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Adresse de l’Internationale Communiste à l’occasion du cinquantième anniversaire de la mort de KARL MARX


Prolétaires de tous les pays, unissez-vous


Aux ouvriers et ouvrières de tous les pays, aux exploités du monde entier !


Il y a cinquante ans, le 14 mars 1883, mourut Karl Marx, le plus grand penseur et révolutionnaire de I d’histoire humaine de tous, les temps. Il. fut l’homme qui prouva que la richesse et la pauvreté, le pouvoir et la servitude ne sont pas les conséquences de lois de la nature éternelles, divines et immuables. Il prouva, au contraire que la richesse et la pauvreté, le pouvoir et la servitude ne sont que les conséquences d’un mode de production déterminé et de la structure sociale correspondante, créée et détruite dans une lutte de, classe ininterrompue par des hommes réunis en classes, se combattant entre-elles.


Il découvrit les lois du capitalisme


Il fut l’homme qui découvrit le profond secret du mode de production capitaliste et de la société bourgeoise le secret de la plus-value, appropriée par les capitalistes, grâce au travail non payé des prolétaires, le secret de l’accumulation du capital par’ l’exploitation de la classe ’ouvrière. « Il fut l’homme qui découvrit que le capitalisme en vertu de ses propres lois, en vertu ’de ses contradictions intérieures, va au devant de sa perte et avec une nécessité implacable crée les conditions de sa propre destruction, de l’instauration du socialisme. C’est lui qui prouve que le capitalisme crée et soude la classe dont la mission historique est d’être le fossoyeur du capitalisme et qui, dans la lutte de classe révolutionnaire contre la classe de la bourgeoisie, doit renverser la domination de la bourgeoisie et instaurer la dictaturxe du prolétariat. Il montra que le prolétariat, après avoir exproprié les expropriateurs capitalistes dans une lutte continue, impitoyable contre tous les débris des classes possédantes anéantira les classes, construira la nouvelle société socialiste sans classes et réalisera le communisme, Il fut l’homme qui donna au prolétariat, « la conscience » de sa propre situation, la conscience des conditions de son « émancipation ». Il arma la classe ouvrière de la doctrine du communisme, doctrine des conditions de la victoire du prolétariat. Il fut l’homme qui dirigea le premier parti communiste, la Ligue des communistes (1). Il fonda et dirigea l’Association Internationale des Travailleurs, la Première Internale. La grande cause de la- Première Internationale, la cause, de l’affranchisse’mënt" : de la.classe pny.rlièr«, i, , es, t.opn-. tinu’ée maintenant par l’Internationale communiste qui, lors de sa fondation dans la capitale du premier Etat prolétarien, s’est engagée solennellement devant le monde entier à terminer la grande œuvre de la Première Internationale.


Sous nos yeux le marxisme triomphe


Au moment du cinquantième anniversaire de la mort du plus grand maître de la classe ouvrière, de ’l’ennemi le plus passionné de la bourgeoisie, le monde nous offre le tableau de la plus grande victoire historique du marxisme. Sous nos yeux, sur le sixième du globe terrestre, dans l’Union des Républiques soviétiques socialistes, la dictature du prolétariat, suivant la voie tracée par Marx, réalise déjà victorieusement le socialisme. Sous nos yeux, le système capitaliste-est parvenu, selon les lois de développement découvertes par Marx, à sa phase suprême et dernière, celle du capitalisme monopoliste pourrissant. Se tordant dans les convulsions mortelles de la crise générai, il va au devant de son renversement révolutionnaire, glissant vers une nouvelle guerre mondiale impérialiste. Dans le monde capitaliste, en Occident et en Orient, les masses prolétariennes et laborieuses sont entralnées par un puissant essor révolutionnaire. Dans la lutte pour le pain, Je travail et le pouvoir, les prolétaires marchent en avant en opposant la violence prolétarienne à la violence bourgeoise, en préparant le coup de grâce à la domination du capital. Sous nos yeux la mission historique du prolétariat proclamée par Marx, se réalise dans les faits. Le marxisme, la grande science de la classe ouvrière est la doctrine qui se propose non seulement d’expliquer .le monde, mais aussi de le transformer révolutionnairement. Saisissant les grandes masses, le marxisme est devenu lui-même une force motrice révolutionnaire de l’histoire, une force matérielle dirigée contre la bourgeoisie.


