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Contre les Auriculaires.

Quant aux Vers des oreilles, ce sont de bons remedes pour les tuer ou pour les chasser, que le jus d’oignon, ou quelques goûtes de vieille urine, mêlée de miel, ou comme l’enseignent Dioscoride, Galien & Aetius, un peu de suc de Calamenthe : le lait de femme seringué dans l’oreille est encore très-bon pour les faire sortir : la fumée des choses amères, reçue par le nez & par la bouche sont aussi de bons secours. Salmult rapporte[1] que ces fumées firent sortir un jour à un malade onze Vers par les oreilles. On peut faire des parfums avec la semence de Jusquiame & la cire, réduites en petites bougies, qui étant jettées sur les charbons, rendent une fumée excellente contre ces Vers : on l’introduit dans les oreilles, par le moyen d’un petit entonnoir.

Mais pour bien juger de ce qui peut réussir contre les Vers des oreilles, il faut examiner ce qui peut

  1. Salmut. cent. 2. observ. 39.