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LE FJC4RO. — SAMEDI 4 JUIN .1927 ;

huit ans y avait bien le parasol et

la redingote... Mais, tout de même !.. ; Pauvre Nietzsche ! Je ne m’étonne plus, après cela, de sa férocité, de- ses objurgations contre les hommes et la société. ’

Francis de Miomandre.

de Mgr de la Tour d’Auvergne à Fouché

pour s’excuser de n’avoir pu se procurer le libelle incriminé : « Je supplie votre Excellence, écrit-il, de compter toujours sur mon zèle et mon dévouement le plus entier au gouvernement. J’habite un pays naturellement inquiet et remuant. J’ai plus à souffrir qu’on rie pense parce que les Ï iretres missionnaires qui avaient aulrcois la confiance de Monseigneur de Conzié et les dévotes sont toujours en opposition avec moi ; mais je tiens ferme et Sa Majesté peut être sûre que rien au monde rie me fera dévier des principes d’honneur et de religion qui doivent toujours me diriger. »

Aussi pesiste-t-il à dénoncer les dissidents le sieur Calais est traduit en correctionnelle pour avoir célébré la messe dans une maison particulière sans avoir adhéré au Concordat ; on arrête Cozc le jçïine, .’missionnaire très dangereux qui, aû ’dirè de l’évèque, serait un c fanatique menteur >. un « escobardeur ». capable de sç mettre à la tête d’un parti. “

  • *

Emile Lesueur.

tamment un portrait de Daumier, des-

sin à la plume de Baudelaire qui est d’unerare puissance, des lettres, des billets qu’on n’avait pas encore lus, cinq pages des épreuves des Fleurs du -Mal surenar-, gées d’indications graphiques émouvantes. La considération de ces textes fera palpiter le, cœur des baudelairiens ! De nom- • brcuscs missives de Flaubert, de Barbey d’Aurevilly, de Banville, de Leconte do L.islc, de Sainte-Beuve, etc., adressées à. Baudelaire ou à sa mère, complètent l’atmosphère. Enfin, nous avons livré au lecteur cruelques documents • tragiques empruntes ; à la correspondance entre Baudelaire et Mme Aupick, étalant ainsi le

malentendu qui sépara ces deux Aines,’ malentendu qui fut la principale cause dessouffrances intimes de Baudelaire car il addrait sa mère et elle ne le comprenait pas ! La lettre du G mai 1861 (elle a douze ,pagés ’d’une écriture très’ fine) dans laquelle le poète se ( çonfes’sp à sa mère aye’c des élans ’passîôïiiiés éU’des grincements • de (ïcifts eSrlc pHis effrôVa’blc constat qui •’ sC puisse imaginer, Il feVa trembler qui- • eOiïqfufe : s’apitoie sur le martyre de saint Charles-Pierre Baudelaire ! Et mine reges erudiïnini, edocète qui judicatfs terram. Notre livre, en effet, s’adresse aux baudelairiens ; ceux qui ne sont pas encore sur le chemin de Damas ont une longue route à faire avant d’ètrc dignes de l’ouvrir, tandis que ceux qui’ aiment Baudelaire d’un amour religieux seront fiers du monu-

ment que nous lui avons érigé pieusement. Le grand jour ne lui est pas favorable, i mais il étincelle, dans la nuit ; il devient, phosphorescent. 1

  • * a

Jean Royère.

Le culte de Baudelaire’ s’étend chaque jour : c’était hier une chapelle, aujourd’hui c’est une église, ce sera deihaim l’Humanité. Baudelâirc et La Fontaine soutiennent à l’étranger la réputation du. génie poétique français : ce sont nos deux, poètes les plus célèbres. Au Japon, par, exemple, les Fables de La Fontaine fournissent les sujets de presque tous les kakémonos et Les Fleurs du Mal sont’ vénérées.