Pour ou contre le marxisme


Durant les 50 années qui nous séparent de la mort de Marx la bataille acharnée pour ou contre te marxisme n’a Jamais cessé de faire rage. Cette lutte pour le marxisme a été une forme nécessaire de La lutte de classes du prolétariat contre la bourgeoisie. Cette lutte idéologique marchant de pair avec la lutte économique et politique a servi la cause de la défense des intérêts de la classe ouvrière, la cause de la victoire du prolétariat sur la bourgeoisie. Des légions de fournisseurs d’idéologies de la bourgeoisie ont fait tentatives sur tentatives pour anéantir le marxisme, théorie révolutionnaire de la classe ouvrière. Des professeurs, des savants, des jésuites, des prédicateurs ont fait leur métier de la » réfutation » du marxisme. La bourgeoisie, par ses Églises de toutes confessions, par ses Universités et ses Académies,


(1), C’est lui qui lança l’appel d’une importance historique mondiale « Pro’tftaires de tous les pays unissez-vous 1» par ses politiciens conservateurs et radicaux - a mis en action contré le marxisme, l’arme de la critique tout en se servant largement de la critique par les armes, par la police et la soldatesque pour exterminer les détachements conscients de la classe ouvrière. Mais le granit du marxisme est demeuré inébranlable devant les attaques de ces ennemis avoués. Après la mort de Marx, le marxisme, sous la conduite de Frédéric Engels, le grand compagnon de lutte de Marx, au cours de la lutte contre les théories petites-bourgeoises, anarchistes et social-réformistes, à conquis une position prédominante dans les grands partis ouvriers de masse et les organisations syndicales. Son influence gagna puissamment en largeur pendant la période relativement pacifique qui va de la Commune de Paris à la Révolution russe de 1905. A l’époque de la 11° Internationale, le marxisme conquît de. nouvelles couches de la classe ouvrière, de nouveaux pays.



