que je vais charger d’exécuter mes dernières volontés… car je vais bientôt mourir.
— Mais non, mon cousin, mais non…
— Si, je sais ce que je dis, je vais mourir, mais en mourant, je veux faire une blague aux archéologues, une bonne blague !
Et mon cousin frottait gaiement ses mains décharnées…
— Quand je serai claqué, tu mettras mon corps dans la grande armure chinoise qui est dans le vestibule en bas, celle qui te faisait si peur quand tu étais petit.
— Oui, mon cousin.
— Tu enfermeras le tout dans le cercueil en pierre qui se trouve dans le jardin, tu sais… le cercueil gallo-romain !
— Oui, mon cousin.
— Et tu glisseras à mes côtés cette bourse en cuir qui contient ma collection de monnaies grecques : c’est comme ça que je veux être enterré.
— Oui, mon cousin.
— Dans cinq ou six cents ans, quand les archéologues du temps me déterreront, crois-tu qu’ils en feront une gueule, hein !