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ayant eu lieu en 1832, un second se reproduisit en 1832 13 ou 1835. Ce phénomène se présentera de nouveau en 1845 33 ou 1878.

Un passage de Mercure dans son nœud descendant ayant eu lieu en 1848, un second arrivera en 1848 13 ou 1861, et un troisième se présentera en 1861 7 ou 1868 (Voir liv. xviii, chap. iii, t. ii, p. 493).

Nous avons donné précédemment (liv. xix, chap. iii, t. ii, p. 513) une table des passages de Vénus sur le Soleil, telle que Delambre l’a calculée. Remarquons que les incertitudes dont sont affectés le mouvement du nœud et le changement dans l’inclinaison de l’orbite, serait de nature à placer au moment de la conjonction Vénus au-dessus ou au-dessous du disque du Soleil, en telle sorte que le passage annoncé ne se vérifiât pas. Les dates que nous avons fait connaître doivent donc être considérées comme les seules où les passages peuvent se réaliser. Un calcul exact de la latitude de Vénus, effectué quelques années avant les époques indiquées, apprendra si la conjonction sera ou ne sera pas écliptique.


CHAPITRE XXX

historique des recherches sur la distance de la terre au soleil


Ptolémée et ses contemporains, et après lui Copernic et Tycho-Brahé, supposaient que la distance du Soleil à la Terre était égale à 1 200 rayons terrestres. Kepler triplait à peu près cette distance et la portait à 3 500 rayons