La bourgeoisie a dû tenter de désagréger le marxisme à l’intérieur même de la classe ouvrière. Tout en continuant les attaques contre le marxisme, on a commencé à le falsifier au sein de la classe ouvrière. C’est alors qu’apparut le revisionnisme, théorie de la revision et du changement des principes marxistes, s’appuyant sur les éléments ruinés de la petite bourgeoisie et sur la couche corrompue de l’aristocratie ouvrière, issue du prolétariat. Le champion du révisionnisme, Edouard Bernstein, intervint publiquement dans la social-démocratie allemande, parti dirigeant de la II0 Internationale, contre tous les principes fondamentaux du marxisme et tenta ouvertement d’éliminer du mouvement ouvrier, la lutte de classe, arme principale de la classe ouvrière. A côté de la révision ouverte du marxisme, apparut sa falsification masquée, le centrisme. Sous le masque de la « défense » de Marx, les centristes, conduits par Karl Kautsky, ont abandonné en fait les positions théoriques les plus importantes du marxisme et créé les fondements théoriques de la politique de collaboration avec la bourgeoisie. Les réformistes et les centristes ont falsifié avant tout la théorie de Marx sur la dictature du prolétariat. Au lieu du renversement révolutionnaire et de la destruction du pouvoir bourgeois : pacifiques réformes parlementaires au lieu de la dictature révolutionnaire du prolétariat évolution pacifique du capitalisme au solisme. Après la mort d’Engels, ces conceptions réformistes conquirent peu à peu une suprématie incontestée dans les partis sociaux-démocrates, dans la IIe Internationale. Précisément, au tournant historique où le capitalisme entrait dans une nouvelle phase, la phase- de l’impérialisme, le marxisme révolutionnaire se trouvait refoulé de la II0 Internationale. L’impérialisme mit à l’ordre du jour la question du sort historique du capitalisme et de la classe ouvrière internationale esclavage impérialiste, guerres impérialistes pour un nouveau partage du monde ou révolution prolétarienne pour le renversement par la violence du capitalisme pourrissant, pour la dictature du prolétariat, pour le socialisme. La II0 Internationale, rongée par l’opportunisme qui avait dégénéré en socialehauvinisme, socialimpérialisme et socialpacifisme, s’est effondrée d’une façon ignominieuse. Au début de la guerre impérialiste de 1914, ses partis dirigeants passèrent du côté de leur propre impérialisme et aidèrent leur propre bourgeoisie à pousser sur le champ de bataille de la guerre impérialiste, les ouvriers contre les ouvriers, les paysans contre les paysans au nom d’intérêts qui leur étaient étrangers et ennemis. Les chefs de la lIe Internationale voulaient enterrer le marxisme révolutionnaire sous le signe de l’abolition.de la lutte de classes et dans l’intérêt de la défense de la patrie capitaliste. Au service de leurs propre bourgeoisie, ils insultaient sans vergogne, l’internationalisme de la classe ouvrière. Des dizaines de miKARL MARX nistres socialdémoerates condamnaient à mourir de faim les femmes et les enfants des millions de soldats versant leur sang sur le front et privaient du droit de grève les ouvriers dans les usines militarisées.



C’est à ce moment où la classe ouvrière internationale était journellement déshonorée par ses chefs, que le créateur et chef du seul parti révolutionnaire conséquemvient marxiste, le parti des bolcheviks, qui a toujours lutté pour le marxisme révolutionnaire, hissa hardiment et résolument sur les ruines de la IIe Internationale le drapeau de l’internationalisme prolétarien révolutionnaire, le drapeau de la Ille Internationale. Ce drapeau, en ralliant les éléments révolutionnaires du moûvément ouvrier du mondé entier, l’es appelait à transformer la guerre impérialiste en guerre civile. Ce marxiste, de la taille de Marx et d’Engels^ qui a réalisé cette grande œuvre, fut Lénine. C’est Lénine, qui, dès ses premiers pas dans le mouvement ouvrier, au seuil du vingtième siècle, partant (le l’analyse de l’impérialisme, la nouvelle époque du capitalisme, a lutté à la tête du parti des boLcheviks pour l’accomplissement par la classe ouvrière de sa mission historique dé, couverte par Marx. C’est lui qui. guidé impertubablement par les intérêts de la révolution prolétarienne internationale et les tâches de la lutte pour la dictature révolutionnaire du prolétariat, a élaboré la théorie de la tactique des révolutions de l’époque de l’impérialisme. Ilaétéledéfenseur intransigeant et le seul continuateur conséquent du marxisîne depuis la mort de Marx et d’Engels. Il a rompu sans hésiter avec l’opportunisme, a combattu impitoilablement le centrisme aussi bien que le révisionnisme et, implacablement démasqué la trahison de classe des chefs réformistes. C’est lui qui dans trois révolutions a dirigé la classe ouvrière de la Russie tsariste et qui, dans l’insurrection d’Octobre, a conduit le prolétariat à la victoire. C’est lui qui a construit le premier Etat prolétarien et organisé la défense de la patrie’ prolétarienne contre les ennemis intérieurs et extérieurs. C’est lui qui a montré la voie du socialisme à la ville et à la campagne et a été le premier constructeur de la société socialiste. Il développa le marxisme pour l’époque de l’impérialisme et des révolutions prolétariennes et a donné à la classe ouvrière la théorie et la tactique de la révolution prolétarienne et de la dictature du prolétariat. Le léninisme, c’est le seul marxisme de notre époque.

