Page:Augier - Théatre complet, tome 5, 1890.djvu/357

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Quentin.

Vous êtes nouveau dans la maison, mon cher. Apprenez que, deux fois par semaine, M. le baron se couche à dix heures pour se relever à deux et ne rentrer chez lui qu’au jour.

William.

Est-il bête !

Quentin.

Vous sortez d’une maison de parvenus, où les domestiques méprisent les maîtres, monsieur William ; ce n’est pas dans les allures d’ici. M. le baron en remontrerait au plus malin d’entre nous. Quand il se couche à dix heures et se relève à deux, c’est pour arriver frais au jeu tandis que les autres sont fatigués.

William.

Ah ! c’est différent.



Scène II

Les Mêmes, D’ESTRIGAUD, en veste de soie.
D’Estrigaud.

Que faites-vous là, William ?

William.

Je venais prendre les ordres de M. le baron pour la voiture.

D’Estrigaud.

Quand j’aurai lu mes lettres. (William sort. — D’Estrigaud