Page:Alletz - De la démocratie nouvelle, ou des mœurs et de la puissance des classes moyennes en France - tome II.djvu/181

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LIVRE V!!f, CMAP. m.

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Aujourd’hui, l’on commence à entrevoir que les impôts indirects sont bien autrement préjudiciables. Cette vérité est encore couverte de nuages la lueur qui révèle sa manifestation n’est sensible que pour les yeux les plus attentifs; mais nous croyons cette vérité destinée à se produire un jour dans tout son éclat. Lorsqu’elle répandra à grands flots sa lumière, on sera épouvanté de tous les maux engendrés par le déplorable abus des contributions indirectes on verra le bon sens du peuple justifié par sa haine connue pour les droits rcM~M~’ toutes les vexations engendrées par le mode de perception de ces impôts; la dissipation d’un capital productif en revirements inutiles; la variation dans les prix; le mensonge d’un crédit qui flotte au hasard et tient suspendue à un fil la destinée de tant de milliers d’ouvriers; la production atteinte dans sa source; le trésor dépouillant par anticipation le commerce de bénéfices que celui-ci n’a pas encore réalisés, et lui faisant perdre l’intérêt représenté par cette avance qu’il lui arrache. Alors on reculera de surprise et d’effroi, et le système compliqué des impôts indirects subira d’Impôt tantes modifications.

Résumons l’ensemble des mesures à adopter peur donner à l’agriculture une extension proportionnée à l’activité nationale