Le marxisme, banni de tous les partis social-démorates par les ’chefs de la II Internationale s’est incarné dans l’insurrection victorieuse d’Octobre et de son parti bolchevik sous la conduite de Lénine. H s’est incarné par l’instauration de la dictature du prolétariat, dans l’Etat ouvrier qui a inscrit sur ses drapeaux rouges, la devise du Manifeste Communiste « Prolétaires de tous les pays, unissezvo1!? 1» La doctrine révolutionnaire de Marx a trouvé son vrai foyer et so7i unique champion dans l’ lnternationale Communiste fondée par Lénine, dans ses sections, les partis communistes. C’est sous la bannière du marxisme-léninisme que les partis communistes, avant-garde organisée de la classe ouvrière conduisant héroïquement les luttes du prolétariat, des paysans travailleurs des nations opprimées pour la destruction de toute exploitation, de toute oppression.



La II0 Internationale reconstituée après la guerre et ses partis socialdémocrates ont-ils quelque chose de commun avec le marxisme, avec sa théorie et sa pratique ? A la place de la philosophie révolutionnaire du matérialisme dialectique, ils ont mis l’idéalisme réactionnaire. A la place de la théorie de la lutte de classe en tant que force motrice de l’évolution sociale, la collaboration avec la bourgeoisie. A la place de la théorie sur l’apparition périodique inévitable de crises économiques engendrées par la contradiction entre le caractère social de la production et le caractère privé de l’appropriation, la théorie selon laquelle les crises peuvent être surmontées par le capitalisme organisé. à la place de la théorie selon laquelle le capitalisme engendre inévitablement les guerres, la théorie selon laquelle la guerre peut être évitée par l’organisation internationale des forbans impérialistes dans la Société des Nations à la place de la théorie selon laquelle l’Etat bourgeois est l’appareil de répression de la bourgeoisie contre la classe ouvrière, la théorie que l’Etat bourgeois plane au-dessus des classés, concilie et atténue les : . inté^ rets’ contradictoires, du -prolétariat et de"ia-ifourgeoiSiej 7-y r" v, Tj à la place de la théorie de ia : dictature du prolétariat en tant que phase transitoire entre le capitalisme et le socialisme, la théorie de la pé, riode transitoire des gouvernements de coalition avec la bourgeoisie à la place de la théorie de l’édification socialiste sur la base de la dictature du prolétariat, la théorie de la démocratie économique réalisée par l’Etat bourgeois à la place de la défense du droit des nations de diposer d’elles-mêmes jusqu’au droit à la séparation et à l’émancipation complète des colonies et des pays asservis, la théorie sur le rôle civilisateur de l’impérialisme dans les colonies et le soutien de sa bourgeoisie dans l’oppression des minorités nationales et dans le rançonnement des colonies et des pays asservis. Il n’est pas un principe du marxisme que les chefs de la socialdémocratie et du mouvement syndical réformiste n’aient tenté de falsifier ou de réfuter. Il n’est pas un mouvement révolutionnaire des ouvriers sous le drapeau du, marxisme qu’ils n’aient tenté de. faire échouer par la tromperie, le sabotage des grèves et le massacre des ouvriers, Qu’est-il resté de toutes ces théories de la social-démocratie devant la réalité des fait historiques ?7 La crise économique mondiale dévastatrice et la misère sans bornes des masses laborieuses causée par la crise, l’application par la bourgeoisie d’une impitoyable terreur contre les masses ouvrières et paysannes, l’évolution de la démocratie bourgeoise vers le fascisme, la fin de la stabilisation relative du capitalisme et le passage il un nouveau cycle de révolutions et de guerres, tout cela a dissipé comme fumée les théories que la social-démocratie avait opposées au marxisme révolutionnaire.