Mon livre, Baudelaire, ’ mystique de

l’amour, a été bien accueilli , en France, mais il s’est vendu surtout à l’étranger ! Nous ne sommes pas encore au diapason

des autres nations pour l’admiration de notre Baudelaire. En France, tout va lentement ; c’est Je pays Je plus conservateur du. blonde avÇç la Chine. Mais alise pas- ; sera chez ri dus ce. oui s-est passé eu Amérique pour Èdgar Poe. i Longtemps 1 il fut méconnu là-bas, alors ; qu !il. était célèbriP partout ailleurs ; .aujourd’hui,, les. AméfK cains découvrent Edgar Poe et .ils. manifestent à son égard cet enthousiasme naïf et lourd qui est dans leur manière ; der main, ils l’accapareront ! „

Le Manuscrit autographe vient d’élc-

ver un monument à Charles Baudelaire,

en publiant, sous la forme d’un . numéro spécial, un volume de 15G pages composé d’autographes du pocte, de dessins, de. sa plume, de lettres de scs .proches et de ses amis, de . documents, .de toutes sortes lé concernant, et d’importantes études gravées sur le so.cle de sa statue. Nous y • avons mis de l’inédit, noselle, une lettre qui commençait ainsi : A membre de l’Academie des s. ’« Mademoiselle, puisque les rares vertus et raies et politiques, qui avait le } perfections que le Ciel a jointes à la grau- primé cette lettre, en 1913, a éi deur do la naissance de Votre Altesse nouvelle publication une impu Royale, ont fait éclater ses louanges par- face qu’il veut bien nous comn tout, J’espère qu’elle me pardonnera, si je doiü nous détachons ce passage me trouve au nombre de ceux qui cher- ... , chent l’honneur de la servir. » — « N’a- , Ç as( sur ces manuscrits qu a t-il pas bien de l’esprit ? n’écrit-il pas ga- ’ a „ Ictlrc suivante que Diderot . laminent » ? s’écriait à présent Mme de Mie, quatre jours apres son Fiesqne. Elle élait retournée auprès du Jé- quand il eut retrouve sa maisoi suite pour quérir la lettre du duc de Neu- l>'us chère tendresse cnvolee. bourg, et elle cherchait à communiquer est fort usée : aux plis. Elle a . son enthousiasme â Mademoiselle, qui se.’ ' ?,’î ?5 r î ?jf * celui}.. Mais elle a<t contenta de répondre qu’elle « connaissait JJ objet il un. soin respectueux si peu les poulets qu’elle était la personne " est , ni . écornée, ni dictai du monde la moins propre à juger de telle lac,le - K,en ne 1 a al)l ! chose » . dcchillree avec une profonde c Elle consentit cependant à voir le por- pensant à celui qui l avait écrit leur dudit poulet. Le lendemain, le Révé- avait ete digne de la recev rend Père, conduit par M. de Préfontaine, # E1| e occupe quatre pages. 1 l’un des factotums de Mademoiselle, pas- ratures, ni Surcharges. Elle est sait par tous les galetas de la vieille mai- u . rc finL ‘’ serr | ?’ régulière, att. son, « où il se pensa rompre le cou », et presque ; dire legçre Didi aboutit enfin à la porte du cabinet de la P* 1 * “ n individu bru** !! et gros, princesse. Avertie aussitôt, Mademoiselle, _ Elle sent un peu 1 homme de se rendait à son cabinet par une porte dé- derot s’est applique auMylecc rebée, cachait rapidement Mme de Fron- enture. 11 a lait de son mieux, tcnac sous la table, ordonnait à Préfon- P ? ur lui dc persuader sa fille, tainc d’introduire l’envoyé du duc de Neu- 5 ,en <l uc cc P a P Ie . r f bourg et de n’oublier point de mettre l’o- de son cœur, serait definitif. M veille- à la serrure. Elle vit entrer « un Jé- diminue en rien sa sincérité, ; suite botté et en habit de campagne. Il te- ™ ! E improvisation, chpz le n nait ; dit-elle, son manteau des deux mains P ,us f™nch* que la reflexion C d’urie contenance à faire rire ; et, comme «e sincère, la reflexion est plu. il fut proche de moi, il clignait un œil inspiration. .. pour nie mieux regarder ; je mourais d’en- . « l ! ai >* a !‘, fond dea „ co “^i r ’ vie de rire. Prcfontoinc n’en pouvait plus, 1 e "X ,P a f ° n “ qui sorlit par respect. » Après les compli- 1 aut f“ r de . lanl , d “""“ inenls, les remerciements et l’expression bl çn austère ici , c est justen des regrets — car Mademoiselle ne vou- 9» * 1 est libre ailleurs, lait point se marier quand toute sa famille 11 veut . q u °. n ,, n P“ lsa ® était divisée, son père mal à lu Cour, Mon- nu( - u .» I°’ lr “ dc J® n f dc “ sieur le Prince hors de France, tous deux savcz . votre père autorisait ta hors d’état d’assister à ses noces — le Jé- «*••• 11 Çioyajt. il enseignait qu suite tira de sa poche deux portraits du dcr aH tempérament... 71 ne s duc de Ncubourg en disant : * C’est le pus rigoureux sur les obligation bMRSSwrs saps s st mtaæ&fê s

