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ET AUTRES POÉSIES
A vous amer[1], obeïr et complaire,
Me devez vous pour ung nouveau[2] deffaire
Et m’esloigner de vous toute ma vie ?
Nule[3] achoison fors voulenté n’y a,
Veu qu’oncques mais mon vouloir ne nya
Vos bons plaisirs ne ne volt[4] contredire,
Ainçois tousjours[5] vers vous s’humilia :
Sy[6] m’esbays qui a ce vous lya,
Car après moy, par Dieu, vous arez pire.
De[7] peu d’arrest au[8] change vous convye ;
Pour tant n’est droibt que doyez[9] par envie
Mon loyal cueur accuser de mal faire :
Pardonnez moy si je ne m’en puis taire,
Car je n’ai pas tel rigueur desservie,
Pour vous [avoir a mon pouoir servie.]
CXXIII
A. de Guise
losseville, noble escuier,
Tous ces fatraz je vous envoye,
Ce non obstant que chacun voye
Que ne sont pas de main d’ouvrier.