Le marxisme-léninisme fil conducteur


Le marxisme avance dans sa marche triomphale.Conlinuè et développé dans le léninisme, il se réalise en U.R.S.S. La doctrine révolutionnaire de la classe ouvrière, calomniée, falsifiée par la social-démocratie, la théorie des déshérités, des exploités, des opprimés est devenue la théorie d’une classe ouvrière au pouvoir sur un sixième du globe, la théorie de millions d’ouvriers luttant dans les pays capitalistes contre la dictature de la bourgeoisie. Le marxisme-léninisme a été le fil conducteur de l’action victorieuse dans la guerre civile héroïque .dane les luttes contre l’intervention impérialiste par lesquelles le prolétariat victorieux de l’Union Soviétique renforça d’une main ferme son pouvoir et conserva les moyens de producction expropriés. Le marxisme-léninisme a été le fil conducteur de l’action victorieuse dans la lutte pour l’industrialisation socialiste durant laquelle les ouvriers de l’Union soviétique, par un travail de choc enthousiaste, ont transformé un pays agraire arriéré en un pays industriel, amélioré le niveau de vie des travailleurs et entièrement supprimé le chômage. Le marxisme-léninisme a été le fil conducteur de l’action victorieuse dans la lutte pour la collectivisation de millions d’exploitations paysannes, petites et moyennes, pour la création d’entreprises agricoles socialistes géantes et pour la liquidation de la dernière classe capitaliste, de la classe des paysans riches. Le marxisme-léninisme a été le fil conducteur de l’action victorieuse dans la réalisation du premier plan quinquennal, au cours de laquelle le prolétariat de l’Union soviétique a démontré que la classe ouvrière est tout aussi capable de construire du nouveau que de détruire le vieux. Le marxisme-léninisme a été le fil conducteur de l’action révolutionnaire lorsque le prolétariat de l’U. R. S. S. a montré qu’il est parfaitement possible d’édifier la société socialiste dans un seul pays et que le système soviétique est le seul système économique qui échappe aux crises et qui’ surmonte lés difficultés insolubles pour le capitalisme. Le marxisme-léninisme a été et est le fil conducteur de l’action victorieuse qui a rendu invincible le parti des bolcheviks sous la direction de Lénine et de Staline, lui a tracé la voie, l’a trempé et l’a rendu capable de surmonter toutes les difficultés, d’enlever les plus fortes citadelles. Le premier plan quinquennal a vaincu avec l’appui du prolétariat révolutionnaire de tous les pays et malgré l’encerclement hostile du monde capitaliste et de la social-démocratie internationale. Il a vaincu parce que le Parti des communistes de l’Union soviétique, au cours de luttes incessantes, a défendu avec intransigeance le marxisme-léninisme contre toute falsification de droite ou de « gauche ». Le Parti communiste de l’U.R.S.S. (bolchevik), sous la direction du continuateur de là cause de Marx et de Lénine. du camarade Staline, a enrichi et continue d’enrichir la doctrine de Marx et de Lénine sur la dictature du prolétariat en solutionnant les tâches de la construction du socialisme en U.R.S.S. Le marxisme-léninisme, continue sa marche victorieuse vers sa réalisation dans le monde capitaliste, où grandit l’essor révolutionnaire1! En Chine, les masses ouvrières et paysannes, conduites par le glorieux Parti communiste ayant instauré le pouvoir soviétique sur un vaste territoire mènent une lutte héroïque contre le Kuomintang contre-révolutionnaire, contre l’impérialisme japonais et mondial, pour la libération nationale et sociale et montrent m voie aux, travailleurs du Japon, de l’Inde, de l’Indochine et de tous les autres peuples opprimés coloniaux. Les ouvriers allemands, les prolétaires de Pologne, les ouvriers et paysans de Bulgarie et les prolétaires et travailleurs des autres pays capitalistes réalisent, sous la direction de l’avant-garde communiste, les enseignements de Marx et de Lénine, en luttant contre le fascisme et le social-fascisme pour la conquête de la majorité, de la classe ouvrière en vue de la lutte, pour une Allemagne soviétique, une Pologne soviétique, une Bulgarie soviétique. La réaction fasciste follement dé ? chaînée réflétant les convulsions mortelles de la société capitaliste agonisante, ne réussira pas à briser l’héroïque classe ouvrière d’Allemagne. Le marxisme-léninisme marche victorieusement en avant dans les grèves et soulèvements héroïques du prolétariat et de la paysannerie exploitée d’Espagne, où le Parti communiste enlève à l’anarcho-syndicalisme anti-marxiste et au réformisme, la direction des masses ouvrières. Le marxisme-léninisme marche victorieusement en avant dans les luttes de millions d’ouvriers, de petits paysans et de peuples opprimés dans le monde entier, dans tous les pays impérialistes, coloniaux et semi-coloniaux contre l’offensive du capital, contre la réaction et le fascime, contre la terreur et la guerre impérialiste, pour la défense de l’Union soviétique, contre l’intervention militaire.


