Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°5.pdf/23

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ment que j’y réponds bien mal ; Beaurieux, Bachelar, le Dr Ihler sont aussi bien bons ; tous ceux qui ont vu Paul ici l’avaient trouvé si charmant et si vraiment soldat.

Je veille ce soir, il ne faut pas que nos malades soient négligés. Si du moins tout ce que je fais pour eux pouvaient lui servir, à lui !

Dimanche 20 juin

Messe à St  Christophe ; je fais un vœu à la Ste  Thérèse si Paul n’est ni tué ni prisonnier. Blessé, hélas, je sais qu’il doit l’être, mais s’il pouvait au moins être soigné par des mains françaises.

Renée et Julie vont à la Chapelle voir le général ; je les charge d’apprendre à