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LETTRE XXIX.

Du 13.


Je quitte, je reprends mon journal ; et quand j’ai été long-temps hors de moi-même, je me retrouve, en me croyant avec toi. Nous étions seuls, sous mon vestibule de feuillages ; la nourrice s’étoit endormie, après diner, et Maurice étoit assis sur notre banc, à côté de moi. — Il est vraisemblable, me dit-il, que cette paix-ci se fera. Vos premiers pas seront pour vous rejoindre à votre famille. Monsieur votre frère sera avec vous, pour vous conduire ; je ne vous serai plus nécessaire. — Vous vous croirez quitte, lui dis-je, mais moi ? voulez-vous me