Page:Adrienne Durville, Carnet de guerre 1914-1918 n°5.pdf/24

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Lelong la triste nouvelle ; mais elles me disent au retour qu’il la savait par Beaurieux à qui je l’ai dite hier ; il a un profond chagrin. Le Gal  a été fort aimable, et notre installation à l’avant est convenue en principe, mais il est certain qu’on ne fera rien du côté de Mulhouse.

Renée n’a pas l’air ravie de ses nouvelles fonctions, et elle regrette l’ambulance.

Lundi 21 juin

Toujours aucune nouvelle ; combien de jours encore devrai-je passer ainsi.

Reçu lettre de la petite Renée ; la pauvre enfant ne se doute de rien ; elle écrit à son mari en même temps qu’à moi,