Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, II.djvu/50

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grace, quand, tout-à-coup, le son aigu d’un fifre, se fait entendre, c’étoit encore l’industrieux Lapointe, qui, du haut d’un tonneau dressé, donnoit le signal de la danse. Le bal s’ouvre, les quadrilles se forment ; Stofflet, dont la tente est à quelques pas, arrive : et voyant la gaieté publique, fait apporter des raffraîchissemens de vin et de bierre ; tout le camp s’assemble au dehors, notre joie devient la joie générale, et le fifre de Lapointe, un orchestre qui suffit à tous ; l’appareil de la guerre, fait place à l’activité du plaisir. On commence l’heureux augure de la paix ; les cocardes s’échangent ; et c’est, peut-être, en ce moment, qu’elle se signoit à Rennes. Enfin, la fête se termine aux cris réunis : vive la nation française ; tous les