Page:A. Belot - Les Stations de l’Amour.djvu/26

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tour… Nous allons maintenant nous occuper de toi, ma chérie, continua-t-elle en se tournant vers Flora ; tu n’as pas eu ton compte tout à l’heure.

— J’ai pourtant bien joui…

— Parbleu, j’ai écrasé ton pauvre petit bouton ; mes doigts en étaient tout mouillés.

— Et moi, dit Flora, je crois que je vous ai mordu. Oh ! regarde donc, Dora, notre ami a l’épaule toute meurtrie. Oh ! pardon chéri : cela ne vous fait pas mal ?…

Et de sa langue, elle imbiba et couvrit de salive la morsure où je ressentais, en effet, une légère douleur.

— Étends-toi, dit Dora, en glissant sous ses reins un des coussins que j’avais apportés.

Flora, écartant d’elle-même ses jambes, mit en évidence une motte ravissante, exhiba le plus joli petit conin qu’on puisse voir, qui bâillait déjà, attendant une caresse.

Je crus que Dora voulait se réserver son amie, et je me préparai à le lui mettre, à elle, en levrette. Mais elle devina mon intention, et me dit : « Non, pas cela ; c’est vous qui allez donner votre langue au chat de notre petite chérie, pendant qu’elle m’en fera autant. »

Et se tournant de mon côté, elle s’installa sur le visage de Flora, lui prenant les seins entre les deux mains, pendant que je commençais une ardente minette à l’adorable enfant.

Dora finit par s’affaisser sur moi, et je sentais son souffle haletant, caresser mes cheveux ; Flora ne pouvait parler, mais elle laissait parfois échapper des cris étouffés, et son ventre, vers lequel Dora avait glissé une main, bondissait sous mes lèvres.

Tout à coup, ayant fouillé l’intérieur d’un énergique coup de langue et pris à pleine bouche le clitoris dans une forte succion, je la sentis se pâmer ; un double cri de jouissance retentit, tandis que Dora s’affalait en rugissant, le

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