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IRÈNE.
Allons donc ! Ça te met en rage d’avoir une mère qui a l’air aussi jeune que toi… (Un temps.) Seulement, au fond tu en es fier. Ça compense. (Elle lui donne une tape, de l'éventail, sur la joue.) Georget n’est pas arrivé ?
PAULOT.
Il ne doit pas tarder.
IRÈNE.
Lequel de vous jouait cette sale musique de dancing, tout à l’heure ?
LOUIS, désignant Lignières
Lui.
IRÈNE.
Je ne vous félicite pas.
LIGNIÈRES.
Oh ! mais je joue très bien de la musique sérieuse ; seulement avec un seul doigt, alors ça fait moins d’effet.
IRÈNE, près du piano
Voulez-vous que je leur exprime mon état d’âme à travers la porte ?
RICHARD.
Maman, maman je ne suis jamais tranquille avec toi !
(Elle s’assied au piano, rapide, légère, toutes jupes
papillotantes et attaque le dies irae.)
LIGNIÈRES, bas à Louis Soubrian.
Je préférerais la mère à la future belle-fille.