Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences - Astronomie populaire, tome 2.djvu/232

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Uranie ㉚, découverte par M. Hind, à Londres, le 22 juillet 1854.

Euphrosine ㉛, découverte par M. Ferguson, à Washington, le ler septembre 1854.

Pomone ㉜, découverte par M. Goldschmidt, à Paris, le 26 octobre 1854.

Polymnie ㉝, découverte par M. Chacomac, à Paris, le 28 octobre 1854.


CHAPITRE III

mouvements apparents des planètes vus de la terre


En observant une planète à l’œil nu, nous apercevons immédiatement que cet astre participe au mouvement diurne de la sphère étoilée, et nous reconnaissons en outre, sans aucune difficulté, qu’elle ne tarde pas à quitter les étoiles qui, une première fois, semblaient l’accompagner.

Prenons chaque jour la position que la planète occupe, par exemple en l’observant à la lunette méridienne et au cercle mural, comme nous avons fait pour nous rendre compte du mouvement propre du Soleil (liv. vii, chap. iv, t. i, p. 259). Nous aurons ainsi toutes les positions qu’elle occupe dans l’année, et nous pourrons dessiner exactement, sur la surface de la sphère renfermant une représentation du ciel étoilé, le chemin apparent qu’elle aura parcouru.

Nous reconnaîtrons ainsi que les planètes se meuvent avec des vitesses fort inégales, qu’elles paraissent stationnaires à certaines époques, qu’elles se dirigent, par