que nous lui connaissons actuellement, et même il prêtait au sourire de la grande majorité des Français d’alors.
Quelques rares originaux et qui ne craignaient point d’affronter les ricanements de leurs contemporains faisaient, seuls, usage de bicycles (comme on désignait les dites machines) et s’attiraient des piétons la spirituelle appellation d’imbéciles à roulettes !
Comme c’est loin, tout ça !
Aujourd’hui, en dépit de quelques grincheux, le cyclisme semble être entré définitivement en nos mœurs.
Dans les bourgades les plus reculées, on rencontre de nombreux vélocipédistes dont certains appartiennent parfois à d’humbles conditions, car, ainsi que la démocratie, la bicyclette coule à pleins bords.
Je n’entreprendrai pas l’apologie de ce nouveau mode de locomotion : des plumes autrement autorisées que la mienne l’ont