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SUR L’ÉTAT THERMOMÉTRIQUE
Les plus hautes températures eurent lieu les 9 et 12 septembre. | |
1701. | Ce fut l’été le plus remarquable depuis 1682 par la continuité de la chaleur et l’élévation de la moyenne estivale. On éprouva en Italie, selon Toaldo, une chaleur insupportable pendant cette saison. Cassini a compté à Paris :
Chaleur forte 62 jours. — très-forte 11 — — extraordinaire 9 — |
c’est-à-dire 33 jours de chaleur forte, 7 de chaleur très-forte, 8 d’extraordinaire de plus qu’en moyenne. Les plus hautes températures se produisirent les 10, 11, 13, 26, 27, 28 juillet, 17, 31 août, 1er septembre. Il y eut le 17 août, d’après le calcul de Cassini, très-près de 40° centigrades.
Les vendanges commencèrent en Bourgogne le 22 septembre. | |
1702. | L’été de cette année fut encore extrêmement chaud. On eut à Paris :
Chaleur forte 47 jours. — très-forte 5 — — extraordinaire 3 — Les plus hautes températures eurent lieu les 28 et 29 juillet et le 5 août. On commença les vendanges en Bourgogne le 16 septembre. |
1704. | On eut à Paris :
Chaleur forte 41 jours. — très-forte 11 — — extraordinaire 9 — Les plus hautes températures eurent lieu les 13, 24, 26, 27, 29 juillet, 23, 28, 29, 30 août. On commença les vendanges en Bourgogne le 12 septembre. |
1705. | Cet été a fixé l’attention des météorologistes du siècle passé par les effets extraordinaires qui se sont produits dans le Midi. M. Plantade a envoyé à Cassini la relation d’une chaleur excessive ressentie à Montpellier, particulièrement le 30 juillet. « Il n’y avait pas mémoire, dit-il, de rien de pareil. L’air fut ce jour-là presque aussi brûlant que celui qui sort |