Tel est le titre du nouveau roman que

M. André Doderct va fair£ paraître aux Editions de France et dont nous ex-

trayons ce passage. ; .... !  ;

. .La .voiture nous emporte sur la route de laque noir, Çà et là restaurée comme un vieux Coromandel : Nous roulons, silencieux. Le coude de Rose-Thé effleure mon coude, et nous sommes plus séparés l’un de l’autre, par l’amour même de

Rosc-Thé, que nous ne, le serons par

toute l’épaisseur d’une planete, p

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cc métier qu elle aimait, ce succès, celte cour d’admirateurs, cc Sperner, tellement riche, qu’il haïssait et qu’il devait subir ? Il connut l’amertume d’èlre jeune et sans puissance, IJ ue se rendait pas compte de la force du sentiment qu’il portait’ en lui cl ouc peut-être, pour la première fois, il allait être malheureux, comblé de tous les biens qu’un homme désire toujours et Tiossèdc* rarement.

Jacques Tracy.

•V Je temps où elle

aimait et se croyait aimée .

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de. Chartes X au camp d’ H et faut, l’ami de “F" c » nous waquons range en misant la Louis-Philippe qui voulut en faire un ar- bel e, nous recouvrons d’obscurité les sichevèque de Paris, et reçut la pourpre Cf*. « uc " ? us lr «Ç° ns d inie main sûre. cardinalice en 1839. .fr* 1 ? 0 ,,n est-ce un mal ? Ni l’un ni De cette étude, documentée à des sour - 1 a “* rc sans doute jnais notre cœur reste en ces nombreuses et inédites, nous dèta- » rr , ière > J l é s , ous les piétinements de chons ce passage où revivent de curieux *t ol Ç c volo.nte. Ç t pour cela, sans doute, souvenirs de l’époque impériale :-.. • • , ^^ C m ”° US VCil,lSsons vitc : nous manquons Napoléôn I* r vint à Boulogne, le IG août ’ Cézanne, lui, a tenté comme nous. Son 1804, pour la remise solennelle des croix Shstinct l’a préservé des facilités et des de la Légion d’honneur ; cette cérémonie épates que notre raison ccarte savamment, a etc immortalisée par les peintres et tll a tenté ses assises avec une foi qui lui LIBRAIRIE ED. LŒWY,

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d’art lui est venu, les difficultés matérielles Les sages et la mode. ont recommencé et il a <lft nbnndonner la di- , % rection de son œuvre. Il ne lui restait plus Contrairement à ce que croit le pocte, que son talent d’acteur. Il est entré chez nu- ] es 5a g es ne suivent pas la mode. Dont ils trul et aiec dw camarndes plié® à d autres cnraRent . Ce n’est pas de leur faute si les îivM SCS keaux accoutrements sont.si chers. On ne En^un temps où le métier dramatique est peut pas servir deux maîtres : ce Mamdeveuu ifirt routinier et précautionneux, où îlion-la, si gracieux, et 1 austere Minerve, il y a chez l’acteur un fonds do bourgeois jihi* qui Vattrtiufc 4üajours>ies siens... par le pàn dent et de bureaucrate rétif aux aventurés, d c leur ’ VileHle Redingote ;’’ Antoine uavalt retrouvé 1 ^ les vieilles qualités .

spinota dandy.