Il n’y a pas deux marxismes


Toutes la superstructure idéologique du capitalisme craque de partout. Au milieu de cette crise générale des idéologies bourgeoises, seule la doctrine révolutionnaire du marxisme-léninisme se trouve chaque Jo.qr confirmée de nouveau. (i La doctrine de Marx est jtouteV puissante* parce qu’elle est vraie ». (Lénine, ) Rien d’étonnant à ce que les vieux falsificateurs du marxisme, à ce que les ennemis jurés du marxisme-léninisme les chefs social-fascistes de la 111 Internationale, essayent de nouveau de se draper dans un manteau marxiste. Ils découvrent soudain « deux partis marxistes », l’un d’entre eux étant soi-disant le parti du social-fascisme. Hs le font pour empêcher le front unique des ouvriers révolutionnaires et des ouvriers social-démocrates, pour les détourner de la lutte contre l’offensive du capital, contre le fascisme, contre la guerre impérialiste et les pousser dans les bras de leurs ennemis de classe. Ils le font pour empêcher que "unité du mouvement iprolétarien, scindé par la trahison de la IIe Internationale, ne soit reconstituée sous le signe du marxisme-léninisme et sous la bannière de l’Internationale Communiste. Réfléchissez bien à ceci, ouvriers social-démocrates et vous, prolétaires affiliés aux syndicats réformistes • Est-il possible que le marxisme signifie pour un parti lutte pour l’augmentation des salaires et des allocations de chômage, organisation de la lutte contre le joug de la rationalisation capitaliste, et pour l’autre, soutien de la réduction des salaires et des allocations de chômage, encouragement et soutien de la rationalisation capitaliste et du travail forcé. Est-il possible que le marxisme signifie pour un parti dévouement révolutionnaire dans la lutte contre la bourgeoisie, prisons, fusillade, potences, comme ce fut ..le cas pour Liebknecht et Rosa Luxembourg, comme c’est le cas pour des dizaines de milliers de1, prolétaires révolutionnaires dans le monde capitaliste tout entier et pour l’autre parti, des fautpuils présidentiels dans les gouvernements bourgeois, des postes de préfet de police et de bourreau du prolétariat révolutionnaire, comme c’est le cas pour Noské et Zoergiebel. Est-il possible que le marxisme signifie pour un parti internationalisme. prolétarien, lutte révolutionnaire résolue contre la guerre impérialiste, et pour l’autre, défense de la patrie de la bourgeoisie, mensonge pacifiste visant à masquer les préparatifs de guerre impérialiste et calomnie contre l’Union soviétique, la seule patrie de la classe ouvrière internationale. Est-il possible que le marxisme mène dans un -pays, sous la conduite du Parti communiste à la dictature du prolétariat, à l’expropriation des moyens de production appartenant aux capitalistes, à l’accession de prolétaires aux postes dirigeants dans les entreprises socialistes géantes et dans d’autres pays, sous la conduite du parti social-démocrate, un esclavage capitaliste croissant ?2 Est-il possible que le marxisme conduise au socialisme dans un pays et au fascisme, dans un autre ? Réfléchissez- prolétaires, peut-il exister deux sortes de marxisme. ? et donnez votre réponse au premier communiste, au premier prolétaire révolutionnaire, défenseur de la doctrine de Marx, Engels et Lénine que vous rencontrerez dans votre entourage.


