japonais a amoureusement glissé son bras et s’est mis à jouer de sa main du schamisen, que la main de la femme artiste a un moment abandonné, pour se défendre du baiser qui la menace.

Seule planche que j’ai rencontrée d’une suite, dont la vignette, en haut de l’impression, représente un Chinois et une Chinoise jouant de la même flûte.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué.


Les fleurs de Yédo (les chanteuses).

Série de 7 planches.


Assortiment de grandes courtisanes modernes.

Suite sur fond jaune.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué.


Le nouveau choix de six fleurs. (Femmes des Maisons Vertes.)

Série de 6 impressions.


Dix états différents. (Femmes des Maisons Vertes).

Série de 10 impressions.


Courtisane entre ses deux kamourôs.

Série portant la signature d’Outamaro, en écriture classique, avec son cachet.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué.


Courtisanes.

Cette série qui n’a pas de dénomination porte comme marque indicative l’enseigne d’une Maison Verte, où des caractères blancs se détachent sur un fond bleu, ou si le fond est rouge, il y a toujours un écusson aux caractères blancs sur fond bleu.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué.


Courtisanes et gueshas comparées aux fleurs.

Rien de plus gracieux dans une de ces planches, que la caressante attitude de deux femmes dont l’une accroupie à terre, tient pris et serrés dans ses mains les poignets de l’autre, ayant ses bras passés sur ses épaules, dans un doux abandonnement de son corps penché sur son dos, sur sa nuque.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué.


Courtisanes comparées à six vues de Tamagawa.

Seconde suite, publiée entre 1780 et 1790.

Série de 6 impressions.


Six belles têtes de Yédo, comparées aux six cours de la rivière Tamagawa.

Courtisanes figurées sur un fond blanc gaufré, dont le striage représente des flots. En haut de chaque femme représentée, est un petit éventail, où se voit une vue de Tamagawa.

Série de 6 impressions différentes de la première.


Courtisanes comparées à des poétesses.

Série de 6 impressions.


Les six Komati des Maisons Vertes.

Première suite de portraits de courtisanes comparées à la poétesse.

Série de 6 impressions.


Les sept Komati des Maisons Vertes.

Seconde suite. Portraits de courtisanes célèbres, dont les noms sont donnés au-dessus de chacune, et qui s’appellent :

Schinowara de Tsuruya.

Kisegawa de Matsubaya.
Tukigama (eau de cascade).

Est-ce que cette Kisegawa de Matsubaya, très souvent représentée par Outamaro, n’aurait pas été aimée par l’artiste ?

Série de 7 impressions.


Les courtisanes comparées aux six poètes.

Série de 6 impressions.


Huit femmes comparées à huit paysages aux environs du Yoshiwara.

Suite, où les huit paysages sont représentés dans la petite vignette du haut de la planche.

Série de 8 impressions.


Les six enseignes des plus célèbres maisons de saké, figurées par six courtisanes.

Série de 6 impressions.


Première promenade de la nouvelle toilette.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué.


Fête du Niwaka (carnaval) des Maisons Vertes.

Des gueshas, travesties les unes avec le chapeau coréen sur la tête, les autres coiffées d’un diadème chinois.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué.


Fête du Niwaka.

L’une des planches contient le programme de la fête, et donne le nom des chanteuses : Kin, Foum, Iyo, Shima.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué.


La fête du Niwaka.

Suite d’un plus petit format, où dans une planche est représentée le petit Sakata-no-Kintoki avec sa mère.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué.


Les belles femmes à la fête du Niwaka des Maisons Vertes.

Série d’impressions, dont le nombre n’est pas indiqué.


Les douze heures des Maisons Vertes.

Série de 12 impressions.


Représentations théâtrales dans les Maisons Vertes.

Série de 10 impressions.


Les courtisanes dans les maisons de refuge (lors d’un incendie) comparées à huit localités.

Une série sur fond jaune, avec un petit éventail représentant la localité.

Série composée de 8 impressions.


De nombreuses séries de courtisanes n’ayant pas de titre, mais où les planches portent le nom d’une courtisane, comme ceux-ci :

Kisegawa (nom d’une rivière) ;
Kana-ôghi (éventail de fleurs) ;
Sameyama (montagne colorée) ;
Hinazuru (enfant de cigogne).

Courtisanes, parmi lesquelles se trouve encore Kisegawa, la femme qu’aime à répéter le pinceau d’Outamaro.

Originale série, où les courtisanes sont représentées dans une suite d’éventails présentés en hauteur.

Série d’impressions dont le nombre n’est pas indiqué.


Maintenant, il existe quelques séries faites en collaboration avec des artistes contemporains. Je citerai entre-autres, une série exécutée avec Shunyeï, où Outamaro, dans chaque planche, représente deux femmes composant le public, des tours de force qu’exécutent des hercules, des lutteurs à l’anatomie gargantuesque. Dans l’une de ces planches l’on voit le faiseur de tours de force, se tenir sur un seul pied, presque horizontalement au sol, ses mains retournées et tordues au-dessus de son dos, et ramasser avec sa bouche, un éventail posé sur un tabouret ; dans une autre planche, c’est un second faiseur de tours, qui, le nez attaché à l’oreille par une ficelle, le détache sans le secours de ses mains, par des contorsions et des grimaces nerveuses du visage.

  1. Lors de la fête des garçons, chaque Japonais, qui a eu un garçon dans l’année, hisse devant sa porte au haut d’une immense perche de bambou, un poisson de papier (nohori). L’air, s’engouffrant dans sa bouche, gonfle le corps tout entier, et on le voit flotter légèrement au gré du vent. Le poisson figuré est une carpe, qui remonte les torrents d’un vigoureux coup de queue ; elle symbolise l’énergie, que l’on souhaite au jeune homme, pour surmonter les difficultés de la vie.