Page:Augier - Théatre complet, tome 5, 1890.djvu/423

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du bruit nocturne surtout ! Décrochons les enseignes des bourgeois et rossons le guet !

Lucien.

Il est gris, Dieu me pardonne !

D’Estrigaud, à part.

Je l’ai grisé.

André.

Ah ! belle Valentine, puisse ce banquet être le repas des accordailles. Je vous adore !

Valentine.

Est-ce bien vrai ?…

André.

Demandez à Navarette. (À Lucien.) Présente-moi donc à ces messieurs et à ces dames que je n’ai pas l’honneur de connaître.

Navarette, bas, à d’Estrigaud.

Vous êtes d’accord ?

D’Estrigaud.

Oui… à quinze cent mille francs.

Navarette, à part, regardant André.

Quel imbécile !

Valentine, à Aurélie.

Eh bien, mademoiselle, que dites-vous maintenant de votre fétiche ?

Aurélie.

Je dis qu’il est usé, voilà tout.