Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, II.djvu/49

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nois, ou des Hurons. Notre ingénieur, Lapointe, qui se comptoit beaucoup dans la considération que j’obtins, en conçut l’idée de me loger d’une manière plus conforme au rang que j’occupe ; le matin, à mon lever, j’ai trouvé un magnifique vestibule de feuillages, parfaitement à l’abri, non de la pluie, mais des rayons du soleil ; on travailloit encore aux meubles, et des bancs de gazon commençoient à s’élever autour de l’enceinte. Cette féerie, me charma, et la nourrice y ajoutant son industrie, tout fut achevé avant midi. Dès le même soir, le beau monde des curieux, s’y rassembla ; plusieurs de nos jeunes officiers, dont quelques-uns connoissent mes parens, y vinrent ; peu à peu l’assemblée s’est formée, et j’en faisois les honneurs, en tâchant d’imiter ta