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ROMANCES.
LE PARDON.
Je me meurs, je succombe au destin qui m’accable ;
De ce dernier moment veux-tu charmer l’horreur ?
Viens encore une fois presser ta main coupable
Sur mon cœur.
Quand il aura cessé de brûler et d’attendre,
Tu ne sentiras pas de remords superflus ;
Mais tu diras : « Ce cœur qui fut pour moi si tendre
N’aime plus » !
Vois l’Amour qui s’enfuit de mon ame blessée !
Contemple ton ouvrage, et ne sens nul effroi !
La mort est dans mon sein… Pourtant je suis glacée
Moins que toi !
Prends ce cœur, prends ton bien ! l’amante qui t’adore
N’eut jamais à t’offrir, hélas ! un autre don ;
Mais en le déchirant, tu peux y lire encore
Ton pardon !