Savez-vous que. dans son bel âge, Spice qui détermine à cette heure la plupart des noza fut UH galant cavalier, tout couvert vocations théâtrales, que pour représenter la de velours et de dentelles, 1 epee au cote vie telle qu’il la voyait, pour sc donner et comme un gentilhomme ? Ce n’est que donner à autrui le plaisir de l’illusion pour beaucoup plus tard (après ses échecs l’art le plus vif que l’Homme puisse eprou- amourcux ) qu -ji Sc consacra à l’élevage vcr * des verres de lunettes et à la philosophie. t« *v » •* « • • • • *11 ne nous a pas laissé de confidences, Comme Antoine est le théâtre fait homme, parce que c’était ^ un^homme préservé il appliquera aux vieux chefs-d’œuvre le sens mais il m est impossible de penser sans de vérité avec lequel il a produit des œuvres tristesse a ces années, qu il dut subir, de nouvelles. II formera des acteurs puisqu’il ne transition, alors que, pas encore resigne jouera plus lui-méme, et il verra tout de en son cœur, il lui fallut abandonner tout suite que le meilleur, le seul moyen, c’est de cspo i r rester galant. Avec quelle anicr-Ics essayer dans le répertoire. U trouvera lumc regardait-il les beaux jeunes homrcTcttir a^h’ncntéc VaT^cTépcrtoirc. Il aura nies qui faisaient les matinées de jeudi qui vivent par le même secouaient leurs jabots dans les rues de la besoin de tradition classique ; et. avec le bonne ville d’Amsterdam ! On s habitue a grand nombre de conférenciers qm se sont tout, mais jamais à s’habiller n’importe formés dans ces derniers temps, il n’aura que comment. . Ceux qui vous- diront le con-Pombarras du choix. Les anciens — • même tra j rc sac hez que ce sont des menteurs, ceux qui ont fait leurs adieux au public odeo- d qui prêchent pour on ne sait quel ^soint huileux. On ^accepte jamais QUELQUES LIVRES RARES

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cc au pied du trône ’ ; l’évêque d’Arras,, l’obstacle d’une langue rebelle qui retient avec ses collègues de Cambrai et do (iand, son œuvre attachée, malgré tout, â ur fut au nombre des premiers légionnaires, ; point de la terre. Rien de pareil chc.z Cé-il bénit les aigles, reçut la croix de chc- zaune : son écriture est universelle, sa Provalier des mains de l’Empereur et, le mê- vence est la province, la campagne, elle inc soir, offléia en grande pompe à un Te est l’arbre, la colline, elle est la vieille mai-Deum chanté à l’église Saint-Nicolas ; ap- son toute simple qui défie modestement pelé â complimenter le souverain, il s’ex- lo regard des saisons. D’autres ont possède prima ainsi : « otre Majesté est trop au- cette fraîcheur ; une rosée semblable, a dessus de tout cc qu’on peut dire pour que mouillé les rosiers des Charmetles, mais j’entreprenne d’en faire l’cloge ; je. ne bouquet du ; stv.le simple et frais de Jeanveux lui parler que de notre reconnais- Jacques s’est flétri dans des parcs saccasance. .. » gés par la révolle et appauvris par la suffl-On raconte qu’au cours de l’entrevue sance du propriétaire, qui suivit, Napoléon, s’étant plaint des Plus généreuse est l’humilité de Céagissements du Pape devant le prélat, ce- zanne. lui-ci répondit que Pip VII était un saint ; « 11 a choisi entre les matériaux qu’il renà ccs mots, son interlpcuteui- lui tourna le contrait sous le ciel, il a pris dans scs dos, cc qui était assez dans sa manière mains un peu de terre brune, de scs yeux quand, par hasard, il rencontrait un con- naïfs il a scruté les horizons bossués de tradicteur ; cependant, il ne tint pas ri- collines grasses sans autre mesure du eueur de cette marque d’indépendance à temps que le tic-tac de son cœur et, par Mgr de la Tour d’Auvergne qui l’accom- cette divination propre aux grands emopagnait encore, quinze jours plus tard, à tifs, il est allé d’instinct à l’essentiel, au la revue des grenadiers de Junot, dans la principal. Sa Provence n’est plus mainteplaine de Dainville. . - : nant qu’un sable mouvant, la matière qu’il Le pontife’ n’oublia Jja^ les bons procé-. -fc’est chôisie pour créer son monde à lui : dés de l’Empereur a son égard ; venu à’ plus de fêtes dites locales, mais la Fête, Rome, en décembre suivant, il dit au Pa- plus de peignes qui ne se voient qu’en Arpe sa reconnaissance envers le « chef au- ]é s ou en Aix sur les beautés qui posent gustc » de l’Etat dont Jes efforts avaient .’pour les cartes postales — ravon • costudissipé « toutes les alarmes » et il accueil- ’mes de la France — mais des peignes solit avec anthousiasme la fête de la Saint- înfés et pas compliqués qui peuvent rete-Napoléon qui, célébrée le 15 août, attesta n j r toutes les chevelures de femmes ; point Ie.« bonheur de la Patrie ». * d’arbres qui soient plus ou moins des oli-La police eut en l’évêque d’Arras un viejs ou des tilleuls avant d’avoir poussé GUIDES

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