Marx appartient aux communistes


Réfléchissez-y, et décidez si nous avons raison en proclamant Marx appartient aux communistes, A nous, communistes qui, à la tête de millions de prolétaires, appliquons sa puissante doctrine au cours d’une lutte de classes quotidienne, intransigeante, contre toutes les formes d’exploitation et d’oppression. A nous, communistes qui, dans l’Union soviétique socialiste, bâtissons la société socialiste à nous communistes qui, dans les pays impérialistes et coloniaux défendons au péril de notre vie le marxisme-léninisme réalisé dans l’Union .soviétique, le socialisme à nous communistes, qui luttons pour la libération de tous les opprimés de l’exploitation capitaliste, de l’esclavage capitaliste, pour la dictature mondiale du prolétariat, pour le communisme mondial. Marx appartient aux communistes. A nous, communistes, qui avons porté le marxisme-léninisme dans les pays du proche et de l’Extrême-Orient, en Chine et dans l’Inde, en Indochine, en Arabie, dans les colonies africaines, dans les pays semicoloniaux de l’Amérique Centrale et de l’Amérique du Sud, qui avons élargi le front de lutte du prolétariat pour la société socialiste, en entraînant les peuples opprimés dans la lutte contre l’ennemi commun, contre la bourgeoisie impérialiste. Marx appartient aux communistes. A nous, ouvriers révolutionnaires conscients des pays impérialistes et coloniaux, qui organisons et menons les grèves contre la réduction des salaires et les licenciements et organisons la lutte des. chômeurs pour dés secours et pour les assurances sociales. Marx est à nous, qui luttons contre la réaction, le fascisme, la terreur et la guerre impérialiste ; à nous qui, par notre lutte révolutionnaire contre toutes les formes d’exploitation et d’oppression, organisons les paysans travailleurs et les nations opprimées.. A nous, jeunes ouvriers et ouvrières, que la crise du capitalisme, prive des moyens coexistence* et, de l’instruction" pfQf.èssieiihëirë’r* qûï r fàën£>ii& 1S mttè courageuse’ eT "résolue "poiïr’ ne pas subir le sort de nos pères et fournir la chair à canons des guerres impérialistes ; qui ne voulons pas vivre une vie d’esclaves salariés exploités. Marx appartient aux combattants prolétariens révolutionnaires Car il fut avant tout un révolutionnaire, car la doctrine du marxisme-léninisme est celle de l’organisation et dé la direction’ de la révolution contre le capitalisme. Marx appartient à ceux qui réalisent sa doctrine. Prolétaires 1 Que cette doctrine soit la vôtre Portez-la dans toutes les parties du monde Renforcez la conscience de classe des ouvriers. Condolidez le front unique de tous les ouvriers, sous la direction de l’Internationale de Marx, Engels, Lénine, de l’Internationale de la lutte pour la dictature du prolétariat, pour le socialisme. Réalisez la doctrine de Marx. Ce ne sont pas les rejetons fascistes de la société capitaliste en débâcle qui arrêteront la marche victorieuse du marxisme révolutionnaire 1 Le système capitaliste agonisant ne sera sauvé ni par les insolentes provocations contre la classe ouvrière, ni par la sanglante terreur des bandes fascistes.

Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !


Le Comité exécutif de l’Internationale communiste.