Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°4.pdf/55

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écroulé sur sa tête, il s’en est tiré avec des contusions, mais sans trop de mal. Je compte bien sur M.  Béha pour tâcher de le voir quand le bataillon sera au repos ; s’il pouvait me l’amener !

La pauvre petite Sulger est sans nouvelle de son mari depuis le 7 ; cela commence à devenir inquiétant, je la remonte comme je peux, mais sans grande conviction.

Renée reçoit la visite d’un de ses amis, le ss-lieutenant Robert que nous avons déjà vu une fois ; il a passé dans l’aviation et vient d’être décoré pour avoir descendu un avion boche ; cette croix est belle sur une si jeune poitrine. Il est très gentil et nullement poseur ; nous avons eu par lui quelques détails sur le raid de notre dirigeable qui a bombardé Stras-